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arie-Anne Biernacka, du diocèse de Lomza en Pologne, naît à Lipsk en
1888, au sein d’une famille chrétienne orthodoxe. À l’âge de 17 ans, en 1915,
en même temps que le reste de sa famille, elle devint catholique de rite latin.
Quand elle eut 20 ans, elle épousa, selon le rite catholique, Ludwik
Biernacki et de leur union naquirent six enfants. Après le décès de son mari,
elle alla vivre chez son fils Stanisław, vivant en harmonie avec sa
bru, partageant avec eux son expérience et démontrant à chaque instant une
grande sagesse chrétienne et un amour fraternel sans faille, ainsi qu’à leurs
enfants, ses petits-enfants.
Parmi les gens de son village, elle était connue par sa bonté et sa profonde vie religieuse.
Parmi les gens de son village, elle était connue par sa bonté et sa profonde vie religieuse.
Quand, le 1er juillet 1943, eut lieu une rafle de représailles
organisée par les autorités allemandes, on procéda à de nombreuses arrestations
et, sa belle-fille était du nombre. Alors Mariana démontra une fois encore son
amour et son courage : elle se proposa de remplacer sa belle-fille, qui
était alors enceinte, afin de sauver les la mère et l'enfant qu'elle
portait.
Ce fut là une grande preuve d’amour donnée par une dame de 55 ans qui
imitait ainsi >>> Saint Maximilien-Marie Kolbe (1894-1941), prêtre franciscain tué au camp de
Auschwitz.
L’échange fut accepté et l’innocente victime fut arrêtée et ensuite
conduite à Naumowicz, près de Grodno (actuellement en Biélorussie), où elle fut
fusillée le 13 juillet 1943.
Le 13 juin 1999, au
cours de son plus long voyage en Pologne (5-17 juin), saint Jean Paul II a
béatifié, à Varsovie, 108 martyrs polonais, victimes de la barbare persécution nazie, menée pendant
l’occupation allemande de 1939 à 1945.Le groupe est composé de :
- 3 évêques,
- 52 prêtres diocésains,
- 3 séminaristes,
- 26 prêtres religieux,
- 7 frères profès,
- 8 religieuses et
- 9 laïcs (dont Marie-Anne Biernacka).
Ils subirent des tortures, mauvais traitements, vexations et presque tous finirent leurs jours dans les camps de concentration tristement célèbres de Dachau, Auschwitz, Sutthof, Ravensbrück, Sachsenhausen. Ils furent victimes, selon les cas, de la chambre à gaz, de la décapitation, et d’autres encore furent fusillés ou massacrés à coups de botte par les gardiens des camps.
Source principale : alexandrina.balasar.free.fr (« Rév. x gpm »).
BEATA MARIANNA
BIERNACKA MARTIRE / A
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