08
heures 33 + Un des aspects du dogme chrétien les plus
insolites :
anthropophagie et en tout cas impossibilité pour les auditeurs
de Jésus,
symbolisme certain du pain et du vin (le joli film noir et
blanc des années 50
de l’Italie : Marcelino,
pan i
vino) mais « transsubstantation »… et pourtant les
récits de
la dernière Cène selon Paul aux Corinthiens et selon Pierre
transcrit par Marc
et que nous lisons aujourd’hui sont impératifs. Présence
réelle, tabernacle,
communion. Ce n’est pas du mélange des cultes orientaux, sinon
les origines
sacrificielles, voire les sacrifices humains et pas seulement
les immolations
de divers animaux. Présence du Christ, incarné dans une époque
et une
civilisation, et permanente par l’Esprit Saint en nos âmes et
en nos
psychologies. Jésus, chemin de nos sens, de tous nos sens,
pour approcher la
divinité trinitaire.
Tout ce que le Seigneur a
dit, nous le
mettrons en pratique, nous y obéirons [4].
Aspersion du peuple par
Moïse, mais la foule
vociférante et montée contre le Christ : que son sang
retombe sur nous
et nos enfants. Nous
commémorons
apparemment un crime collectif ou un procès si complexe que
les Romains s’en
lavèrent les mains. Pour le Christ, nous livrant bien plus que
de la mémoire
textuelle, du concret : corps et sang, le témoignage est
essentiel. Certes
annoncé par son ministère public, celui qui mange ma
chair et bot mon sang
aura la vie éternelle,
mais tellement mis
à notre portée, comme si à l’instant d’entrer librement dans
sa Passion, Jésus
nus livre l’énigme résolue. Prenez, ceci est mon corps…
Ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance versé pour la multitude. Redoublement du mystère, l’incarnation du Christ, la
vocation de tous
au Royaume, sa propre divinité. Amen, je vous le dis : je
ne boirai
plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai ,
nouveau, dans le
royaume de Dieu. De Cana
au Golgotha. Le signe
donné initialement par Jésus à ceux qu’Il envoie organiser la
célébration, est un
homme portant une cruche d’eau … l’eau… Il
viendra à votre rencontre, suivez-le… Ce
n’est pas le propriétaire de la salle choisie, mais il y
conduit. L’eau,
l’itinéraire, le truchement d’un anonyme. Sans doute
exceptionnel, ce sont les
femmes qui vont puiser. L’Eglise, notre foi en font une
libération
définitive pour recevoir
l’héritage
éternel jadis promis. Les
douze pierres
de l’autel que bâtit Moïse, la mise par écrit de toutes
les paroles du
Seigneur et toutes ses ordonnances. Sacrement
et commémoration – aujourd’hui – résumant toute l’histoire
sainte,
majuscules : l’Histoire Sainte, nous en approchons la
conclusion. Et nous
acquiesçons : le peuple répondant à Moïse, les Apôtres
transmettant le
legs de leur Maître.
Hier soir
23 heures 04 + La
nuit maintenant noire,
la lune qui se lèvera encore presque pleine n’est pas
là. – Edith l’après-midi
à préparer ses cours avec des manuels d’il y a des
décennies et plus (pour
l’allemand, cela va) sur la terrasse, la table en teck,
une première, dîner là
aussi, première fois de l’année. La débroussailleuse que
je ne possède toujours
pas, ne sachant la démarrer, des herbages de plus d’un
mètre de haut à dégager
autour de nos arbrisseaux avant que vienne Jean-Yves à
la barre de coupe.
