14 heures 34 + Je me remets au
travail que maintenant espérant avoir d’ici notre coucher
terminé mon 5 et à peu près mon 6. J’aurai à revoir le 1 sur
la démocratie et les institutions (le débat d’hier soir et
ceux de la droite) en faisant notre aussi peut-être en
ouverture de mon livre, la fermeture toujours plus serrée et
étanche des conditions de candidature à l’Elysée. Dans
l’impression favorable que m’a donnée l’exercice d’hier soir,
j’ai couriellé à mon lever à JPJ [1]
et reçois maintenant d’un de mes plus fidèles lecteurs, au
moins en manifestation d’intérêt sur ce que j’ai écrit, mais
de moins en moins convaincu du « contenu »… l’opinion
contraire [2].
C’est exactement ce qui m’a fait entrer en commentaire, sinon
en politique : la relation POMPIDOU/de GAULLE à partir, au
moins de 1966, la difficile réélection du Général. En outre,
COUVE de MURVILLE disait que la politique est affaire de
sentiment. Sans doute aux deux sens du terme. Il en avait pour
DG au point de marquer son audience hebdomadaire avec le
Général : RDV… Je n’ai pas la moindre affinité de
comportement, de contenu, pas le moindre sentiment au
contraire, pour MACRON que je juge un bateleur, qui n’a pas
été un bon ministre ni propos d’ensemble ni action concertée
avec les usagers et les administrés, autant qu’entre collègues
du gouvernement…, et à qui il manque l’attention à autrui qui
est la marque d’un cœur (et d’une intelligence).
C’est
d’un être noble, que de souffrir ainsi, le Dr. REY, médecin
traitant à VAN GOGH, attestant que celui-ci n’est pas fou. Une
chercheuse a passé sept ans à Arles à fouiller toutes archives
pour connaître les relations entre ses voisins et le peintre
de génie, puis a recoupé aux Etats-Unis où se trouvait la
correspondance de ce médecin, seul ami avec le postier, et
tous deux peints en portrait.
La culture n’est pas un contenu,
encore moins une encyclopédie, elle est je cvrois un mode de
vie et son acquisition, de l’herboristerie est le hasard, et
c’est cela undes principaux éléments de mon bonheur de vivre.
L’ouverture de mon clavier sur une biographie au hasard :
merci toujours à wikipedia. Et ce matin, le Messie de
HAENDEL, le librettiste de l’oratorio : Charles JENNENS,et
Paul KUENTZ.
18 heures 29 + Mais d’abord la vraie
pause, comme c’est le vrai éveil et le véritable
endormissement : la prière que les textes – Parole de Dieu –
m’aident à vivre, me contentant, m’interprétant mais souvent
m’arrêtant, et exigeant. Quoique je reste mal à l’aise avec
cette affirmation répétée de la lettre aux Hébreux, la
perfection par la souffrance, la relation d’obéissance, à tous
les niveaux : Bien
qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance
et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui
lui obéissent
la cause du salut éternel [3], je suis repris, « récupéré » par ce que ce texte nous donné de l’humanité du Verbe incarné : Pendant les jours de sa vie dans la chair, il offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort,
et il fut exaucé. Le Christ, humainement, n’a pas souhaité souffrir ni mourir, Il a même très humainement supplié son Père que cela lui soit épargné (l’agonie au Jardin des Oliviers).
la cause du salut éternel [3], je suis repris, « récupéré » par ce que ce texte nous donné de l’humanité du Verbe incarné : Pendant les jours de sa vie dans la chair, il offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort,
et il fut exaucé. Le Christ, humainement, n’a pas souhaité souffrir ni mourir, Il a même très humainement supplié son Père que cela lui soit épargné (l’agonie au Jardin des Oliviers).
21 heures 49 + Mais des jours viendront
où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront.
