Ces
expériences de moi-même ? ou plutôt de ce qu’il m’est donné en outil, en
responsabilité, en capacité mais qui est encore en deçà de moi, de ce moi, de
cette personne aimée de Dieu, faite pour L’aimer, créée pour l’éternité.
expérience de la fatigue, des jambes lourdes dans les escaliers de
« notre » école, le premier étage, cela va, le second, je le sens, le
troisième, je peine, mais je peux recommencer… un peu après. Sur ce clavier,
tout ce que je voulais d’intelligence et de cœur, hier soir, après notre dîner,
écrire à l’appui et dans le sertissement de « ma » prière
quotidienne, décalée par nos horaires très matinaux trois fois par semaine, et
je me suis endormi plusieurs fois, raide de fatigue et de sommeil sans plus
toucher l’ordinateur. Chaque matin, ce matin, la grâce de l’humilité totale,
puis … moins immédiate, celle de l’espérance, du fait ressenti en tout de ma
faiblesse physique et de la distance entre ce que je souhaite faire, produire,
entretenir… humilité devant notre nature, devant ce nous-mêmes qui nous paraît
entrave et diminution, mais qui est certainement notre chance, notre
purification, notre élan pour aimer, aller…
Dégénérescence
tellement attristante, tant elle est lamentable. Les politiques complètement
enfermés dans leur système, leur interdépendance, sans écoute et à la parole
non travaillée : les commentaires des politiques et des journalistes sur
le plan FH si « intéressé » et éculé
qu’il soit, ne sont pas des évaluations, pas une étude, pas une critique
élaborée permettant le rebond de la pensée et de l’action…, ce n’est qu’un flux
machinal, il faut avoir parlé sur… et tant de sujets, les vrais, et le
lien entre eux, qui ne sont pas traités, depuis des années… et les gouvernants
moqués, gouvernés par la communication qu’ils ne maîtrisent plus à force d’en
vouloir, moqués sur les « plateaux » de télévision, le président
moqué par l’étranger, la France moquée et raillée pour le visage qui est donnée
d’elle par le commentaire, par le gouvernement, par nos entreprises. Nos
entreprises vendues, cédées à l’étranger, en faillite… Areva…. Des
Chinois achetant le club de Sochaux… les 3.000 emplois supprimés à l’E.D.F. On
parle emploi, pas des hommes et pas du ressort de tout : l’entreprendre,
le commencer, le préserver, le continuer… L’entreprise n’est pas le lieu où
s’exerce le goût du pouvoir et de l’argent de chefs cooptés qui partiront, le
magot fait, dégagés de toute responsabilité pour la suite et pour ce qui l’a
engendré comme calamité. Il devrait être le partage entre tous grades et tous
métiers du goût pour l’entreprise pour le réalisé et pour ce qu’il y a à faire
aujourd’hui et demain. Le spirituel poussé dehors parce que le social n’est
qu’en empêtro… de très bons papiers ici et là montrant comment en une trentaine
d’années le code du travail censé être un pavé n’est plus qu’un titre, tout est
fait pour que le salariat, si l’on ne peut encore s’en passer partout, ne nuise
plus, n’écorne plus les profits… et comme l’on passe vite de ces profits à la
clé sous la porte, puisqu’il n’y a plus d’attachement des hommes (et femmes,
bien sûr, à l’entreprise. Les salariés en sont détachés de force, le patronat
quand il est coopté, est nomade, au plus juteux. – Résultats dans le monde :
1% de la population est globalement plus riche que la totalité des 99 autres.
Il fallait, il y a quelques années, 3 ou 400 personnes pour être plus riche que
je ne sais quelle proportion des misérables par centaines sinon milliers de
millions. Aujourd’hui, ce serait de l’ordre de 70. Le ridicule d’un ancien
président de la République se faisant suivre sur « le terrain »,
c’est-à-dire dans les troquets, sur les trottoirs pour « causer »
simple, le vélo d’un autre temps ou… je ne sais… tandis que quatre de ses compagnons
de mandat et de campagne perdue sont mis en examen pour fraude aux comptes
légaux… une cinquantaine de champions de tout premier rang dans le tennis…
ayant truqué des matches sur simple proposition d’inconnus dans les vestiaire,
offrant (tarif ?) 40 ou 50.000 dollars. – Que de marchands dans le temple
de l’humanité ! de la création !
