Le
jour levé, changeant prestement et plusieurs fois de
consistance nuageuse et
surtout de couleurs. Silence, hors nos horloges. Hier soir,
l’océan à
Bétahon : le bord de mer ou de la mer, le long de la mer, et
l’on ne dit
ni ne pense : au bord de la terre… parce qu’on n’est pas sur
la mer ?
L’eau immense et gonflée à son abord du rivage où je me tiens,
du gravier
plutôt que du sable, des traces encore de pas, très enfoncée.
La bête, un dos,
un corps immense, cloqué, granuleux, luisant : la mer, le dos
de la mer.
Mais surtout, l’horizon n’est pas la ligne d’eau et de ciel
nettement séparés,
mais comme une longue, sombre et menaçante ligne montagneuse,
distincte autant
de l’eau que de l’air. Comme un élément inconnu, brusquement
survenu et apposé
en fond du paysage, totalement changé puisque tout
l’horizontal habituel est dominé
par cette impression de vertical, de barrière. Le soleil
n’existait pas, que de
la couleur, peu, orangeâtre, rougeâtre vers le sud-est. Ce qui
dominait,
c’était cette barrière sombre.
Textes
de ce matin, déjà lus à cinq, MLP compris, mercredi soir. Les
noces à Cana, les
six jarres, l’utilisation d’autre chose, d’autres récipients
que ceux prévus
pour de la boisson : ‘Ancien et le Nouveau Testament ?
l’Ancien
accompli par le Nouveau, retrouvant sa pleine et puissante
utilité. Six cent
litres de vin, et du meilleur ? Jésus ne « signe » pas son
miracle, les serviteurs portant ce vin à l’organisateur des
festivités
n’évoquent pas celui qui leur a donné l’ordre de remplir d’eau
les énormes
récipients. C’est la Vierge qui a remarqué la catastrophe qui
allait survenir :
fête de la famille, fête des noces, Marie est au centre, Jésus
et les siens
sont invités comme sa suite. Le « déclenchement » du ministère
public
du Christ avait été l’arrestation du Précurseur.Jésus, ce
soir-là ou ce
jour-là, est comme passif, et apparemment refuse de faire quoi
que ce soit. Femme,
mon heure n’est pas encore venue. [1]Le
français n’a pas de
mot au féminin pour Monseigneur. Ce n’est donc pas préjoratif,
au contraire.
Jean commence et conclut son évangile, le ministère public,
par la même
interjection. Femme, voici ton fils. De Cana au Golgotha. Jean
l’évangéliste n’écrit
pas et ne pense pas : miracle, mais signe. Le fait est
secondaire, c’est l’appel
au discernement, à la claire vision, à la compréhension de la
réalité entière
dévoilée par le prodige qui importe : il révèle Dieu, selon Sa
toute-puissance, Sa délicatesse, car une « réception » foirée…
Notre
pitoyable actualité. Je ne raisonne plus les faits et gestes
de nos dirigeants :
ceux de l’Etat, ceux des entreprises, mais ce que le rapport
des médias apprend
comme incidemment. La lourde insistance sur le sauvetage du
climat social à Air
France parce
que vient d’y entrer comme DRH… un conseiller de VALLS, chargé
du social à
Matignon… déni absolu du syndicat des pilotes. Les drones
américains appelés à
la rescousse pour le drame qui va devenir courant :
liquidation d’anonymes,
si possible des étrangers pour frapper l’opinion mondiale et
surtout
européenne, mais l’Europe n’est donc pas capable d’une
industrie de drones,
vraiment à elle ? Le traité transatlantique dont rien n’est
dit, tout est
à huis clos, j’aimerai savoir ce que AJ en pense, qui
militait, son blog. d’alors,
contre notre réintégration de l’OTAN et qui sitôt nommé par NS
effaça et
maquilla ledit blog… traiter avec une puissance qui est en
train, par ses ONG,
de liquider l’industrie automobile européenne : VW dépouillée
du tiers de
son capital, une amende de 100 milliards… L’anglais dans le
français, une loi
TOUBON de 1992 inappliquée : le laboratoire rennais d’essais
dits
cliniques : toute la façade en anglais. Le drame, précisément,
hospitalisation
du cobaye en mort cérébrale, dimanche dernier et début de la
communication
ministérielle, les aurores de vendredi ! Seule petite braise
pour cramer l’insignifiance
qui prend toute la place : le cri de Martine AUBRY, mais
ira-t-elle jusqu’au
bout ? l’abdication du for intérieur chez la plupart de nos
politiques. Le
petit-fils de ma chère cousine, à Pékin, pour Areva. La responsabilité des
gestions LAUVERGEON connue de tout l'encadrement : des
erreurs, de l'incompétence-même malgré son parcours et ses
diplômes...Areva tellement en
faillite qu’elle ne peut plus même le licencier et qu’elle
cherche à le recaser
dans d’autres entreprises là-bas, jusqu’à économiser son
voyage retour. Notre mendicité
en capital et investissement. SAPIN qui se trompe dans le
chiffre de notre
déficit budgétaire : 70 milliards jeudi, et 80,4 vendredi.
Comment
aimer des gens censés incarner notre époque et en répondre,
quand ce sont tels
inconsistants ? caricatures de FH et de FINKELKRAUT : les
sketches télévisés
hier de Stéphane GUILLON, en rajoutant sur l’exposé vendredi
soir (France-Infos,
notre retour de Nantes) présentant les centres de rééducation
pour les rentrants
de Syrie, ou pour les repérés en fascination pour le daech…
ridicule et risible
pour toute personne ayant quelque expérience de l’enseignement
aujourd’hui du
pré-adulte si souvent inculte, immature et promis à
l’inutilité sociale et
économique du chômage. CAPRI !!! Remède : un service national
étendu
aux filles, universel, d’au moins un an, et en fait ou plutôt
un service
militaire et civique européen avec brassage et dépaysement des
jeunes. L’Europe
en esprit de défense et en cohésion mentale, secouant ses
clivages, ses
habitudes et ses cadres intellectuellement « à côté de la
plaque »…
L’horreur de nos modes, l’entrainement de nos dogmes,
témoignage sur le recrutement
et les débuts d’un top model, la ruine d’un corps et d’un
mental exactement
comme les sportifs dopés de la DDR ou du Tour de France. Nous
nous repaissons
de poison.
Comment
aimer ? l’apprentissage et le champ quotidien en famille, en
couple… et
Dieu exemplaire. L’image et la réalité des noces, la joie. Comme
un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera.
Comme la jeune
mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu. Comment ? par un renouveau.
On te
nommera d’un nom nouveau que la bouche du Seigneur dictera. Action divine et respect de
la personnalité
= liberté de chacun, Paul le précise : celui qui agit en
tout cela, c’est
l’unique et même Esprit : il distribue ses dons, comme Il le
veut, à
chacun en particulier.
[1]
- Isaïe LXII 1 à 5 ; psaume XCVI ; 1ère
lettre de
Paul aux Corinthiens XII 4 à 11 ; évangile selon saint Jean
II 1 à 11
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