Journée, encore une, comme presque toutes dans ma vie, passionante
et variée. Cinq cent kilomètres, une dizaine de présentations à évaluer et à
noter collégialement : nos étudiants en LIM’ART et de façon plus
qu’intéressante, éléments de jugements sur les comportements l’oral et en groupe, et dynamique de notre
quintet d’enseignants : quelle que soit notre « matière » les
évaluations de nos étudiants coincident. Je reviendrai sur l’ensemble de ces
mondes si différents, qui m’ont accueilli ce jour, je n’ose dire que j’en fais
partie : la justice administrative, les mouvements sociaux en Bretagne,
cette semi-université privée émergente dont je connais peu les vrais tenants et
aboutissants. Ma chère femme mène l’enquête. Elle m’apprend aussi un nouveau
deuil. Le père d’une amie très proche. Je voudrais qu’en politique, nationale
ou locale, il y a ces estimes mutuelles, ces travaux en groupe pendant des
heures avec les fous-rires, avec le souci du bien commun, avec le respect de la
fonction qu’on exerce : le conseil des ministres devrait être cela, les
conseils du roi sous Louis XIV et Louis XV, présidés par le roi lui-même
étaient de cet ordre. Une administration des personnes, des réflexions, et des
réflexes, de l’invention en pédagogie.
Prier…
l’adultère de David, le meurtre-même qu’il organise, commandite, camoufle. Le
récit est haletant que je connais bien. Une Bethsabée déjà. Le soldat
impeccable, pas d’amusements ni de confort en temps de guerre et pendant que
ses hommes sont au combat. Enceinte à la première étreinte et Ourias, deux
nuits pour que l’enfant paraisse de lui, mais il ne s’y prête pas. Le récit est
sec, précis, la généalogie du Christ va vraiment commencer. Cette femme était très belle. Probablement légère puisqu’elle obtempère aussitôt. Elle vint chez
lui, il coucha avec elle. David,
combattant suprême (BOURGUIBA… et sa légende), David chef de guerre, David roi,
David humble et saint, David psalmiste… et David assassin, amateur de plaisir
en tous genres, même mortels à tous égards, mais un homme qui jette en
terre la semence. [1] …
Les manières, niveaux et auditoires de catéchèse : pédagogie du Christ
et ensuite. Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la
Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait
rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. L’Ancien Testament, déjà parabole pour nous,
catéchèse et théologie du péché, le pardon divin ne calme pas nos psychologies.
Nous avons, tout humainement, le sens de nos péchés, de notre péché.
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