Le Monde que je
commence de classer et de compiler pour la reprise de
mes notes périodiques
faisant la revue politique dew plusieurs mois, les
chapitres de notre vie
publique nationale. La campagne de 2006-2007 m’avait
paru un tournant dans
notre histoire récente car elle allait mettre aux prises
des candidats n’ayant
pas connu de GAULLE ni la IVème République, nés dix ans
après moi. Le moment
actuel, marqué d’un dimanche à l’autre par l’énième mûe
du parti chiraquien
afin de réduire au silence toute opposition à SARKOZY et
par un congrès du PS
pour lequel tout a été fait afin qu’il ne gêne en rien
le pouvoir régnant même
si celui-ci est vide de programme et lourd d’une
rivalité évidente entre le PR
et le PM pour 2017. Ce moment actuel est probablement le
point bas de la
Cinquième République, c’est tellement le vide, les
guignols sont tellement de
même facture qu’il n’y a plus aucun commentaire à
produire. La collection de
mon cher journal, un des repères qui n’a pas bougé dans
les cinquante-cinq ans
de ma lecture quasi-quotidienne. Du saillant quand les
dates se superposent,
ainsi l’an dernier à pareille époque, le foot déjà et
PLATINI dans un
Qatargate… ce qui explique sans doute son acharnement
depuis dix jours… Un
profil du pape François illustrant la une sur ses
difficultés supposées avec
« sa hiérarchie » à propos du magistère sur la famille :
l’homme
de face n’est pas beau de visage, mais le profil donne
une sensation
inoubliable de volonté très forte, très personnelle,
très dominée [1][1].
Nous n’avons pas eu, je crois, à la tête de l’Eglise une
personnalité de ce
genre. Photo… elle est à la une d’une dépêche internet
du Figaro :
VALLS cet après-midi, la main droite
ouverte, comme celle de SARKOZY dimanche, impérieuse
comme quelque César
dirigeant la bataille. La main de l’actuel Premier
ministre est d’une vieillesse
étonnante, boursouflée et ravinée, laide. Les mains de
DG petites et fines. Un
papier sur la « réforme » du collège par une
académicienne
(l’Académie française) que je ne connaissais pas même de
nom, extrêmement pensé
mais écrit banalement : fille et petite-fille
d’instituteur [2][2].
Le fond et la forme, le passage par décret, le contraire
de tous les idéaux de
la République et de la gauche, les mannes de CONDORCET
et de JAURES. Totalement
raison… je n’irai sans doute pas au détail des discours
et interventions de
Poitiers, mais cela aurait dû être un des sujets majeurs
de la contestation.
Dans le même numéro
[3][3],
ce qui m’avait fait le mettre à part pour le lire avec
soin : un entretien
avec le Nobel de 1994, octogénaire maintenant, Kenzaburô
OE, dont j’ignorais
jusqu’au nom il y a quinze jours. Appelé par le titre :
J’essaie de
réfléchir sur ce qu’est la dignité de
l’homme, puis
l’introduction-présentation : ses réflexions sur la
question de
« l’œuvre tardive », celle de la dernière partie d’une
vie. Envie de
dialoguer avec ce propos, puisque
je suis en partie dans cette problématique : dernière
partie de vie, œuvre
tardive, celle que j’ambitionne car au contraire du Nobel, je n’ai encore rien
produit qui ait été
publié, même si j’ai énormément écrit, même si comme lui
(pour avancer dans
la vie, l’écriture est finalement le seul chemin que je
connaisse. J’ai 80 ans,
et j’écris depuis que j’en ai 22) j’écris
depuis « toujours » : mon journal commence à mes
vingt-et-un ans
et quatre mois, séjour chez lon grand-père maternel à
Carcassonne pour des
révisions et compilations en vue du concours d’entrée à
l’E.N.A. sans
préparation. J’y ai lu MAURRAS…
Dialogue. Cette période de la vie qui était
désormais la
nôtre : cette catastrophe personnelle de la mort qui
approche. Je ne le
vis ni ne le pense, quant à moi.
