jeudi 7 janvier 2016

nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier - textes du jour

Jeudi 7 Janvier 2016


 04 heures 42 + La courbe de la journée d’hier. Marguerite, scènes et distractions. Marguerite, sa facilité à composer, chansons, imitations, la conclusion imaginaire mais en rimes : la morale de la fable de la LA FONTAINE, « la cigale et la fourmi ». – Expérience : la vieillesse. Dénudée sans perspectives ni projets, pas de possibilités de s’augmenter matériellement. La veille de santé et de lucidité. La relation à autrui avec sa limite d’horloge. La relation d’amour. Et pourtant, l’intensité de la lucidité, le passé qui n’est plus contingent reste matière à exploration et à décision, son accompagnement et sa force. Le présent regardé comme non-acteur, la considération pour les successeurs, le respect de leur liberté et de leur jugement. La découverte du dialogue et de l’accompagnement. Le spirituel se perfectionne. On ne demande plus rien à Dieu que Sa compagnie. – L’expérience du déjà mort pour l’encore vivant. L’imagination de la mort, de l’instant ? ou d’un processus ? est-il possible qu’il soit conscient quoique désormais impossible à exprimer. Exprimer à soi ou aux autres ? problème d’ailleurs de l'écriture et de toute communication. De la prière même, si l’autre que Dieu-même, est souhaité en présence participative. Le long les uns des autres ? emboîtés et interdépendants ? ou la communion des saints ? et qu’est-ce ?

 
22 heures 49 + Submergé de messages, surtout de nos étudiants. Je reporte à demain mon exposition à la lumière des textes de ce jour finissant : liturgie du contraire [1] de ce déclin tant analysé, de ce tumulte et de ces cécités. L’attentat de ce matin, le trompe-l’œil no-coréen, le volume sur la préparation et la réussite de la plus grande manifestation parisienne depuis la Libération : le 11-Janvier. Assourdis, moi le premier alors que nous aimons parce que Dieu nous aime… Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. M’endormir, ma chère femme qui m’attend, m’endormir avec cette évocation : tous s’étonnaient… et puis notre fille, nos moments chaque soir quand elle n’est pas interne, son bonnet retrouvé et donc sa joie à notre revoir. Le salut de tous… ces assiégés qu’on place en famine, quelques quarante-quatre mille d’une ville syrienne dont je ne retiens pas le nom. Le KIM énième en photo d’exercice… nucléaire. Tout est toujours à côté… des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Or, ce sont celles du Christ se prophétisant Lui-même….Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Ecriture que vous venez d’entendre.


[1] - 1ère lettre de Jean IV 19 à V 4 ; psaume LXXII ; évangile selon saint Luc IV 1 à 22

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