Je
désespère d’aboutir en aucun de mes projets. Mais travailler à cela quand même.
Bonheur et vie que nous donne à chaque instant notre fille. Prier… le « happy end » pour Tobith et les siens, l’argent,
la fiancée, la vue, l’ange du Seigneur. Comme le Christ, le fils dit à son père :
Confiance, père ! l’ouverture à la foi et à l’espérance, à l’amour
aussi, est unique [1].
Le Christ et ses succès oratoires ? une énigme et la foule nombreuse l’écoutait
avec plaisir. Probablement sans
comprendre, puisqu’il s’agit de l’intrusion de Dieu dans l’histoire la plus
factuelle.
Je
reprends les textes de la messe d’aujourd’hui quoique nous ayons tout à l’heure
célébré la saint-Boniface, patron de l’Allemagne quoiqu’anglais… les Hanovre
ont « remboursé » les compatriotes de leur évangélisateur en leur
donnant une nouvelle dynastie. Donc, le fils de David et tout autant le
Seigneur de celui-ci. Ce qui en soi est un prodige bien plus intense que le
merveilleux dénouement de l’histoire de Tobie, de Sarra et de leurs parents
respectifs, ou celle de Job. Au fin fond de la difficulté et du malheur, la
main salvatrice du Seigneur. Le
Seigneur délie les enchaînés. Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le
Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège
l’étranger. D’expérience, ces heures-ci,
je vis ma totale incapacité d’ainsi remédier à ce qui peut lier autrui :
ce nœud familial et conjugal de nos amis B. alors que la solution d’amour est
la seule issue, qu’elle crève les yeux mais qu’il manque quelque chose pour que
cela se fasse. Peut-être ma propre prière pour que… et mon tapir qui a zappé,
par circonstances de vie, le cycle primaire, les mots les uns pour les autres,
les conjugaisons totalement ignorées ce qui produit une inventivité
exceptionnelle en fautes d’orthographe, une organisation de travail sans
papier, sans note que rarissime et laborieuse, sans livres ni journal et sans télévision,
velux voilé de noir. J’apprends, j’apprends autant sur les programmes, sur ces
établissements étonnants qu’on appellerait donc des « lycées expérimentaux »,
ni élèves ni maîtres, de l’auto-gestion autant pour la cuisine ou le standard
téléphonique de l’établissement que pour composer une dissertation. Et pour
moi-même, mes diverses entreprises, et plus encore mes devoirs envers qui me
sont confiées.
Lecture
entière d’une vie et de tous événements : sois la bienvenue, ma fille ! Béni soit ton Dieu
de t’avoir menée vers nous ! Béni soit ton père ! Béni soit mon fils,
Tobie et bénie-sois-tu ma fille ! Sois la bienvenue dans ta maison, sois
comblée de bénédiction et de joie. Entre
ma fille ! Chant et texte merveilleux, splendides que j’anticipais et
désirais à mon adolescence, et ai manqué, n’ai pas reçu. Pour beaucoup plus
tard après tant de traverses et du fait de tant de mes infirmités, recevoir
bien davantage : la vérité, la réalité, celles de notre mariage, à chaque
instant depuis bientôt onze ans, et qui nous reçûmes, doublon de l’enfant et de
l’Esprit dans une vie conjugale. Amen. Je veux louer le Seigneur tant que je vis, chanter mes hymnes pour mon Dieu, tant que je dure.
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