Prier… le paralytique descendu par le toit que l’on perce, la foi d’un groupe, la faiblesse de vue d’un autre, car le syllogisme aurait dû aboutir à la foi dans l’esprit de ces quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes… c’était d’ailleurs ce qu’attendait le Christ … pour que vous sachez que e Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre … je te le dis, lève toi, prends ton brancard et rentre dans ta maison [1]. Les détracteurs ne se disaient-ils pas en eux-mêmes : « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? ». Jésus, percevant aussitôt dans son esprit lkes raisonnements qu’ils faisaient… l’homme parfait, sa pénétration et son discernement d’autrui. L’homme souverain sur la maladie et pour sauver la nature et l’infirmité humaine. L’homme-Dieu qui a autorité pour pardonner les péchés sur la terre. Route de retour depuis Nantes, notre après-midi à YNOV et aussi, pour moi, les archives diplomatiques, toujours MCM, sn ambassade au Caire coincidant avec la dénonciation unilatérale du traité de 1936 par l’Egypte, précédent pour la crise de 1956 : France-Infos, et les dires d’un physicien, remarquable par ses travaux Olivier de LAGARDE dixit : la nature, le fonctionnement de l’univers ne postulent nullement ni quelqu’un ni quelque chose autre que l’univers-même. Sans doute, a-t-il connu un Nobel de physique, qui en fin de conversation ou de démonstration, tapotait sa poche de veston : le Coran en petit format y était, et il concluait : tout est là-dedans. Pour moi, la foi que j’ai reçue n’a pas été l’observation du monde ou l’enchainement des circonstances. Ce n’est d’ailleurs que depuis notre mariage et la naissance de notre fille, deux miracles dans ma vie, que les circonstances sont devenues une lecture constante et assurée de la présence, et surtout de la toute-puissance de Dieu. Mais le socle a été et demeure l’Ecriture que je m’approprie, le plus souvent avec joie, et la maximum de participation aux liturgies organisées par notre Eglise. Donc, Il leur annonçait la Parole, c’est-à-dire Lui-même… Le charisme, le rayonnement : évidents. L’on apprit qu’ il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte… Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil ». Deux leçons courantes dans l’Ancien Testament : les institutions, leur origine, leur esprit et le sentiment amoureux, son expression, son absolu. Le livre de Samuël sur la monarchie, pis-aller de la théocratie et qui dans son principe n’est qu’une tolérance de Dieu, qui n’a pas de préférence pour ce régime. Bien sûr, le Cantique des cantiques, mais aussi le livre d’Osée. Yahvé déchiffre la réclamation du peuple à Samuel : ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent : ils ne veulent pas que je règne sur eux. Ce soir, il me vient que Dieu n’ « est » « pour » aucune forme de gouvernement, mais bien pour le règne de l’Esprit en nous, pour un discernement collectif, une conduite collective, donc la particpation de tous. Le cœur de l’institution politique étant là, les dirigeants, les « élus » étant secondaires, de simples instruments éphémère par une délégation populaire qu’ils ne devraient jamais oublier… notre conduite à l’unisson et en toute indépendance, ce qui n’est nullement antinomique, ce qui suppose une grande marturité collective et des individus…Dieu explique à Samuel tous les abus que va commettre le régime, l’Etat, le roi. Insistance d’Israël et argument ultime, la mode, l’ambiance du temps, la dogmatique de l’époque, l’imitation. Nous serons, nous aussi, comme toutes les nations : notre roi nous gouvernera. En regard, dans chacun des drames que nous vivons nationalement : les attentats du 7 Janvier et du 13 Novembre, le macabre « résultat » d’essais cliniques depuis dimanche (non dit pendant cinq jours…), nous revendiquons notre exceptionnalité, mais en tant que victimes ! Soumis et subissant, désormais, quoiqu’il advienne. Chacun de nos débats, ces années-ci, est atterrant d’approximations, de préjugés, de défausse. Ce qui depuis ce matin se dit, en continu, sur les essais cliniques. – Tandis que dans la nuit, les deux énormes cars noirs défient la mauvaise météo. et reviennent vers nous avec les trésors que sont nos enfants. La chambre de Marguerite à ordonner et chauffer, notre disponibilité de cœur et notre écoute surtout ; qu’elle soit totale, en vrai et dans « le ressenti » de notre fille demain matin. L’horreur des accidents, le hors-piste, les avalanches, la malchance, les personnels, l'octogénaire au volant d'un transport d'enfant, un dépressif en traitement comme moniteur de ski… la Providence nous ramenant au port. Toutes semailles de la vie et la mort à l’écart.
vendredi 15 janvier 2016
pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? - textes du jour finissant
Vendredi 15 Janvier 2016
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