J’ai pris conscience que j’entrais en veillesse quand je
me suis senti –
courant 2011, je crois alors même que j’avais subi une
sorte de langueur
fiévreuse pendant un bon mois – libéré de quantités de
passions et de
tentations qui faute d’assouvisement m’occupaient ou
dont je redoutais pour le
calme qui m’était donné depuis notre mariage et la
naissance de notre fille,
qu’elles m’occupent et m’entravent. C’était disparu et
pourtant mes
engouements, mes désirs, ce qui fait la vivacité de la
vie, de l’existence
demeuraient. Je n’avais plus que le positif. Des
inconvénients sont depuis
apparus, la perspective de la mort, selon les tables de
longévité, selon les
projections que je peux faire de ma vie à venir
rapportées à mon passé, au
mieux une vingtaine d’années encore soit pas davantage
que les vingt ans vécus
dans une relative errance, l’erspérance d’un réemploi
d’une manière ou d’une
autre à la suite de mon exclusion de tout exercice
professionnel à pas
cinquante. La catastrophe personnelle est derrière moi,
je me suis battu, j’en
suis sorti quoique sans victoire mais sans être mort non
plus. Je me suis
marié, je suis père, tout est stable y compris notre
résidence en campagne
littorale et j’ai sans doute bien davantage de projets
que dans toute ma vie
d’avant… La mort, oui, qui s’approche, mais ce peut être
dans quelques mois ou
dans vingt ans et j’ai toujours la grâce qui demeure de
la concevoir et prévoir
comme le passage à la pléintude dont nous avons envie et
intuition, mais dont
seule la foi chrétienne produit dans une psychologie la
certitude vécue,
joyeuse.
L’âge devrait apporter la
sérénité, mais ce n’est pas
le cas : les œuvres tardives sont marquées par
l’intranquillité. Mon
œuvre si elle voit le jour en termes
d’édition, ce qui entrainerait alors la possible
renaissance de beaucoup de ce
que j’ai écrit et qui ne fut pas accueilli, plus mes
journaux, sera sereine,
j’en suis sûr, c’est même la seule chose en contenu dont
je veuille absolument
que ce soit central : récit, essai, philosophie. Mon
« intranquillité » est de ne pouvoir composer. J’écris
certes mais ce
n’est pas du bâti. Depuis deux ans, je tourne autour de
ce livre où
l’autobiographie mais sans chronologie sera le matériau
principal, dont je ne
saurai la densité et le volume qu’en écrivant.
Quand mon livre sera vraiment commencé, c’est
alors que je serai
« tranquille ». En ce sens, le titre d’un des textes
récent de
« mon » auteur : Adieu
mon
livre (2009) me correspond tout à fait. Il
faudra que je le lise.
Adieu, parce que né ?
Les deux catastrophes personnelle
et collective se
confondaient : sa
réflexion et
Fukushima. Je le vis aussi. Mon exploitation de l’âge
qui est maintenant là où
je suis, lutter contre le vieillissement, s’en servir
aussi comme outil du
désintéressement, du devoir de travailler et de produire
talonné par le temps
et aussi l’amenuisement de mes forces, de mon énergie…
coincide avec cette
pente française vers notre disparition en tant que
nous-mêmes, qu’histoire nationale,
la nôtre, et d’image, de repère pour le monde. Lutter et
produire, moi, mon
pays.
Tout écrivain a un style tardif.
Kenzaburô veut dire un style marqué par l’âge,
la fin de vie, le
dernier style. Je ne le rois pas pour moi : mon journal
d’il y a cinquante
ans est exactement de même facture que maintenant, c’est
le contenu qui a
changé en ce sens que ma prière est plus ordonné, moins
épanchée et surtout en
ce sens que mes émois sont de l’oirdre du souvenir et
plus du présent. Si la
matière s’en présente, j’en jouis mais je ne suis plus
que spectateur, mon défi
n’est plus ni de séduire ni de choisir. Il est de
construire et d’approfondir,
dans la situation où je suis et avec mes deux
partenaires décisifs : ma
femme et notre fille.
Ce livre est un récit, celui de
ma vie quotidienne
avec mon fils, Hikari, qui est handicapé mental. Je vis quant à moi et pour le présent avec
quelques personnages, ceux
qui sont durables, ma femme et notre fille, m’apprennent
et me passionnent
quotidiennement, sans cesse et ce serait aussi même si
elles n’étaient ce
qu’elle sont de sang et d’amour vis-à-vis de moi et en
moi. Marguerite très
lisible, Edith très pudique. Des moments de colère ou
des interrogations et des
coups de chagrin, chacun très brefs, notre fille et ses
arts, tous
d’architecture : dessin, saynètes écrites ou en
graphisme informatique,
chorégraphies, mimes et improvisations et nos dialogues
sur la vie, le
scolaire, le passage au collège, sa mère et leur
relation entre elles, Dieu,
les amies et les changements d’éternité et de
préférence. Cela se note et
se’prévoit même. En revanche, ma chère femme : le
dialogue toujours
imprévu, sobre, de peu de mots mais la constance de nos
affinités, de nos
communions de dilections et ses rapports sur des
rencontres, des lectures. Je
suis chargé et heureux de passionnantes réminiscences,
tout le temps ou
presque. Elle a son silence et une simplicité que je ne
cherche pas à pénétrer,
où je ne sais pas entrer, mais ni elle ni moi n’en
sommes diminués, au contraire.
