Mardi 10 Janvier 2017
06 heures 26 + Eveillé et levé depuis une
heure. Bien dormi. Evidence que mon papier d’hier soir soumis à GB et à JJG est
mauvais. Attaquer vivement, pas de programme, une attitude pour répondre à un
constat : saisir le lecteur, l’élu, la caution que je demande. –
Meilleures nouvelles de Marie-Thérèse, mais pas le remède… vivre avec le
handicap. – Textes du jour pour en être porté tout aujourd’hui : es-tu venu pour nous perdre ? Révélations… aussi manifestes que la venue
des mages. FM et Dalida. Maman à mon propos : il les lui faut toutes, ce fut peu cependant. Mais la puissance et
le désir d’amour est chez l’homme (tous sexes et âges confondus) immense,
intense, permanente. Dieu se fonde sur cette puissance, notre seule puissance
native, mais presque toujours dévoyée ou insatisfaite, pas comblée, souvent
mortifère de nous-mêmes et des autres… Dieu se fonde sur l’amour qui est pour
lui et pour nous miséricorde er compassion, tant nitre situation sans Lui et
en condition terrestre, est dramatique… Dieu se fonde sur l’amour pour nous
sauver. L’amour, bras de levier dans nos vies, l’amour anticipation et réalité
de la vie éternelle.
Je recommence donc mon factum et l’adresse
à... Ce sera la page d’ouverture du site et les premières lignes du livre….
08 heures + Gagné … Deo gratias (mêmes
initiales que de GAULLE).
19 heures 55 + Pas encore pu reprendre mon
écriture. Perdu du texte, inopinément, ma machine se mettant spontanément ?
en drapeau… Dialogue opérationnel avec JRD pour le site. Je
comprends que la chaise à porteur est pour d’autres car même si de chaleureux
amis prennent des parts de travail, j’ai à répondre, coordonner harmoniser.
Pendant ce temps, ma chère femme au téléphone : la mère de sa petite élève
anorexique avec qui elle a commencé aujourd’hui . J’admire son doigté avec une
mère inquiète, et certainement avec la jeune fille. Capacité dans les matières
dont elle est chargée, capacité de se mettre à jour et de donner des
instruments, j’admire et le lui courielle, cette profession nouvelle, passés
cinquante ans. Malgré nos astreintes, elle est à l’aise dans ce métier nouveau
et elle sait l’analyser et le faire comprendre ; la détresse des jeunes
professeurs, elle la comprend, mais elle y échappe. Ce qu’elle a d’ailleurs
vécu, à Redon, c’est plutôt la mauvaise relation des enseignants entre eux et
avec leur hiérarchie, en l’espèce tout à fait insuffisante intellectuellement
et relationnellement, alors la pédagogie – En fond « sonore », Quotidien dont MONTEBOURG est l’invité. A ce que j’entends, il est plat,
ennuyeux. Comme tous, il invoque aussi bien FM que DG. C’est triste que ces
insuffisances de chacun.
Prier… la qualité de celles qui m’aiment,
que j’aime. La messe hebdomadaire à Saint-François-Xavier, notre fille de
profil. Le travail de qui m’aide. Le développement en moi des suites et fin
de mon livre. La grâce et la liberté. Dilemme en théorie et en spéculation,
mais à vivre ? non. Nous avons besoin d’aide, de secours, de soutien. Nous
demandons, et il nous est répondu, nous demandons librement et il nous est
répondu : le secours est là, l’Esprit Saint nous avive. Je le vis. Marie
donne exactement ce couplage qui fait dialogue entre l’homme et Dieu. Elle est
choisie de Dieu, mais librement elle crée son rôle. Elle n’assume pas une
prédestination, elle l’invente au sens actif et littéral de trouver et de faire
vivre. Saints de ce jour. Léonie AVIAT dont je lis, en présentation qu’elle connaît de bonne heure le secret de l'abandon à
la Volonté divine, secret que le Sauveur lui révèle plus intimement encore par
l'entremise de la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis qui lui dit à sa
sortie du pensionnat : « Dieu sait arranger toutes choses ; laissez-Le
agir ; mettez-Le dans vos intérêts et faites toujours sa divine Volonté.
