Les levers du
jour, les encres fines sur fond blafard : les branches nues de nos arbres,
la demi-lune à l’ouest avec le demi-éclairement qui se nuance à l’est, un rai
blanc paraphant le tout : un avion. On disait « de mon
temps » : à réaction. Echange sur Star wars avec la famille d’Emma après que celle-ci ait
passé la journée d’hier avec Marguerite : Atlantis à
Nantes, le désert en début de matinée, la foule ensuite. [1] – Les
notules de mon cher Olivier B. [2]
Prier… l’anniversaire de mon cher aîné, nos dix ans
de différence, son enfance cairote et la mienne dans les guerres coloniales et
l’instabilité gouvernementale, nous ont constamment unis. Il a été mon modèle
de ce qu’est une maturité, de ce que sont des concours, un mariage, la
paternité, la responsabilité familiale, il demeure celui de toute ma fratrie le
plus disponible et le plus gratifiant. Vivre quelques jours par an seul avec
lui devient une retraite spirituelle en même temps qu’un récit à deux voies de
nos racines, de nos ascendances et de la complémentarité de nos regards sur
nous-mêmes et sur l’existence. Maintenant, son courage de se restreindre en
habitat et en matériel, de vendre les donations entre vifs, de tout mettre au
net. Comment a-t-il pu vivre son veuvage depuis vinbgt-six ans, le deuil de son
si séduisant et présent « petit dernier », je ne sais, je ne l’aurais
pu. Prier pour lui et avec lui… allez
dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! ». Le monde,
inébranlable, tient bon. Il gouverne les peuples avec droiture. Savoir, recevoir de le vivre. Diagnostic de
Jean l’évangéliste : tout ce qu’il y a dans le monde (les ambivalences de beaucoup de termes dans
nos Ecritures) – la convoitise de la chair, la convoitise des yeux,
l’arrogance de la richesse -, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde.
Or, le monde passe, et sa convoitise avec lui. Mais celui qui fait la volonté
de Dieu demeure pour toujours. [3] La conduite de la Sainte Famille et
particulièrement de Jésus, les prescriptions à accomplir, autant de
rencontres au Temple : Anne et Syméon pour la présentation de l’enfant,
les docteurs de la Loi à ses douze ans… le Temple, décisif pour le procès à
mort… destruction, symbolique… et pour la suite historique d’Israël. Mais à
chaque fois… ils retournèrent en Galilée, leur ville. Cependant l’enfant
grandissait, se développait, et se replissait de sagesse. Et la grâce de Dieu
reposait sur lui… le retour de la
Présentation… et après l’épisode, un
temps dramatique, Jésus introuvable dans la file des marcheurs au retour de
Jérusalem, puis retrouver dans une situation étonnante pour ses parents,
naturelle pour Lui, à tous les sens de ce terme : il redescendit alors
avec eux et revint à Nazareth… il croissait en sagesse, en taille et en grâce
devant Dieu et devant les hommes [4] Simplicité de l’existence humaine ! Celui
qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours. C’est l’envers de la posture mentale et spirituelle de l’Islam :
rien n’arrive que Dieu ne l’ait voulu… si Dieu le veut… soit, mais la liberté
et surtout l’action, la participation humaines qui exprime cette liberté, et
fondamentalement cet extraordinaire mystère : la toute-puissance et
l’éternité du Créateur mariées à jamais avec la liberté et la mortalité de la
créature. Mystère qui se résout avec l’Incarnation du Fils de Dieu et notre
adoption par rédemption. Rédemption suppose toute puissance divine et constat
d’une liberté humaine, peut-être, sans doute fautive et lacunaire, mais
liberté. Dieu nous aime et nous veille : libres, responsables, encore plus
des autres aimés de nous ou non, que de nous-mêmes. Vous êtes forts, la
parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais. Ce qui fait revenir à l’interrogation que je
crois fondamentale, fondatrice et surtout explicative de notre époque en
général et de ma fin de vie terrestre en particulier : le péché ?
qu’est-ce ? Sans le vivre ni le comprendre, comment pleinement assumer ma
liberté. Et le Mauvais ? le mal ? Satan ? certes, le
grouillement des pensées mortifères, criminelles, folles en chacune de nos
âmes, comme rongées par la pire vermine… mais aussi et finalement la visitation
divine, nos élans vers Dieu, nos pulsions d’amour, de tendresse et – avec
l’aide de Dieu – notre esprit de dévouement, de sacrifice. Les saints…
[1] - Le 29 déc. 2015 21:29,
"Bertrand Fessard de Foucault" <b.fdef@wanadoo.fr>
a écrit :
En attendant
vos commentaires ou appréciations - personnels ou/familiaux - sur Star wars...
et vous souhaitant à tous une bonne fin de soirée.
et vous souhaitant à tous une bonne fin de soirée.
