Les documents
électoraux arrivés seulement hier. Plongé sans l’avoir prévu dans les problèmes
de pédagogie chez nous : l’an dernier, par un soutien scolaire à un dyslexique,
fiasco total, entêtement impérial de l’audodidacte, enfermement dans un
auto-enseignement par petits groupes plus ou moins veillés par des enseignants
professionnels. Et depuis trois mois, ces trois groupes en université
« libre », commençante à Nantes, avec une bonne étude de marché sur
les besoins soit en recalés du BTS (informatique) soit en métiers de
communications et d’arts graphiques avec applications en informatique et
numérique, je suis dans le vertige d’une indéfinition de la culture générale par
le contenu qu’elle avait couramment, sans doute depuis des siècles : des
savoirs. Aujourd’hui, ce serait des comportements suscités par la mise à portée
de chaque individu de médias, conçus surtout pour les jeux et épreuves de soi.
– Comme pour la bio-éthique ou les structures sociales abolissant
les « frontières » de la vie privée, il apparaît que le mode de
recrutement et de formation de nos représentants et de nos gouvernants :
la classe politique, ne sont pas à la mesure d’enjeux immenses comme ceux-là.
Pour l’éducation, c’est criant. Nous avons nos hémorragies, notre saignée à
blanc en patrimoine industriel et donc à terme en patrimoine technologique. Il
s’y ajoute, je le découvre avec effroi, ces semaines-ci, l’hémorragie du mental
et de l’intellect de nos jeunes, ou s’il doit s’agir d’une toute autre culture,
de toutes autres intelligences pour un monde totalement nouveau – précisément
mondialisé – quoiqu’il subsiste et triomphe la misère, l’esclavage et la
corruption, tous les accaparements imaginables… alors la fin des Etats-nations,
déjà privés de tous moyens et de tous champs de décision intellectuellement
libres, qui n’ont plus bientôt de populations voulant et vivant les liens
nationaux et sociaux : c'est en tout cas le sort français. Comment d’abord comprendre ces ensembles, les évaluer, en
accepter et utiliser ce qui y est positif, et comment remédier à ce qui est
corrosif. – Mémoire festive d’un successeur de Don Bosco.
L’éducation-transmission, l’éducation-évangélisations, l’éducation instaurant
et irriguant l’égalité des chances et le régime républicain (notre effort à la
fin du XIXème siècle)… aujourd’hui, quoi ? l’éducation en finalité et
l’éducation en moyens. Je suis inquiet et pourtant la piste est évidemment
d’entrer dans la langue, l’esprit et les problématiques de la nouvelle générale.
Aux clivages sociaux, aux différences ethniques, aux handicaps ou avantages
géographiques, s’ajoute donc – décisivement – les discontinuités entre
générations au point que ce sont des pays, des planètes totalement différents.
Et mutuellement indifférents, pas antagonistes…
Prier dans ce brouillard et
l’effusion d’interrogations angoissantes parce que si difficiles à résoudre. A l’appel de ton cri, le Seigneur te fera grâce. Dès qu’il t’aura
entendu, il te répondra. Et voici mon
« sujet », presque traité, putativement au moins. Le Seigneur te
donnera du pain dans la détresse, et de l’eau dans l’épreuve (trouver de l’aide pour que je puisse
continuer d’aider le cher Ousmane, une vie actuellement comme celle jouée par
Daniel AUTEUIL dans Manon des sources,
puiser l’eau pour de maigres cultures, des légumes dans le sud mauritanien,
menacés par la divgation des animaux et évidemment la sécheresse…). Celui
qui t’instruit ne se dérobera plus et tes yeux le verront. Voilà pour moi et ma vie, en comportement et en réduction des
interrogations. Tes oreilles entendront derrière toi une parole :
« Voici le chemin, prends-le ! » Le discernement pour tout parcours, pour toute vie. Et à nouveau la
promesse pour le pauvre, pour le « basique du quotidien », pour
mon cher Ousmane, et une immense partie de l’humanité, à laquelle la COP21 ne
s‘est encore nullement adressée, parce que les chefs… n’ont pas la moindre
expérience ni même idée du vécu de leurs contemporains : ils ne savent que
monter en scène, des années de brigue et ensuite un peu de temps, la durée de
leur mandat s’ils sont démocrates, se cramponner au micro… le Seigneur te
donnera la pluie pour la semence que tu auras jetée en terre, et le pain que
produira la terre sera riche et nourrissant. Ton bétail ira paître, ce jour-là,
sur de vastes pâturages. Les bœufs et les ânes qui travaillent dans les champs
mangeront un fourrage salé, étalé avec la pelle et la fourche. Sur toute haute
montagne, sur toute colline élevée couleront des ruisseaux… [1] Commentaire du Christ, la mission, le
partage, vraiment le ressenti commun, la communion dans l’amour pour le travail
ensemble, intensément. Notre devoir surtout si – lucidement – nous devons
reconnaître avoir beaucoup reçu et peu donné. Voyant les foules, Jésus fut
saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues
comme des brebis sans berger…. Vous avez reçu gratuitement : donnez
gratuitement.
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