» Profondément touchée par ces paroles, elle y conformera sa vie tout entière
avec une inébranlable fidélité. Et Grégoire de Nysse, frère de Basile le Grand, tous deux
donc, Pères de l’Eglise. L’étude des conciles et l’approfondissement du dogme,
je la mènerai (wikipédia) si Dieu m’en donne force et temps.
Aujourd’hui, il nous faudrait un concile d’un genre tout nouveau, inaugurant
peut-être une toute nouvelle « série », un concile pastoral. Comment
nous y prendre pour évangéliser, ré-évangéliser puisque chez nous, les fidèles
disparaissent, pas selon la biologie mais ils vivent autrement et atrophient
leur vie spirituelle. L’athéisme contemporain n’est plus le brillant et même
courageux itinéraire de certains au XIXème siècle notamment, il me semble une
véritable auto-mutilation. Correspondant d’ailleurs à des vies qui ne se
maintiennent - me semble-t-il - qu’en se cachant leur désespérance et notre finitude native, sans
appel s’il n’y a Dieu. Précisément, enseignant sur Grégoire de Nysse, en
2007, Benoît XVI, avec une justesse que je ne me lasse pas d’admirer, nous
livre un autre secret : une discipline de vie, toute chaleureuse et qui
nous devient innée. L'homme a donc comme
objectif la contemplation de Dieu. Ce n'est qu'en celle-ci qu'il peut trouver
sa réalisation. Pour anticiper, dans une certaine mesure, cet objectif déjà au
cours de cette vie, il doit progresser sans cesse vers une vie spirituelle, une
vie de dialogue avec Dieu. En d'autres termes - et telle est la leçon la plus
importante que saint Grégoire de Nysse nous transmet -, la pleine
réalisation de l'homme consiste dans la sainteté, dans une vie vécue dans la
rencontre avec Dieu, qui devient ainsi lumineuse également pour les autres, et
pour le monde.
Prier… texte difficile aujourd’hui, la
lettre aux Hébreux, présentée comme de l’école de Paul, mais pas de sa
plume : Jésus, qui a été abaissé
un peu au- dessous des anges,
nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. … Dieu mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut. La « perfection » par la souffrance, c’est déjà si contestable et nous amène à des aberrations, à « rechercher » la souffrance. Pis, Jésus, Fils de Dieu, serait perceptible et donc initialement imparfait. Je ne comprends pas. Mais j’admets et porterai : l’intelligence du texte me viendra, je n’en doute pas. Jésus, en revanche, reconnu et magnifié par des êtres porteurs du mal et tant craints par ses contemporains pour être complètement éludés par nous, en tout cas dans notre France actuelle : les démons… Un dialogue inouï : Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. - Tais-toi ! Sors de cet homme. Mais ce qu’en retiennent les contemporains, la foule n’est pas le témoignage rendue à la divinité du Christ, mais la souveraineté de cet homme Jésus : Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. L’autorité d’un enseignement, non son contenu. Mais peut-être est-ce le bon chemin pour notre foi : pas du texte, du dogme, de la définition mais une personne. [1]
nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. … Dieu mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut. La « perfection » par la souffrance, c’est déjà si contestable et nous amène à des aberrations, à « rechercher » la souffrance. Pis, Jésus, Fils de Dieu, serait perceptible et donc initialement imparfait. Je ne comprends pas. Mais j’admets et porterai : l’intelligence du texte me viendra, je n’en doute pas. Jésus, en revanche, reconnu et magnifié par des êtres porteurs du mal et tant craints par ses contemporains pour être complètement éludés par nous, en tout cas dans notre France actuelle : les démons… Un dialogue inouï : Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. - Tais-toi ! Sors de cet homme. Mais ce qu’en retiennent les contemporains, la foule n’est pas le témoignage rendue à la divinité du Christ, mais la souveraineté de cet homme Jésus : Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. L’autorité d’un enseignement, non son contenu. Mais peut-être est-ce le bon chemin pour notre foi : pas du texte, du dogme, de la définition mais une personne. [1]
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