– Et il y a les rencontres ou les actualités. Cette
famille en tension :
insoutenable pour elle et pour les tiers, seuls
personnages de calme et qui
sont cependant d’enjeu ou de possibles otages, les
enfants. Cet octogénaire
singulier qui retrouve goput de vivre et appétit, parce
qu’il parle à satiété
avec son voisin de lit, à la suite d’une coloscopie. Mon
tapir proche de
l’handicapé mental pas tant parce qu’il est dyslexique
que parce qu’il semble
n’avoir reçu aucune instruction primaire (il faut sans
doute des guillemets),
il est en suspension, hors programme, non programmé, et
avec comme tuteur les
programmes actuels pour le bac. Et puis quotidiennement
la pensée de ce pays,
ses dialectiques, comment fonder une nation, comment
construire un Etat,
comment d’expérience historique une personnalité peut
modeler, entraîner,
structurer ? et puis les effondrements et le désordre
s’installer mais
sans mordre sur le mental qu’avait commencé d’organiser
le règne fondateur. La
dialectique de ce pays, la dialectique du nôtre, la
chronologie de mes amours
qui est celle de ma si lente maturation mais aussi la
constance de mes
émerveillements à ces rencontres, à la beauté du corps
et de l’étreinte.
Hikari est seul dans son monde. Peut-être le suis-je dans le mien, mais
certainement je ne suis pas
un objet d’écriture. En revanche, je suis u compagnon,
ce qui impose des
devoirs et sans doute me modèle de plus en plus. Je
crois que nous ne sommes
nous-mêmes que partiellement et certainement pas
entièrement selon la version
actuelle de notre existence.
C’est simplement un être humain,
sensible à ce qu’il
perçoit. Il est l’émotion de la vie. Je retrouve en lui
l’enfant de la forêt
que j’étais dans mon petit village de Shikoku. Vécu notre fille, dès sa conception, comme un
être libre. Depuis et de
plus en plus, elle manifeste cette liberté, mais ce
n’est que ces semaines-ci
que je comprends d’une seconde manière son activité
intense, sa créativité en
tous genres artistiques et littéraires, avec aussi
l’accompagnement de ce qui
est aujourd’hui régnant : l’informatique. Tout
simplement, elle me
ressemble beaucoup, ou… je l’avais anticipée dans ma
propre enfance. Le vrai
mystère est cependant autre : comment vit-elle notre
relation fille-père
et comment la retiendra-t-elle « quand je n’y serai
plus » (formule
de mon grand-père maternel…)
Un journal qui me semble
superflu : je brûlerai
ce qui restera du mien avant de mourir. Je
ne le ferai pas. Mon cher COUVE de MURVILLE brûlant les
lettres reçues du
général de GAULLE avant sa mort : heureusement, j’en
avais pris copie
quelques semaines auparavant mais les lui avais rendues,
alors qu’il est
possible qu’il ne me les aurait pas réclamées. Je suis
document, non que le
souvenir biaise ou fausse : il est un travail, tandis
que le document est
une inspiration et aussi notre mariage avec deux
moments, celui que nous vivons
quand nous le retrouvons, celui que nous avons vécu et
avions oublié.
