samedi 30 janvier 2016

passons sur l'autre rive... le Seigneur a passé sur ton péché - textes du jour

Samedi 30 Janvier 2016

                         La pluie, le ciel comme un linceul, le silence, à peine la présence très ténue d’un vent qui donne frémissement aux arbustes et aux branches les plus fines de nos vieux chênes, les chèvres n’aiment pas cette humidité. Prise de rythme sur conseil : le sacrement de réconciliation ou la confession pour davantage de discernement, chaque moi. Le Magnificat, satisfaction que demande le plus souvent MLP. Les indications de notre conscience, notre résistance, « faire » des sacrifices, en fait le sacrifice est de soi, il n’est pas un paquet ou un geste ou un fait pour la plupart des moments de nos vies et pour la plupart de nous. Mais il y a ou il y a eu des moments où si j’avais compté absolument sur Dieu, j’aurais pris un autre chemin, celui dont je n’avais pas la force. Passons sur l’autre rive [1]. Oui, pédagogie du péché, l’accepter tel qu’il nous a entravés et diminués, c’est continuer même avec perte. Parabole de David qui continue. David dit à Nathan (la parabole du pauvre à l’unique brebis, une toute petite, qu’il avait achetée, il la nourrissait, et elle grandissait chez lui au milieu de ses fils ; elle mangeait de son pain, buvait de sa coupe, elle dormait dans ses bras : elle était comme sa fille: « J’ai péché contre le Seigneur ! ». Nathan lui répondit : « Le Seigneur a passé sur ton péché, tu ne mourras pas. Cependant, parce que tu as bafoué le Seigneur, le fils que tu viens d’avoir mourra ». Notre responsabilité, ce que nous causons. David implora Dieu pour le petit enfant. Rien n’y fit , miséricorde ? et mystère ! Moi-même… notre dialogue hier soir avec ma chère femme sur le sacrement, sur le péché, sur ce que j’avoue. Prescription ? non, jamais, mais pardon : oui. Oubli ? non. Miséricorde ? oui. Vie éternelle pour tous les : avortés, les assassinés, les assassins, celles et ceux qui n’ont pas fait confiance au carrefour….  Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » … Lui, dormait sur le coussin à l’arrière. Les indifférences apparentes de Dieu… Maître, nous sommes perdus ; cela te ne fait rien ? »…  Craquer entre les mains de Dieu nous donnant conscience et capacité à Le choisir, encore et toujours.


[1] - 2ème Samuel XII 1 à 17 ; psaume LI ; évangile selon saint Marc IV 35 à 41

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