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archives diplomatiques CADN Nantes, 12
heures 07 + La passion, comprendre, chercher, rencontre. Ce fut la lecture en
romans du moment et de la première partie du XXème siècle : ce qui faisait
alors le fonds français et européen, ce furent mes « recherches » de
la petite enfance aux compositions ministérielles pendant mes années de Sciences-Po.
jusqu’à la Mauritanie puis l’histoire contemporaine selon l’actualité et selon
la biographie d’un homme de plusieurs époques, fonctions et contextes (MCM) et
mes affectations dans une dizaine de pays étrangers, cela fut mon enseignement
sur les relations extérieures de l’Union européenne et la genèse de ses
fonctionnements, et c’est – nouvelle affectation – cette école nouveau genre et
surtout toute nouvelle génération incompréhensible selon mes propres acquis
culturels et mes habitudes de comportement, ceux d’autrui les miens.
L’implication est nécessaire, difficile à opérer, je suis en train d’y
parvenir, c’est très astreignant, c’est un défi – l’étrange et l’étranger, à un
point que je n’avais jamais expérimenté – et même, au moins en BTS, le registre
de l’émotif et de l’affectif, aide peu : j’en suis même interdit. Mais
c’est une excellente invitation à des dépaysements totaux, ceux que nous
propose une actualité, dont la compréhension et l’évaluation sont à présent
urgente et indispensable. Depuis une quinzaine d’années des événements
changeant notre pays et changeant le monde ou du moins les approches
géo-stratégiques que l’on peut pratiquer, se sont succédés de plus en plus lourd
de conséquences, de plus en amples mais selon des apparences qui les faisaient
à première vue ne pas tellement différer de ce qu’il s’était produit dans les
trente ou cinquante décennies précédentes. Seules différences : les modes,
les manières Aujourd’hui, sans doute les apparences demeurent et l’Histoire ne
semble pas fracturer mais en réalité les chemins, les sites, les concepts de
l’analyse doivent changer complètement, les repères, les ambiances, les
événements donc ne sont plus de même nature. Question ni de lieu, ni de temps,
ni même d’atavisme (« l’esprit des peuples »), question des ressorts
psychologiques des individus avant ceux des peuples, et des peuples hors le
cadre des Etats, des mémoires nationales. Ce n’est certainement pas la page
blanche, mais c’est une écriture encore inconnue, au moins pour moi, et je me
situe devant l’inconnu, en postulant cependant qu’il peut s’observer aussi bien
selon lui-même que selon nous.
« Nouvelles »…
l’Arabie saoudite, assiégée par son système philosophique et politique,
affronte une crise existentielle : son avenir économique, la baisse du
cours du pétrole et la menace d’une écologie et d’engagements climatiques enfin sérieusement pratiqués.
L’ARAMCO ouvrirait (un tout petit peu) son capital : 5%. C’était impossible
auparavant ce qui maintenait le secret sur les capacités et les réserves.
Capitalisation de 3.700 milliards, soit le produit brut allemand. Coté en
bourse, ce serait la première société du monde. – « Bruxelles »
soupçonne la France d’ententes illicites et d’atteinte à la concurrence pour la
filière bovine : les réunions organisées par le ministère de
l’Agriculture, lequel estime qu’un agriculteur sur trois ne peut survivre en
tant que tel dans les conditions économiques du moment. On voit donc la dégénérescence
du système européen : presqu’unanimement il est détesté. L’Europe au lieu
de faire du bien, fait du mal. – L’investissement étranger et les
délocalisations sans préavis ni possibilité de contester ou négocier.
Bénéficiaire de 4 ou 5 millions, carnet de commandes de quelques 20 millions,
le site le plus rentable d’un groupe américain qui annonce avant Noël sa
fermeture pour le transporter en Italie et en Chine. Cent dix salariés à la
porte. Xavier BERTRAND « à la manœuvre ». La France a perdu son industrie,
elle est depuis dix ans en train de perdre son agriculture et elle n’est pas la
puissance et l’organisation financière de l’Angleterre ou de la Suisse,
permettant de substituer les services aux deux premiers secteurs qui ont
périclité ou qu’elle pas garder et en bonne santé. – Anniversaire, la mort de
FM. Admirable compilation de dialogues avec EL KABBACH sur ce qu’est le chef de
l’Etat, comment l’être, ses devoirs. Intensité, vécu et profonde originalité de
ton et de contenu. Parvenir à me procurer cela en texte.
Ayant donné à
réfléchir à mes étudiants de LIMART sur le changement, j’ai provoqué une
question ou une observation dont je ne sais pas encore l’énoncé mais qui
devrait m’être donné par son auteur : peut-être alors un dialogue. Le
certain c’est que j’ai la sensation – et aussi la trace écrite : articles
de presse, journal – de n’avoir jamais changé de toute mon existence. Réflexes
et penchants politiques, convictions psychologiques et religieuses, foi que
j’ai reçu de toujours. Probablement parce que j’ai toujours été gratifié dans
ces réflexes, convictions et dans ma foi, gratifié, respecté, augmenté,
justifié. – Sketche, toujours cette classe d’étudiants en arts appliqués. Avoir
à rendre compte d’un livre, être évalué davantage sur la forme, la
compréhension que sur le choix. Une des élèves : pas encore choisi. Je
n’ai pas de livre. Acheter, je ne sais pas quoi acheter. J’ai brodé sur le
moment en librairie, l’ouverture au hasard, l’appétence selon quelques lignes.