Quelle
fraicheur que la prière, que le silence nous accueillant et prenant. Sondage
que je comptais faire depuis quelque temps parmi ceux auxquels, celles
auxquelles j’adresse en « Cci » la proposition – que j’essaye de
maintenir quotidienne – de partager le temps de lire par-dessus l’épaule des
évangélistes et des grands apôtres, martyrs et saints, de partager aussi ce que
je ressens quasi-physiquement de nos actualités, et d’âme ce que je
photographie… réponse : Ce mail
est bien en plus ,il est court (il s’agit de celui d’avant-hier soir, les
migrants et réfugiés) – Je sais que vous appréciez, cher M. la brièveté. il
n'y a d'ailleurs pas cinq lignes de moi. Regardez-vous en général ? ou rarement
les pièces jointes ? et lesquelles : photos ou annexes textes ? – Je
regarde en principe les photos mais rarement les textes sauf s'ils sont
très courts. Puisque vous faites un sondage,mon opinion est qu'un
mail doit être court,sinon les gens ne lisent pas. ON reçoit tellement de
mails chaque jour,souvent inutiles qu'un texte trop long décourage. Le défi que je dois relever à YNOV (ma chère
femme le vit tout autrement et pas en manière conflictuelle, elle est détendue
et réussit selon ce que je ressens de nos étudiants que nous
« avons » en commun), sans les questionner cependant… défi de
l’intelligence, du comportement, de la transmission, du retour que cette
reprise des bretelles et de l’enseignement à « mes » 72 ans : le
tout autre, une tout autre culture, des curiosités et des élans que je ne
discerne toujours pas, les 18-20 ans d’ici et de maintenant. Que de mondes dans
chaque époque ! la mienne, progressivement un îlôt, isolé dans un océan
sans doute permanent mais dont les bords en forme de continents se sont éloignés,
le mien a presque disparu. L’écrit me semble plus durable que les pyramides et
la muraille de Chine, Homère parle encore, et l’art… éternel, HUYGUE et
MALRAUX, l’œuvre immortelle d’un inconnu de tous, et de moi, hier
« sur » France 3 : Jacques JAUJARD qui sauva le Louvre, celle
qui devint l’amour de sa vie, et de cet admirable Allemand. Quand les Allemands
sont « bien », ils sont encore plus qu’admirables, une rectitude, une
fidélité, JUNGER et FM, ADENAUER et DG
Prier…
l’Esprit du Seigneur s’empara de
David à partir de ce jour-là. [1] Etre pris par Dieu,
pas une captation ni un environnement, mais un éveil fructueux, fécond, changeant
la réalité parce qu’enfin l’homme a trouvé, retrouvé, reçu le rôle qui lui
avait été imparti au premier jour. Les institutions humaines tout autres
désormais. De Saül à David. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les
hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. Eliab est éliminé de la course au sacre… il
est vrai cependant que David, le grand pécheur, l’adultère mais le chef de
bande, de guerre, l’ami intense de Jonathan fils du roi Saül, a bien belle
apparence : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, mais dans la fratrie, c’est le petit
dernier, le très peu…il reste encore le plus jeune, il est en train de
garder le troupeau. … Le Seigneur dit alors (à
Samuel qui lui aussi avait été enfant et combien remarquable…) : lève-toi,
donne-lui l’onction. C’est lui ! … Il me dira, tu es mon Père, mon Dieu,
mon roc et mon salut ! Et moi, j’en ferai mon fils aîné, le plus grand
des rois de la terre. L’ancêtre éponyme
du Rédempteur, la référence-même de Jésus dans son ministère public : n’avez-vous
jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eût faim ? David, comme Joseph et par Joseph, donnant Son
nom de famille humaine au Christ, celles et ceux qui vont à Sa rencontre, qui
crient souffrance et misère et maladie, les lépreux. Jésus, fils de David,
aie pitié de moi. De nous tous aussi… ô
notre Dieu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire