Saint-Brieuc, les rues du centre
désertes, sensation renforcée parce qu’elles sont piétonnes,
des gens de tous âges inspirant cette sensation de pauvreté
et de tristesse poignantes, ressource : la coquille
Saint-Jacques, mais quoi d’autres ? le bord de la mer ne
semble pas donner lieu à des sites touristiques et
balnéaires comme le Morbihan en regorge … alors ? une ville
mourante sinon morte, la cathédrale est d’ailleurs
sépulcrale d’extérieur, la préfecture années 50 ou 70, qu’y
avait-il à la place, la mairie style 1880 mais en pauvre au
regard de la somptuosité de mauvais de goût d la « nôtre ».
Seule réussite, un quartier vers l’entrée dans la ville
depuis Loudéac et Pontivy et des paysages plats, vides, pas
beaux : un ensemble de palais des congrès, de médiathèque et
une école des beaux-arts aux bâtiments considérables et très
modernes, quoique sans recherche. Quelques avenues, l’une
alternant des maisons-pavillons sans âge et quelques petits
immeubles IIIème République. N’ayant pas « fait » la
promenade de mes aimées en centre-ville, j’ai cependant
trouvé et avec intérêt (y revenir pour des photos) la
multiplicité des « tags » mais de très grandes dimensions,
et traités avec soin, de véritables fresques. à Vannes. – La
SPA briochine, le long des grèves, c’est d’ailleurs
l’appellation de la route de bord de mer, forte échancrure.
J’étais déjà venue, Très beau site, les enclos très bien
disposés, beaucoup d’espace, une entreprise se voulant
détachée des ambiances pas toujours : ainsi la SPA de
Paris, parfois scandaleuse en finances et en éthique,.
Evidence que les chiens sont très bien tenus, mais qu’ils
attendent, une vie dramatisée par l’abandon et sans doute
avant des traumatismes. Les deux chiens que nous cherchons
par dévotion au souvenir de Jean-le-bon… sont là. Le
principe de l’adoption arrêté, mais effectivement pas
raisonnable de les remmener sans préparer accueil et
adaptation. Edith et Marguerite sont passées de la réticence
à l’acquiescement Perspectives – elles aussi changeantes,
sinon multipliées – passées de deux à quatre : Zorba, de
belle prestance, genre border-collee mais en brun, encore en
forme pour ses onze ans, donc lui donner une belle fin de
vie. La chienne de quatre ans : persuader les filles de Jean
de l’adopter, elle est d’ailleurs belle, surnommée Bella par
le personnel soignant, très dessin animé, mais craintive au
possible. Et nous repérons, Marguerite : une adorable petite
beagle, qui reviendrait avec les nôtres à une forme de
famille, et surtout la voisine d’abri de Bella, une petite
caniche beige, au poil noué et humide de toutes parts, qui
supplie qu’on l’emmène : c’est ma résolution… Voilà la
journée.
Echo du « livre-événement »,
expression éculée depuis vingt ans et « servant » chaque
semaine… pauvreté des titres d’hebdomadaires. "Une" du Figaro et du Monde, celui donc de NS, même photo. de
tête seulement, le cheveu grisonnant, « ses regrets, ses
projets » et entre deux, je ne sais plus quel titre pour
faire trilogie. Le titre… le mime de l’amour et de la
consécration d’une existence : la France pour la vie… communicatuon, échos de radio.
Son regret, c’est la formule qui aura caractérisé son règne,
son comportement et son sans-gêne ou bien un manque de
contrôle, fait de l’immaturité… casse-toi, pauv’con mais au prix d’une autre
formule retenu par les commentateurs : FILLON est « monsieur
pip » parce qu’avant le conseil des ministres… Dans le trio,
AJ et NS sont également antipathiques, le premier
archi-composé et bénéficiant d’une amnésie des journalistes
plus encore que des électeurs : Novembre-Décembre 1995, puis
la raclée du printemps de 1997, le second toujours au
naturel mais détestable, et rétrospectivement totalement
vide sauf la honte du discours de Grenoble en Juillet 2010.
Il est vrai que le démantèlement de l’industrie française et
notre entrée en dépendance des capitaux arabes et étrangers
– même s’il est probable que le % reste faible mais les
opérations sont spectaculaires – ne datent pas de son
exercice pouvoir mais de l’actuel. FILLON a pour lui,
sera-ce suffisant ? de n’être pas antipathique, mais d’une
certaine manière victime. On ne sait rien de sa psyché,
alors qu’on sait tout de celle des deux autres. – Gestion du
monde, que va être la semaine prochaine en bourse ? autour
de la planète ? quels aveux chinois ? et comble ce
décrochage total de l’Europe qui devrait être vent debout
devant la catastrophe monétaire qui s’annonce, alors que
l’euro face au dollar… la FED avait anticipé en haussant ses
taux il y a un mois ou deux, en redevnant active et rompant
avec une stratégie d'immobilité depuis l'automne de 2008…
DRAGHI promet des décisions fortes qui seront prises… le 10
Mars. Ce seront de nouvelles liquidités pour les banques, du
rachat massif de leurs obligations sans qu’elles soient
contraintes de financer l’économie. Ma chère femme,
magistrale depuis vingt-deux ans que nous nous sommes
rencontrés, pour exposer en une phrase des mécanismes
complexes. En tête-à-tête avec Jean-Marcel JEANNENEY,
demandeur satisfait pleinement : son commentaire de la
« titrisation » quelques mois avec la mort du très grand
ministre, tout proche de son centenaire
Prier… dans ce qui n’est pas
désordre ni garenne en mon âme, mais certitude de ma
dépendance pour toutes suites. Ma foi ne m‘appartient pas,
je la reçois chaque jour en forme d’espérance, le dogme est
une ambiance culturelle depuis ma naissance en tout et à
chaque événement, mais la relation personnelle et l’attente
sont le fruit de l’espérance. Et l’espérance, plus encore
que la foi et la charité sont le don de Dieu. L’Ancien
Testament peut se résumer ainsi : Dieu par la révélation de
Sa sollicitude, Abraham et ensuite, et la répétition de Ses
promesses nous a donné l’espérance. Aujourd’hui s’accomplit ce passage
de l’Ecriture que vous venez d’entendre [1]. Le peuple assemblé
autour d’Esdras : solennellement et pieusement, le précédent
de nos messes paroissiales – pour la liturgie dite de la
Parole – est là. Le scribe Esdras se tenait sur une
tribune de bois, construite tout exprès. Esdras ouvrit le
livre ; toue le peuple le voyait, car il dominait l’assemblée.
Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout. Alors
Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand et tout le
peuple, levant les mains, répondit : « Amen ! Amen ! ». Puis
ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, le
visage contre terre (ce
qu’ont bien retenu nos frères en foi : les musulmans). Esdras
lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les
Lévites traduisaient, donnaient le sens et l’on pouvait
comprendre. C’est
textuellement ce que fait le Christ, achevant toute
prophétie par Lui-même… et commençant Son ministère public
dans Son village natal : Jésus referma le livre, le
rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient
les yeux fixés sur lui. Alors, il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui… » Et
c’était Isaïe : il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle
aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, aux
aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté
opprimés… Réponse de l’humanité
dont Paul rappelle qu’elle est une : c’est dans un
unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens,
esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former
un seul corps…-
Conclusion pour cette journée, pour la messe familiale et
paroissiale de tout à l’heure, pour toute notre vie : accueille
les paroles de ma bouche, le murmure de mon cœur : qu’ils
parviennent jusqu’à toi, Seigneur, mon rocher, mon défenseur !
[1]
- Néhémie VIII 2 à 10 passim ;
psaume XIX ; 1ère lettre de Paul aux
Corinthiens XII 12 à 30 ; évangile selon saint Luc I 1 à 4
& IV 14 à 21
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