Samedi 7 Janvier 2017
08 heures 02 + Evidemment, de chance qu’avec la grâce. Première
manche : gagnée hier, le livre en place, au début de Mars, et évident intérêt de Denys P... :
nous avons échangé nos prénoms, à la suite de l’énumération des projets à mener
avec lui, et d’un nouveau rappel de sa propre biographie. – Prier ce petit
matin… tache livide à l’horizon, du gris et de la décoction blanche du sang. Pas
de couleur, une apparition de lumière qui par contagion, l’aquarelle, fait du
ciel
08 heures 39 + Une extraordinaire bande violette,
au-dessus du moment livide, et le ciel prend de la transparence. – Prier… [1]. L’événement Christ :
l’Annonciation, la Visitation, la naissance, les massacres pour Son nom, et
maintenant Jésus ? Jésus commençant et ce n’est toujours pas séparable de
la Vierge Marie. Ensuite, nous ne la « verrons » qu’épisodiquement,
mais aux heures tournantes et à la suprême, elle sera, elle est toujours, maintenant et à l’heure de notre mort. Donc, les noces à Cana. Jésus n’a alors de
vie sociale que les disciples qu’Il a appelés et les relations de Sa mère. C’est
au titre de celle-ci, qu’il est invité, Lui et sa troupe… les traductions.
Invité en nom propre, pas seulement accompagnant Sa mère. Ils n’ont pas de vin
(traduction de maintenant) : rien de prévu donc. Ou ils n’ont plus de vin,
ce que donne à penser le maître du banquet. « Ils n’ont pas de
vin. – Femme (qu’il vaudrait
mieux dire : le XVIIème et l’étiquette royale le savaient : Madame !
rien, au contraire, de péjoratif), que me veux-tu ? Mon heure n’est
pas encore venue. – Tout ce qu’il vous dira, faites-le. – Remplissez
d’eau les jarres. . . . Maintenant, puisez, et portez-en au maître du
repas. – . . . Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. Plus que la confiance en Son fils, une
connaissance ni théologique ni maternelle : réellement, Marie
théotokos, agent décisif de l’Histoire
humaine et l’amie, l’accompagnante totale de l’Eglise, de l’humanité. Il dira
et ce qu’Il dira sera efficace. Mais il faut le truchement des hommes, de la
Genèse et à l’Apocalypse. Ce qui vient de Dieu est notre excellence. Jean, lui,
ne médite pas sur les faits mais sur le commencement. La date temporelle et
spirituelle est là. Identifiée : Tel fut le commencement des signes
que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses
disciples crurent en lui. Les disciples,
dont celui que Jésus aimait, sont le
premier test et l’amorce du mouvement. La manifestation de la gloire : le
Mont Thabor. Jean au tombeau : il vit et il crut. Commentaire de cette foi à Cana :
l’un des participants nous le livre, les Apôtres sont hantés du vivant
terrestre du Christ par le faux problèlme, restaurer Israël, ce qui est
tellement éloigné de la vie éternelle, mais dè la Pentetecôte, le témoignage, l’enseignement,
la pastoralité. Nous savons aussi que
le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions
Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils
Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle. Vérifier si ce concept, cette théologie,
cette pratique spitiruelle de la mutuelle
demeurance (nous en Lui, Lui en nous, et habitavit in nobis) est vraiment le sceau johannique, le cœur vécu
de son expérience et de son enseignement, oi bien si chacun des évangélistes,
et les écrits apostoliques sont de ce tonneau aussi.
Campagne présidentielle : peu suivie ces
dernières semaines. Les choix, c’est-à-dire la précipitation et la trahison de
VALLS qui avait au contraire tout avantage à ne se présent pour l’Elysée, que
dans cinq ans, ayant remis en marche un PS ou un néo-PS (qu’il d’ailleurs
appelé de ses vœux à son arrivée à Matignon) et s’étant préparé en chef de l’opposition
à la droite, quelle qu’elle soit. Ce qui me fait de plus en plus réfléchir, et
par quoi je terminerai mon petit livre (changé de titre : Au pied du mur), c’est la
superficialité de ces candidats et candidates, accaparés par une ambition, qui
leur a mangé déjà des décennies, le manque de pensée et de réflexion, sans doute
sur leur propre expérience du pouvoir, sans doute aussi sur la relation du
pouvoir avec la communauté des citoyens (à présent, liguée contre eux, sans
distinction d’appellation ou de propositions), mais surtout sur la vie, leur
vie. Pauvreté de ces vies, me semble-t-il … ils ne savent en tout pas nous la
faire rayonner et donc en faire la source et la force de leur projet politique.
Ce ne sont pas des gens ni de partage, ni d’écoute, encore moins de compassion.
Déformés par des années de scène, ils ne sont que pour la montre. Et c’est
mauvais, artificiel, forcé. Un des rôles non tenus depuis longtemps par le
président de la République, est de mettre en scène et de discerner – dans le « cours »
– qui a de l’étoffe, et du talent, qui sait apprendre. En ce sens, DG discerna
GP même si ce dernier a du péché à se reprocher… la vie a été cruelle puisque « parti »
pour autant de longévité à l’Elysée, sinon plus, que l’homme du 18-Juin, il en
a été expulsé physiologiquement en cinq ans. Le plus mauvais dans ce rôle de
discernement et de mise en scène a certainement été JC. Puis FH, après un choix
initial heureux : AYRAULT, et un autre désastreux : MOSCOVICI.
[1] - 1ère
lettre de Saint Jean V 14 à 21 ; psaume CXLIX ; évangile selon saint
Jean II 1 à 11
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