Venu alors à l’imagination d’un roman, l’élève rendrait compte d’un écrit
personne qu’elle aurait été amené à composer pour pouvoir dire quelque chose,
etc… Même registre, conforter dans son dessein mais pas sa méthode puisqu’elle
est en panne, une autre élève m’ayant soumis spontanément le premier chapitre
d’un récit de science-fiction.
Ma chère
femme donnant maintenant quatre heures dans notre même école YNOV à ce
« public » si peu perméable. Méthodique, de l’autorité, notant à
mesure, ayant pris connaissance des fiches personnelles qu’elle leur a fait
remplir : j’admire. L’ensemble des collègues peinant à faire abandonner aux élèves, pendant leurs deux heures
respectives d’enseignement, tout ordinateur, tablette ou portable. Marguerite :
enthousiasme et tension à la veille de sa semaine de ski aux Orres, mais début
de la manifestation d’un atavisme désastreux : les pertes d’objet (mon
travers). L’ « oreiller bleu », premier en date et ultime
vestige-fossile-fétiche de sa toute petite enfance, et le chargeur de son
portable : introuvables du lundi matin au mardi soir, cherchés là où elle
puis nous croyions que… finalement, suggestion de ma chère femme. Au sortir de
ses cours de danse, un ravissant bonnet, finalement retrouvé vingt-quatre
heures ensuite par la chère professeure. – Décisif en politique et peut-être en
conduite de vie personnelle : sortir des quadratures de cercle ou des
dogmatiques, se donnant ou redonnant de l’espace. L’évaluation des dernières
années du régime fondateur en Mauritanie, selon les principaux co-équipiers de
MoD. FH actuellement et le jeu peut-être subtil mené par Christiane
TAUBIRA : l’avait-il consultée sur ce point-là de son discours au
Congrès ?
Prier à la
suite de ces façons de mise en ordre, me libérant et me « vidant »,
recevoir ainsi la disponibilité intérieure et le calme physique… l’Esprit est la vérité… vous avez la vie éternelle,
vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu. [1] De la venue des
« rois » mages, de leur adoration d’un nouveau né à cette
appropriation des Ecritures par le Christ inaugurant Son ministère public,
puisque celles-ci ont comme dialectique de L’annoncer, à la multiplication, à
la marche sur les eaux, aux guérisons extraordinaires (« Je le veux,
sois purifié ». A l’instant-même, la lèpre le quitta) Jésus signifie et dit Sa souveraineté. Mais pas encore Son identité.
Il est un phénomène : de plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes
foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais le Messie, c’est sujet à interrogation
… mais le Fils de Dieu ? le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend
à son Fils. La sanction et la
gratification de la foi sont la vie éternelle.
Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle,
et cette vie est dans son Fils. Quant au
Christ Lui-même, Dieu parmi nous, c’est à celui qu’Il vient de guérir – et
c’est Son œuvre constante en nous – qu’Il confie la transmission du témoignage,
c’est celui-là qu’Il envoie témoigner : va plutôt te montrer au
prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera
pour tous un témoignage. Le
« surnaturel » est naturel, c’est la nature de Dieu en nous. Nous
acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus
de valeur, puisque le témoignage de Dieu, c’est celui qu’Il rend à son Fils. La
force probante d’un témoignage selon son objet, son affectation, sa fonction et
non seul la personne qui le rend ou son mode d’expression.
Ravitaillement
de la ville de quelques 50.000 habitants : c’est en Syrie, assiégée depuis
plusieurs année, on meurt de famine. Des feuilles d’arbres bouillies, de l’eau
salée. Organisation telle que l’on ne pourra livrer que dans plusieurs jours,
pas de pont aérien ni de parachutage. – Le cher Olivier B. : notules des
dernières heures [2]
Mais lui, se retirait dans les endroits déserts, et il
priait.
[1] - 1ère lettre de Jean V 5 à 13 ; psaume CXLVII ;
évangile selon saint Luc V 12 à 16
[2] - Le 08/01/2016 09:47, Olivier BRISSON a
écrit :
Le Rapporteur Spécial des
Nations Unies sur la situation des Droits de l’Homme dans les Territoires
palestiniens occupés a démissionné début 2016 car…
…entré en fonctions en Juin
2014, il n’avait jamais été autorisé par Israël à y entrer…
Le 06/01/2016
Plus de police que de Justice
dans les nouvelles mesures du Gouvernement.
Laissons le bénéfice du doute
à cette équipe là…mais quid des suivantes ?
Le 07/01/2016
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