Une référence théologique, des
confirmations très pratiques. Relativisations du rite ? faire
remarquer, assimiler que les temps ont changé, que
l’Incarnation change le temps, les cultures, les
civilisations. L’enseignement enfin sur le sacerdoce, il n’en
est qu’un : celui du Christ. Alors, celui qui serait l’un de
Ses antécédents pour l’une de Ses fonctions ? Dieu l’a proclamé grand-prêtre de
l’ordre de Melkisédek et
le psalmiste l’a dit avant l’épistolier : Tu es prêtre à
jamais selon l’ordre du roi Melkisédek. Quel sens d’autant que ce
contemporain d’Abraham nous est totalement inconnu. Le Christ
dans l’histoire humaine, et celle-ci a ses secrets, tout
humains.
21 heures 08 + Edith rentre vers
dix-neuf heures et met l’Alhambra dans le fossé… mini-scène, puis la
télévision et Quotidien nous réunit….
Je reprends ma prière, comme je vais
reprendre mon livre : suis-je encore capable d’écrire, de
conclure… question de cours naguère en sexologie, mais que je
n’ai heureusement jamais eu à me poser. Bonheur d’une
vieillesse, constater qu’on a échappé à pas mal de
catastrophes psychologiques et matérielles, constater aussi
que la vie a été belle quand elle avait ses dimensions , mais
être heureux et calme dans les actuelles.. – Sottisier du Quotidien, les marches ratées par
FH : y a-t-il encore un protocole et des aides-de-camp ? Le
pathétique de ses quelques mots avant de quitter Bamako. Le
sourire affreux d’OBAMA … l’impossible LARCHER au moins
physiquement, chargé d’introduire FILLON sa stricte antithèse,
la dureté de ce dernier à la Mutualité, croyant efficace de
ridiculiser les socialistes et mentant d’ailleurs sur le
schéma qu’il donne de leurs propres débats en primaire, le zénit de Lens que rempli MACRON
(3.000 personnes) mais ne changeant pas ses jeux de scène ni
sa voix pis que grippée et rouillée, des mains trop grandes et
« faisant » prédateur. ATTALI délivrant longuement dans je ne
sais quel magazine la même appréciation que moi sur MACRON.
Réactions autant de FH que de VALLS à des propos de TRUMP sur
l’Union européenne, dont je ne cherche pas le verbatim. Les
photos encore, le site de BENHAMIAS avec un fond de ville
d’aujourd’hui pour signifier qu’il vaudrait mieux… enquête,
c’est un panorama de Hong-Kong. Photos aussi et tenue de
camera. Hier, en débat de la primaire, la camera quitte PINEL
quand lle parle de travail manuel : c4est alors VALLS qui est
cadré ou BENHAMIAS ou un autre : c’est nous qui payons, et
PEILLON l’homonyme bénéficie de l’image. Les automatismes en
tout jusqu’à la bêtise. La rigolade forcée ? devant lesinistre
qui avance. – En zappant, un documentaire sur BERLUSCONI, son
démarrage par la télévision, ses actions de couloir au
Parlement pour émettre, à l’égal de la RAI dans toute
l’Italie, et par là américanisant ( ?) son pays … francophonie
courant quand il explique la 5 qu’il crée chez nous, et début
des condamnations et procès. Dans tout cela, l’impression que
toute la scène se passe hors réalité. Et que de celle-ci nous
ne savons rien, sauf quand nous commençons d’être victimes.
Victimes de l’inconnu, du manque de solidarité.