Le fait essentiel
pour cet écrivain
d’une autre civilisation et surtout de rayonnement
mondial (que je découvre et
comprends) est bien ce fils handicapé. Ce n’est pas cet
enfant (quinquagénaire
à présent) qui dépend de lui, mais lui au contraire qui
fait dépendre de cet
enfant. Son
évolution pourrait
constituer l’épilogue du cheminement au fil duquel ma vie
personnelle et mon
écriture se sont trouvées intrinsèquement liées. Et je
pourrai mettre un point
final à mes notes. A moins qu’elles ne se terminent
d’elles-mêmes… Correspondance
et peut-être signe direct pour
moi. J’ai déjà envisagé un livre qu’illustrera notre
fille sur la France, écrit
selon sa suggestion pendant la campagne présidentielle
de 2012. Souci du destin
et de la signification de son pays, sa réflexion sur le
Japon, la mienne sur
notre France de maintenant. Que devient-elle ? Elle
aussi
« ambigüe » comme dans le discours de Kenzaburô à
Stockholm ?
Auteur engagé ? je n’ai jamais milité pour aucun
parti. Je suis un
homme ordinaire vieillissant qui a reçu une éducation
démocratique et qui s’y
tient : c’est cela mon engagement. C’est
aussi le mien, mais la démocratie, je l’ai découverte en
comparant les
successeurs de l’homme du 18-Juin à la pratique de ce
dernier, elle n’est pas
enseignée dans notre société qui a, à bien la regarder,
sans logorrhée ni
récitation, tous les (mauvais) traits de l’Ancien Régime
sans en avoir les
vérités humaines, le sacré et même le génie (une
hérédité formée à la
conscience du devoir de continuer et de sauvegarder).
Un écrivain est quelqu’un qui
assume son époque dans
ses espoirs, se contradictions, ses drames. Oui.
Ce n’est donc que secondairement un artiste ? ou bien…
c’est un serviteur
qui a comme outil ou comme savoir-faire : la plume et
cela seulement.
Bilan de l’artiste : en tant que romancier, mon
travail est sans doute
terminé : en trois ans, j’ai écrit une soixantaine de
pages. Je n’arrive
plus à concevoir un roman, ceux
que j’ai écrits avaient leur origine et leur matériau,
leur divination
autobiographique… des personnages retiendraient-ils le
lecteur mieux que l’original,
mais celui-ci est fatiguant et vain, ne conduisant nulle
part et surtout pas à
un dénouement puisque j’ignore le mien. Vocation,
certes, mais
conclusion ?encore moins : est-ce que j’ai servi à
quelque chose
à la société ? J’en
doute. Pour ma
part, je n’en doute pas, le procès
que j’ai intenté à POMPIDOU en fidélité à DG, ma
transmission de la Mauritanie
que j’ai connue par la geste de son fondateur et toutes
les strates de la
connaissance que j’en reçois encore aujourd’hui, surtout
notre union conjugale
et familiale puisque la société commence là et aboutit
là.
Testament du
Japonais, courriels
multiples de ces « réseaux » d’alerte et de commentaire
que je reçois
quotidiennement : journal de société française pour
maintenant… ce
qui est important, c’est que les gens se réunissent
autour d’une idée.
Minuit
à peine + Fou rire avec Marguerite, après qu’elle ait
sagement et avec un
intérêt manifeste écouté ma narration rapide du livre de
Tobie. Evoquant
Kenzaburo : elle moque ses lunettes, il est vrai
étonnantes, je dis aussi
Yasunari Kawabata, sa présentation par Maman, ses livres
au titre donné en
graphisme japonais par Albin Michel. Elle l’entend comme
un prénom, en invente
donc, puis un François BERTRAND. Je propose que nous
allions voir sur Google, peut-être
existe-t-il un ? elle nous
fait demander Françoise BERTRAND et nous tombons sur la
PARIZOT québécoise, la
question pétrole là-bas et un collectif « Elan global »,
et y
demeurons en finissant sur les images associées. Rires
que nous prolongeons en
allant raconter cela à Edith, faisant toilette…
[1]
- Le Monde daté des dimanche 5 et lundi 6 avril 2015
[2]
- Danièle Sallenave . Le Monde
des 24.25 Mai 2015, p. 13
[3]
- Le Monde
daté des dimanche 20
et lundi 21 mai 2015, pp. 1 et 16
[4]
- Exode XXIV 3 à 6 ; psaume CXVI ; lettre aux Hébreux
IX 11 à
15 ; Lauda Sion, séquence ; évangile selon saint Marc XIV 12
à 26
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