Lundi 14 décembre 2015
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Prier … [1] par quelle autorité fais-tu cela ? et qui t’a
donné cette autorité ? Cette
conception et cette habitude si courante, humaine et ras de terre :
personne ne vaudrait par soi-même et par ce qu’il accomplit. Il faut des
papiers, des diplômes, un mandat, même si – à l’expérience, ainsi de nos jours
au moins en politique, sinon au jeu des chaises musiciennes pour la direction
de nos grandes entreprises – ce système fiasco. L’autorité née (cf. MAURRAS,
vg. DG). Donc, le Christ est impossible. Ce qu’Il fait est divin, ne peut être
que de Dieu. Or, Il n’est pas Dieu, parce qu’évidemment homme Il ne peut être
Dieu. Donc, Il n’est pas Dieu, Il blasphème et mérite la mort. Jésus
« botte en touche » : à mon tour, je vais vous poser une
question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi,
par quelle autorité je fais cela : le bapt^me de Jean d’où
venait-il ? … Ils répondirent : « nous ne savons pas », après avoir examiné entre eux toutes les
réponses possibles. C’est l’aveu, même en logique, ils ne sont pas forts, or
c’est leur seul « fort » en sus de la position hiérarchique, de leur
jeu de rôles et de leur possession d‘état. Si nous disons… il va nous dire…
et si vous disons…nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un
prophète…. Levant les yeux, le prophète
païen Balaam vit Israël qui campait, rangé par tribus. Il avait été chargé d’une malédiction, mais tout au contraire le voyant
assure. Ce héros, je le vois – mais pas pour maintenant – je l’aperçois –
mais pas de près : un astre se lève issu de Jacob, un sceptre se dresse,
issu d’Israël. Tandis qu’entre eux,
encore pendant notre messe dominicale hier et à « la sortie », les
hommes s’administrent avec constante, bien souvent, un contre-témoignage de ce
qu’ils viennent de chanter ou professent, tandis que le néant m’accueille
parfois à mon réveil, voici que fidèlement la foi qui m’est donnée me reprend,
me rend la vie et l’amour dont je suis entouré par mes aimées notamment, par
d’autres aussi, je le crois et le vis avec émotion souvent aussi, me réintègre
dans le mouvement de la certitude et de l’espérance,
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