Fête des pères merveilleusement
chaleureuse, cadeaux très choisis (les gloires de la France selon l’Académie
française : un personnage de notre histoire présenté par un
académicien, et cela quarante fois, belle reliure des années
50, des illustres pérennes de la coupole à notre mémoire
nationale et des oubliés – petit portrait à la façon
ancienne des miniatures que me donne d’elle notre trésor).
Jurassic world aussi réussi que le fut à son époque King
Kong, bonheur d’avoir à mon épaule ou sur mes genoux la tête
et le buste de ma fille pendant toute la projection d’un
réalisme et d’un suspense auxquels SPIELBERG nous a
habitués. Allons-nous vers des catastrophes analogues,
c’est-à-dire celles vraiment inconnues : même nos guerres
actuelles ou Fukushima après Tchernobyl sont encore du
domaine connu. Quant à notre pays, sans aucun héros ni
autorité morale alors qu’il y avait BONAPARTE et l’homme du
18-Juin, chacun auréolé par une gloire se passant de tout
plébiscite, et disponible pour l’avenir ou plutôt le
saisissant et nous le faisant saisir. Il n’y a pas même
quelque école de civisme et de prospective du genre club
Jean Moulin ou les fortes (quoique discutables) propositions
du programme commun de la gauche. Alors, l’explosion sans
discernement possible. Ou la parabole du pauvre Vincent
LAMBERT, la France qu’on débranche ?
Prier pour elle, pour nous… les
cancéreux de ces jours-ci, intimes ou proches, le « coup de
massue » du diagnostic, la thérapie qui épouvante avant
d’être pratiquée, celles et ceux qui luttent depuis des
années, et que je porte en moi… notre cher Snoopy… mon cher
beau-frère avec pire que le cancer : la solitude et le
méli-mélo d’une personnalité ne sachant pas s’affirmer, se
défiant…. Et pourtant la terre tout entière a vu la
victoire de notre Dieu…. Le Seigneur a fait connaître sa
victoire et révélé sa justice aux nations… Par son bras très
saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire… notre religion, la foi en
Dieu et elle est partagée et partageable avec tant et tant,
est une foi de victorieux, mais d’humbles victorieux car
nous ne sommes que serviteurs du dessein divin de notre
rédemption, de notre accomplissement : du sein maternel à
l’éblouissement de la vie éternelle, notre accomplissement,
oui. Cheminement du commencement à tout : à qui te
demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos.
Frère de tout vivant,
héritier de tout mort et le Christ est ressuscité aussi vrai
qu’Il mourut à telle date et de telle manière. Frères,
héritiers, on nous prend pour des inconnus et nous
sommes très connus. On nous croit mourants et nous sommes bien
vivants… On nous croit tristes et nous sommes toujours joyeux,
pauvres et nous faisons tant de riches, démunis de tout et
nous possédons tout. Alors
pourquoi – au nom de ce Christ – aller à la haine civile ou
à l’islamophobie, conférence de jeudi dernier et
manifestation de jeudi prochain [1]?
pourquoi, c’est notre rédemption, notre totale solidarité
mentale, spirituelle, affective, charnelle entre vivants,
entre « éternisables » sont encore à accomplir. Le
voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le
jour du salut [2].
Prière et larmes de ce
matin, action de grâces pour des retrouvailles hier,
téléphone, vie, histoire personnelle, que de gemmes et de
rencontres dans une vie : là sont les événements. Nous ne
sommes pas façonnés par nos projets et leurs réalisations,
nos ambitions ou nos quêtes, mais bien par ce qui nous est
donné. Et cela est toujours imprévisible et hors de nos
modèles.
[1]
- conférence donnée par
Joseph Fadelle, le 11 Juin dernier au Vincin, avec
catéchisation anti-Coran et anti-Islam en conclusion de
son parcours de converti – manifestation contre la
légalisation des procréations médicales assistées et
autres avancées bio-médicales, prévues pour se tenir à
Paris le 18 Juin prochain
[2]
- 2ème lettre de
Paul aux Corinthiens VI 1 à 10 ; psaume LXXXXVIII ;
évangile selon saint Matthieu V 38 à 42
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