Jeudi 25 Juin 2015
Journée d’hier… quotidienne,
l’agonie et les mieux de notre chien. Nos détresses à
chacun. Dieu moins occulte, plus « transparent » et direct
que nos sociétés, leurs dirigeants : l’affaire SFR-BOUYGUES,
les montants énormes qui épongeraient plusieurs mois de
spéculation sur la Grèce et donc l’avenir de l’Europe.
L’absence de la France, le cache-sexe de nos manœuvres aux
Nations Unies à propos de la Palestine, les migrants, la
démocratie truquée avec encore plus d’interdits ou de
huis-clos alors que l’économie est gérée en mise à bas et
nivellement de toutes règles, de toutes morales et que
l’Etat, les Etats disparaissent. Expérience en soutien
scolaire du dépérissement à ses racines de notre
nationalité : la langue, la mémoire… Vivre cela, projeter et
tenter quelque remède. Prier car Dieu se donne à nous, et
nous laisse les moyens du mieux. J’en suis convaincu, je le
porte en moi. Silence et lumière de ce matin déjà avancé. –
Drame pour le cher Ousmane. Faire accepter par Solesmes une
prise en charge partielle mais pérenne en mémoire de Dom
MEUGNIOT, le moine décisif pour tant de vocations dans cette
communauté, et dans tant de vies, dont la mienne. La
« charité » ? et ses prêches… – Parabole exacte aujourd’hui,
les fondements d’une maison, le roc et le sable. On a bâti
l’Europe sur l’économie, résultat… on traficote depuis
quinze ans ce qui reste à la portée d’un gouvernement
légiférant et ne faisant plus que cela, risée et
manipulation des « intérêts », il n’est pas même au courant
des cessions et faillites d’entreprises… la maison s'est écroulée et son
écroulement a été complet [1]
Les postérités d’Abram,
celle d’avant et celle d’après l’appel. Le détail des
récits. La force de Dieu. Lorsque Jésus eut terminé ce
discours, les foules restèrent frappées de son enseignement,
car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas
comme leurs scribes.
Homélie dans une chapelle de Notre-Dame de Paris d’un évêque
émérite de Saint-Denis, il y a trente ans ou quarante ans,
messe du matin à laquelle j’assiste par hasard. Le synode
sur la famille, le pape « à la manoeuvre » (expression vulgaire - négocier
dans la difficulté, vg. avec l'Allemagne, en réalité
aucune négociation... ou animer un pays... ou envahir
l'Irak, ce n'est pas un "boulot"... mais expression chère
à NS qui aurait dû s’appliquer plus justement à ses
multiples recels de la fonction présidentielle). La vie, ses
saints et ses gredins, nous suscitons les deux espèces. Ce
n’est pas en me disant : « Seigneur ! Seigneur ! » qu’on
entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la
volonté de mon Père qui est aux cieux. Je ne dis rien, je suis
là, comme nous tous, comme notre chien nous regardant, nous
disant confiance et amour. Les mourants dans ma vie. La
dernière conversation avec « mon » moine, les derniers
instants de mon cher Frère Claude, encore plus moine, homme
de foi s’il en est, de vie spirituelle, de vie spirituelle,
même en état religieux, que l’amour … les instants encore de
ma vénérée belle-mère, ma chère femme et moi, chacun une
main, et la sensation si nette et prenante de la vie qui
prend congé avec douceur, politesse, au-delà de la
souffrance enfin révolue.
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