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wikipédia à jour au 3 janvier 2017Geneviève de Paris
Sommaire
HistoireFille unique de Severus, probablement un Franc romanisé2, et de Geroncia d’origine grecque[précision nécessaire], elle aurait hérité en tant que fille unique de la charge de membre du conseil municipal (curia) détenue par son père3,4, charge qu’elle aurait exercée tout d’abord à Nanterre, puis à Paris après son installation dans cette ville chez une « marraine » influente3,5. Elle se voue très jeune à Dieu et est remarquée par saint Germain d'Auxerre et saint Loup de Troyes, qui passent par Nanterre en 429 (voir l’histoire de l’Église Saint-Germain-de-Charonne), à l'occasion de leur voyage vers la province romaine de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle)6. Elle mène une vie consacrée et ascétique, probablement dès ses seize ans.Selon la tradition, lors du siège de Paris en 451, grâce à sa force de caractère, Geneviève, qui n’a que 28 ans, convainc les habitants de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns. Elle encourage les Parisiens à résister à l’invasion par les paroles célèbres : « Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. » De fait, Attila évita Lutèce (Paris). Une autre hypothèse controversée prétend qu'elle aurait averti l'envahisseur d'une épidémie de choléra sévissant dans la région. Enfin, par ses liens avec les Francs, intégrés au dispositif romain, elle aurait pu savoir qu'Attila voulait s'attaquer d'abord aux Wisigoths en Aquitaine, et ne voulait sans doute pas perdre du temps devant Paris. Dans tous les cas, le plus important était d'empêcher les Parisiens de risquer leur vie en fuyant. En 465, elle s'oppose à Childéric Ier7, qui entreprend le siège de Paris, en parvenant à ravitailler plusieurs fois la ville, forçant alors le blocus. Elle fait bâtir une église sur l'emplacement du tombeau de saint Denis, premier évêque de Lutèce. Elle convainc également Clovis, dont elle a toujours été une partisane, de faire ériger une église dédiée aux saints Pierre et Paul sur le mons Lucotitius (qui porte aujourd'hui le nom de montagne Sainte-Geneviève), dans le Ve arrondissement de Paris, au cœur du Quartier latin. Elle meurt en 512, à l'âge de 89 ans, dans l'ermitage de Paris, et est enterrée dans cette même église aux côtés de Clovis et rejointe plus tard par la reine Clotilde, ses plus célèbres disciples. L'église est d'abord confiée à des bénédictins, puis à des chanoines séculiers : c'est l'Abbaye Sainte-Geneviève de Paris, dont le clocher est encore visible dans l'enceinte du lycée Henri-IV (ce clocher est connu sous le nom de "Tour Clovis"). Sainte patronne de Paris et du diocèse de Nanterre, Geneviève est fêtée le 3 janvier. La Gendarmerie nationale1, dont elle est également la sainte patronne, la fête, quant à elle, le 26 novembre, date du « Miracle des ardents » : en rapport avec l'intoxication par le seigle qui sévit à Paris en 11308,9. Elle a une homonyme : sainte Geneviève de Loqueffret, une sainte bretonne que l'on fête aussi le 3 janvier comme son illustre patronne. Elle est invoquée pour les règles abondantes ou les périodes menstruelles prolongées chez la jeune fille vierge. Châsse de sainte Geneviève
Châsse de sainte
Geneviève dans l’église Saint-Étienne-du-Mont.
Sarcophage de
sainte Geneviève dans l’église Saint-Étienne-du-Mont.
Aujourd’hui, la châsse est honorée dans l’église Saint-Étienne-du-Mont, près
du Panthéon.Le tombeau de sainte Geneviève fut placé au départ auprès de celui de Clovis (on le suppose) dans la crypte de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul, construite par le roi des Francs. La châsse fut évacuée vers Draveil lors de la première invasion des Normands en 845. Elle y resta jusqu’en 853. Lors d’une nouvelle tentative des Normands pour prendre Paris, les habitants de la Cité allèrent chercher la châsse et les moines allèrent la porter aux points où le combat était le plus difficile. Cette action revigora le courage des combattants, et Paris ne fut pas pris. Le 8 novembre 1793, la châsse de la sainte fut transportée à la Monnaie, et le Conseil Général de Paris, décida de brûler la nuit même, en place de Grève, le reliquaire ainsi que les reliques de la sainte qui s’y trouvaient1,10. La nouvelle châsse contient quelques reliques (un avant-bras et quelques phalanges) qui avaient été envoyées dans d’autres sanctuaires avant la Révolution et qui ont ainsi pu être préservées des destructions1. Iconographie
Sainte Geneviève
dans la série des Reines de France et Femmes
illustres du jardin du Luxembourg.
Jusqu'au XVIe siècle, Geneviève est représentée vêtue d'une
robe de jeune fille noble, tenant à la main un cierge qu'un démon essaie
d'éteindre (en souvenir de la construction de la première basilique de Saint-Denis, dont elle
visitait le chantier, de nuit, avec ses compagnons). À la fin du XVe siècle,
elle est représentée en jeune bergère entourée de moutons, peut-être par
confusion avec Jeanne d'Arc et les représentations de vierges pastourelles.Au XIXe siècle, Pierre Puvis de Chavannes consacre un cycle de peintures à l'enfance de Geneviève (1874) au Panthéon de Paris. En 1928, Paul Landowski réalise une statue de sainte Geneviève pour le pont de la Tournelle, qui traverse la Seine à Paris. Littérature
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Plusieurs œuvres littéraires évoquent le personnage ou la vie de sainte
Geneviève :
Notes et références
Voir aussi
Dernière modification de cette page le 3 janvier 2017, à
08:50.
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