04 heures 42 + La courbe de la journée d’hier.
Marguerite, scènes et distractions. Marguerite, sa facilité à composer, chansons,
imitations, la conclusion imaginaire mais en rimes : la morale de la fable
de la LA FONTAINE, « la cigale et la fourmi ». – Expérience : la
vieillesse. Dénudée sans perspectives ni projets, pas de possibilités de
s’augmenter matériellement. La veille de santé et de lucidité. La relation à
autrui avec sa limite d’horloge. La relation d’amour. Et pourtant, l’intensité
de la lucidité, le passé qui n’est plus contingent reste matière à exploration
et à décision, son accompagnement et sa force. Le présent regardé comme
non-acteur, la considération pour les successeurs, le respect de leur liberté
et de leur jugement. La découverte du dialogue et de l’accompagnement. Le
spirituel se perfectionne. On ne demande plus rien à Dieu que Sa compagnie. –
L’expérience du déjà mort pour l’encore vivant. L’imagination de la mort, de
l’instant ? ou d’un processus ? est-il possible qu’il soit conscient
quoique désormais impossible à exprimer. Exprimer à soi ou aux autres ?
problème d’ailleurs de l'écriture et de toute communication. De la prière même,
si l’autre que Dieu-même, est souhaité en présence participative. Le long les
uns des autres ? emboîtés et interdépendants ? ou la communion des
saints ? et qu’est-ce ?
22 heures 49
+ Submergé de messages, surtout de nos étudiants. Je reporte à demain mon
exposition à la lumière des textes de ce jour finissant : liturgie du
contraire [1] de ce déclin tant
analysé, de ce tumulte et de ces cécités. L’attentat de ce matin, le trompe-l’œil
no-coréen, le volume sur la préparation et la réussite de la plus grande
manifestation parisienne depuis la Libération : le 11-Janvier. Assourdis,
moi le premier alors que nous aimons
parce que Dieu nous aime… Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des
paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. M’endormir, ma chère femme qui m’attend, m’endormir avec cette
évocation : tous s’étonnaient… et puis notre fille, nos moments chaque
soir quand elle n’est pas interne, son bonnet retrouvé et donc sa joie à notre
revoir. Le salut de tous… ces assiégés qu’on place en famine, quelques
quarante-quatre mille d’une ville syrienne dont je ne retiens pas le nom. Le
KIM énième en photo d’exercice… nucléaire. Tout est toujours à côté… des
paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Or, ce sont celles du Christ se prophétisant Lui-même….Aujourd’hui
s’accomplit ce passage de l’Ecriture que vous venez d’entendre.
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