Le 29/12/2015 22:41, Hervé a écrit :
Bonsoir
Bertrand,
Voilà
star wars 7 est terminé !
Assez content de ce numéro, qui est dans la logique des 4, 5 et 6 (les plus vieux, quand j'étais enfant!) que des derniers 1,2 et 3.
La saga star wars était, à l'origine, précurseur pour les effets spéciaux (fin des années 70) et les 4, 5 et 6 (années 2000) trop "numérique" pour porter l'histoire.
Chloé, qui est une connaisseuse de la série à adoré !
Assez content de ce numéro, qui est dans la logique des 4, 5 et 6 (les plus vieux, quand j'étais enfant!) que des derniers 1,2 et 3.
La saga star wars était, à l'origine, précurseur pour les effets spéciaux (fin des années 70) et les 4, 5 et 6 (années 2000) trop "numérique" pour porter l'histoire.
Chloé, qui est une connaisseuse de la série à adoré !
Bonne
soirée et merci pour Emma
Hervé
Le 30 déc. 2015 08:55, "Bertrand Fessard de
Foucault" <b.fdef@wanadoo.fr>
a écrit :
Voici mes notes de journal pour le samedi 26. J'y suis allé à Damgan, où il y a des abonnements pour adultes : vraiment donnés.
Marguerite n'avait pas voulu y aller.
Bonne journée, chers tous.
Voici mes notes de journal pour le samedi 26. J'y suis allé à Damgan, où il y a des abonnements pour adultes : vraiment donnés.
Marguerite n'avait pas voulu y aller.
Bonne journée, chers tous.
Hier
après-midi, un navet : Star wars,
nouvelle version. Le « remake » pour être passable, vingt ou trente
ans après les premiers épisodes qui avaient opéré une percée dans le public et
le cinéma-fantasia, quoique déjà de bien moindre ingéniosité que 2001, odyssée de l’espace,
supposait ou un tout nouveau scenario et/ou des « effets spéciaux »
grandioses dont la cinquième dimension
ou jurassic world, naguère ou
maintenant nous ont donné la démonstration. Au lieu de cela, on a moins bien à
tous les points de vue : on recommence l’ « empire » devenu
« premier ordre », on inverse le « suspense »du fils et du
père ennemis, on n’introduit guère qu’un personnage virtuel qui serait le
« suprême leader » et dont rien n’est exposé que le gigantisme et
l’immatérialité, la « force » est toujours évoquée, les
robots-maquettes sont doublés (une petite sphère à tête également sphérique
joue le rôle important mais retrouve le chien-robot des premiers épisodes).
Enfin, les jeux d’acteurs sont puérils, les aveux d’amour par grimaces et
lèvres pincés des héros vieillis, les mimiques américaines faisant entendre les
engrenages de l’émotion et de la pensée… qu’il s’agisse de la guerre du Vietnam
ou des remises de décoration par BUSH junior. Quant aux voyages dans l’espace,
ils sont simplifiés à un jeu de perspectives pour le « subliminique »
qui a cinquante ou cent ans, et les exo-planètes sentent la maquette sans aucun
détail pour les abords ou les départs… les courses-poursuites sur le modèle
sauts d’obstacles dans le Grand canyon sont archi-vus. Des possibilités n’ont
pas été explorées : les habitants multi-ethniques des villages pourraient
donner des aventures à la Laureline et Valerian en BDs, les monstres à bord
d’un des petits vaisseaux spatiaux, genre poulpes géants de Jules VERNE. Raté
donc… un beau scenario de saga serait le cycle, trois volumes d’AZIMOV : Fondation découverts par Maman
au milieu des années 60… Avec sagesse, Marguerite ne nous avait pas suivis. Je
voulais y aller « pour voir » puisque tout le monde allait en parler
ou en parlent avec des mises en place d’albums, de jouets et de maquettes à
profusion dans les grandes surfaces et qu’en thèmes d’actualité, « le
retour de la force » a aussitôt distrait des régionales et de ce que
celles-ci signifient pour le pays : l’impasse.
Pour Valls, une partie de la
Gauche s’égare au nom de grandes valeurs..
Lui, reste « à
droite » dans ses bottes…
Le 28/12/2015
L’Arabie Saoudite a ses
comptes dans le rouge. Dans la semaine qui suit , Daech perd du terrain en
Irak.
A défaut d’y voir un lien,
apprécions en les conséquences…
Le 29/12/2015
L’homme de Cro Magnon qui
vivait dans la grotte Chauvet en Ardèche n’était pas blond…
Non seulement il a laissé des
migrants le rejoindre , mais il a accepté qu’ils soient différents…
Le 30/12/2015
[3] - 1ère lettre de Jean II 12 à 17 ; psaume XCVI ;
évangile selon saint Luc II 36 à 40
[4] - Luc ibid. II 51 & 52
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