[1] - Le 16/01/2017 à 06:49, Bertrand
Fessard de Foucault a écrit au secrétaire général de la
présidence de la République : Journal du Dimanche -
deuxième débat pour la primaire socialiste - devoir du
Président maintenant et ensuite
Cher ami, Monsieur
le Secrétaire général,
le Journal du
dimanche, hier matin, assurait que le Président allait
soutenir officiellement Emmanuel Macron et que Ségolène
Royal était déjà (quoique discrètement) au service de
celui-ci. Ces deux "nouvelles" m'ont choqué. Emmanuel
Macron est l'un des responsables ou inspirateurs de la
politique économique du quinquennat (nul ne sait encore et
je ne lirai que plus tard Davet et Lhomme, a fortiori
Aquilino, si le Président fut seul son propre inspirateur)
; cette politique a discrédité, sans résultats qui eussent
justifié son choix, la gauche de gouvernement et le Parti
socialiste. De surcroît, sa sécession a marqué le début
prématuré de la campagne présidentielle et fait fi du
Parti socialiste. Le soutenir c'est lui donner raison,
c'est passer sur sa trahison, c'est admettre la mort du PS
et d'une certaine gauche de gouvernement à qui François
Mitterrand avait rendu toutes lettres de noblesse. Ce
serait ratifier une évaluation du quinquennat et de la
personne-même du Président : un fossoyeur et un faible.
Cela au moment où
la candidature de François Fillon conteste comme jamais 1°
les acquis français en société, 2° les ressources,
expériences et traditions françaises en construction
européenne et en conduite consensuelle de l'économie,
public et privé ensemble, 3° la règle fondatrice de la
République : la laïcité. Cela au moment où la prise de
fonctions de Donald Trump outre-Atlantique fait peser
toutes les incertitudes possibles et imaginables sur les
relations internationales, sur la sécurité du monde et de
l'Europe en particulier, vouée à être le jouet d'une
"réconciliation" Moscou-Washington.
Cela au moment où
le deuxième débat pour la primaire socialiste montre - à
mon intense et heureuse surprise, qui est sans doute celle
de beaucoup - une capacité de dialogue et de construction
positive entre concurrents, de véritables qualités de
travail et d'honnêteté chez tous. A l'exception évidente
de Manuel Valls, récitant et pas même convaincant en
défense de son propre bilan avec le Président : comment
a-t-il pu être nommé ? à des fonctions auxquelles il n'a
rien apporté qu'une véhémence de ton, quasi-illuminée.
Deux évidences :
1° le candidat de
la droite (je suis convaincu que Marine Le Pen ne sera pas
au deuxième tour, même si c'est l'intérêt de François
Fillon de la chercher pour faire-valoir) a été
caractérisé, a contrario, par cette mise en valeur
inattendue de ce que doit être une gauche de sincérité,
d'idéal et de gouvernement. La résurrection de celle-ci ne
peut s'opérer pour la prochaine élection qu'en unissant ce
qui paraît inconciliable selon les trajectoires et les
personnalités de Macron et de Mélenchon, l'ensemble des
candidatures hostiles à cette régression annoncée. Le
Président doit y travailler par tous les moyens. Et
ensuite, quel que soit le résultat du scrutin, prendre en
charge avec d'autres, mais principalement lui-même la
reconstitution du Parti socialiste et certainement la
reviviscence de l'Internationale sociale et l'énoncé d'une
alternative au cours soi-disant libéral (le terme est une
usurpation et un recel de ce qu'il signifia au XIXème
siècle ou en Grande-Bretagne : une libération, non des
assujettissements de fait à des mécanismes et à leurs
groupes et intérêts de pression)
2° ni la France ni
donc l'Europe ne peuvent rester sans voix devant la montée
sur scène de Donald Trump pendant les mois à venir, les
quatre-cinq à courir jusqu'à la prise de fonctions du
nouveau président de la République française. Il est donc
vital que le Président appelle à l'Europe, en esquisse la
future réorganisation : démocratique, indépendantiste et
se donnant une défense à tous les points de vue qui ne
soit que son propre fait et son effort politique,
financier, moral surtout. Son désintéressement politique
et son expérience, parce qu'elle a été en grande partie
négative, lui donne l'autorité morale pour cet appel et
ces analyses et propositions.
Vital que le
Président qualifie ces montées de l'inconnu et de la
régression.
