Prier…plus
que la confiance, l’appel, le cri… à
l’heure de notre mort, amen ! ressentie
parfois si proche de maintenant. L’amour
mutuel : il nous sauve. Il n’est durablement possible, il n’atteint sa
perfection pour chacun et vis-à-vis de chacun qu’en Dieu, implicitement ou
explicitement. Jean l’évangéliste met sur le chemin sans tout en dire [1]. En celui qui
garde sa parole (celle du Christ),
l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons
que nous sommes en Lui. Est-il besoin de
« savoir » ?de quel amour s’agit-il ? l’amour de Dieu,
l’amour du frère au sens du prochain, sans doute : celui qui déclare
être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère, est dans les
ténèbres jusqu’à maintenant. Mais l’amour
plus particulier, total. Nos aimés de cœur, de sang ? et alors les autres
que nous, et non les autres qu’eux… Sans doute l’amour est un et est-il le
fruit et le moyen de notre union à Dieu, c’est-à-dire de notre pleine
existence, de notre éternité aussi. L’apparition de Syméon et ses dires au
Temple sont plus limpides : l’inspiration du Saint-Esprit, la prière de
louange et de reconnaissance, la lucidité surnaturelle faisant embrassant d’un
seul regard toute l’histoire humaine, toute celle du salut, et immédiatement
celle de l’enfant et de sa mère. Sous l’action de l’Esprit Saint, Syméon
vint au Temple… reçut l’enfant dans ses bras et il bénit Dieu… mes yeux ont vu
le salut que tu préparais à la face des peuples… Il sera un signe de
contradiction – et toi, (la Vierge Marie)
et ton âme sera traversée d’un glaive. Au
fond, les deux textes ont pour enseignement analogue : la lumière qui
se révèle aux nations et dans laquelle
nous devons marcher comme Jésus lui-même a marché.
La prière, ma
prière celle de tant d’autres peut alors commencé sans un mot ni même une
pensée. Alors aussi le sérieux de la prière, la vérité de l’espérance font
cette lumière : il sera un signe
de contradiction… quelle est cette
contradiction dans ma vie, quel est le chemin pour vivre et avancer dans cette
confiance et cette espérance, dans cette « imitation » du Christ, tel
qu’il nous est donné de Le connaître par l’incarnation du Fils de Dieu. La
rédemption, Son œuvre, mais notre adhésion à Lui, telle qu’elle nous est inspirée,
est la nôtre. En être pris. Ce matin, brouillard, gris nuageux et fond
lumineux.
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