Prier… pourquoi
se faire tant de souci ? Ce n’est
pas l’indifférence ou l’évasion dans le fatalisme ou le
néant artificiellement
respiré-inspiré-soufflé en nous-mêmes, selon des
sophrologies et des morales de
toutes époques. C’est la conscience de ce que nous sommes et
de ce que Dieu est et
qu’Il est pour nous… votre Père céleste les nourrit.
Vous-mêmes ne
valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Les
oiseaux du ciel ! encore que… observez comment poussent
les lis des
champs… Salomon dans toute sa gloire n’était pas habillé comme
l’un d’entre
eux… et ils ont donné
l’ultima ratio du
refus des Valois et des Français de donner le pays à la
couronne d’Edouard III
d’Angleterre. La ténacité que Dieu donne… l’énergie de ces
matins qu’Il me prodigue.
La ténacité historique de notre pays, bimillénaire. La
ténacité surprenante,
magnifique et forcément féconde à la longue et selon
l’Esprit Saint, celle de
notre pape Français, sens du moment, sens de la formule,
sens de la continuité
manifestement franciscaine. Ignace penchant vers Benoît de
Nursie, Son fils,
aujourd’hui pontife, vers François d’Assise. Un signe fort
de l’Eglise de
France, répondre devant l’opinion et nos gouvernants, de
l’accueil des migrants…
et les héberger (son patrimoine immobilier, nos édifices
chrétiens : propriété
morale des paroissiens et propriété légale de l’Etat,
l’oeuvre commune de la puissance
publique et de a charité chrétienne, au minimum) … le
prétexte ignoble de
certains pour les repousser : ce sont des musulmans… la
photo.-affiche à
la une du Monde et sans doute d’autres médias, les
couvertures argentées de
survie sur les rochers à notre frontière… le débat rouvert
sur le droit du sol…
quand les Français tolèrent qu’on (qui « on » ?) fasse de la
France, de notre pays, un pays si moche d’âme et de cœur,
cela depuis des
années, depuis le relevé par Jacques CHIRAC en 1980 des
odeurs à Orléans
jusqu’au discours « fondateur » prononcé en juillet 2010 par
Nicolas
SARKOZY… et « commenté » par Viviane REDING puis par Benoît
XVI… Nos
arrivants du sud et l’essentiel. La vie ne
vaut-elle pas plus que la nourriture ? et le corps plus
que les
vêtements ? et notre
honneur plus
que nos gestions (d’ailleurs calamiteuses). Nul ne peut
servir deux
maîtres… vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. Paul
dirait : votre âme et votre ventre, quelle référence
choisissez-vous ?Qui donc aime la vie et désire les
jours où il verra
le bonheur ? Cet
autoportrait de
Paul, l’Apôtre par excellence, le disciple certes appelé
mais au parcours et même
à la relation physique d’intimité avec le Christ, si
différents de ceux des
Douze… ces
révélations dont il s’agit
sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me
surestimer, j’ai reçu
dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour
me gifler, pour
empêcher que je me surestime. Echo et vie
de l’expérience de
Pierre, de sa
forfanterie, de son reniement et de ses dialogues avec le
Sauveur ressuscité,
les trois supplications, les trois réponses, les trois
trahisons. Avant que
le coq ait chanté trois fois… Pierre m’aimes-tu ? Et voici donc Paul. Par trois fois, j’ai prié
le Seigneur de l’écarter
de moi. Mais Il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma
puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse ». L’onction des malades… [1]
[1]
- 2ème lettre de Paul aux Corinthiens XII 1 à
10 ; psaume
XXXIV ; évangile selon saint Matthieu VI 24 à 34
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