Il a été dit
pendant le débat d'hier soir - une des journalistes - que
le Président ne prendrait connaissance de ce qu'il fut
échangé et, à mon sens, démontré, qu'en différé : soirée
privée au théâtre. Comment recevoir cette indication.
Pensées et
espérance.
N B
1° je ne retire
rien à mon précédent message : candidature éventuelle si
elle est d'union de toutes les gauches, le retrait de tous
les candidats potentiels ou en lice, programme éclatant de
prise de conscience et de mobilisation
2° l'exercice
"primaire" n'est pas adéquat : c'est un bachotage, une
dissection des "dossiers", une comparution devant un jury
de niveau presque primaire. La fonction présidentielle est
abaissée, elle n'est pas un exercice de culture générale
récitée, en aucune une expertise en quoi que ce soit. Pour
l'avenir, il est impensable que nos débats nationaux
restent cadrés par des journalistes cherchant à se faire
valoir eux-mêmes, et par des médias qui soient pas de
service public. Et il est dégradant que des présidents de
la République, "sortant" ou anciens, s'y soumettent ou y
soient soumis.
3° il faut
publier d'urgence l'intégralité des débats et rapports
parlementaires ayant produit notre loi de 1905 : la
séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Cher
Bertrand,
Emmanuel
Macron n'est traître en rien au président, bien au
contraire. Il s'est seulement déhalé du gouvernement pour
pouvoir prendre quelques milles d'avance sur la flottille
socialiste et son bosco catalan.
Que cela
vous plaise ou non, ils sont sur la même ligne, dite
"sociale-libérale", ils tiennent que la France dans l'Europe
libérale peut tenir sa place dans la compétition mondiale.
C'est en réalité la ligne des gouvernants socialistes depuis
1982-83 (Franc fort - Euro puis soumission économique
partielle à la nouvelle Allemagne).
Relisez le
1er volume de notre Décennie Mitterrand, vous
verrez, tout y est déjà annoncé. Mais, c'est vrai,
Mitterrand, puis Jospin, puis Hollande ont toujours maintenu
une certaine ambigüité pour ne pas prendre à rebrousse poil
l'électorat dit "populaire" ou "progressiste" ("mon ennemi,
c'est la finance").
Ce flou
entretenu et les ravages de la mondialisation, malgré les
"avancées sociales" (35 heures) ont fait fuir ces électeurs
vers le FN et (un peu) vers Mélenchon. Mais la "classe
moyenne" qui vote à gauche peut se ressaisir et tenter de
réélire un président social-libéral si elle juge trop
indigeste la potion du Diafoirus Fillon.
Et
aujourd'hui, le coming man, comme disait Mitterrand,
c'est Emmanuel Macron.
Rien n'est
encore joué à la mi-janvier. La "cristallisation" de
l'électorat se produit ordinairement aux mois de février et
mars. Il faut que l'opinion intègre la situation en fonction
de celui qui remportera nos primaires. On verra alors si
l'engouement actuel pour Macron retombe comme un soufflé mal
cuit.
Le
président serait dans son rôle s'il appelait les candidats
"résiduels" à se ranger derrière celui qui se trouve "en
situation" de faire trembler la droite et l'extrême droite.
Il est évident que ce rara avis doit être d'une
autre étoffe que celles, usées, ravaudées, rapiécées, des
socialistes habituels.
L'équation
impossible pour Montebourg et Hamon, dont la ligne politique
est respectable mais minoritaire en France, tient au fait
que la moitié de leur électorat potentiel s'est placée dans
le sillage du chalutier Mélenchon et y reste solidement
accrochée.
Ce n'est un
secret pour personne que si le joueur de flûte de Hamelin se
prénomme cette année Emmanuel, les socialistes le suivront
hors les murs de Solférino afin de retourner les plus
nombreux possibles cet été au Palais-Bourbon. Pour le
moment, just wait & see.
[3]
- lettre aux Hébreux V 1 à
10 ; psaume CX ; évangile selon saint Marc II 18 à 22
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