mardi 13 décembre 2016

nul ne viendra les effrayer - textes du jour


Mardi 13 Décembre 2016

Numéros d’acteurs. La transe finale d’Emmanuel MACRON, la voix plus que cassée, cambré en arrière à l’acrobate, à son rassemblement de Villepinte, si c’était bien là. De l’habileté, ou plutôt du sensitif : la stratégie et les étapes de la sécession vis-à-vis du PS dont il est vrai la carte n’a jamais été sienne et vis-à-vis de FH à qui il doit sa notoriété. Et ses compréhensions qui vont sans doute continuer jusqu’à faire un tableau plus complet : la novation, la juste appellation de son mouvement qu’il illustre par sa posture d’orateur, la question d’Europe. La qualité de Stéphane BERN, hier soir, chez Yann BARTHES : Quotidien, défense et illustration efficace de notre patrimoine, histoire, lieux et bâtiments, personnages avec évocation très bien-venue de l’inacceptable tranchée en forêt de Saint-Germain-en-Laye (évidemment le lapsus pour Saint-Germain-des-Prés) et d’avoir à sauver le musée lyonnais du tissu. Beaucoup de présence et, au fond, de l’épaisseur. – Alep, Quotidien (encore) donne presque chaque soir sa correspondance avec une institutrice, mère de famille, et avec un citadin. C’est horrible pour ce que cette ville et ses gens endurent, c’est horrible pour la culpabilité qui est la nôtre. C’est cela la réalité de notre époque. L’incapacité de notre diplomatie qui s’avance pour essuyer un refus, au lieu de patience et de séduction discrètes : NETANYHAOU refuse de se rencontrer avec Mahmoud ABBAS (spécialement) à Paris. Les programmes possibles de TRUMP dès son arrivée à la Maison-Blanche : projets financiers que signale et auxquels s’opposent une sénatrice démocrate, particulièrement compétente et courageuse :Elisabeth WARREN (est-elle parente du juge WARREN tellement impliqué dans l’enquête sur l’assassinat de KENNEDY ? à vérifier). Et surtout (analyse donnée par Le Monde daté du 6, page 6), la publication des lignes de force de la diplomatie de POUTINE) [1] : « théorie de la nouvelle guerre froide » ? Citations… toutes montrent que POUTINE met toute la responsabilité sur l’Occident, et notamment l’Union européenne. Il est vrai que l’intégration des pays anciennement sous joug soviétique dans l’Union européenne et aussi dans l’Alliance atlantique (chronologiquement d’abord dans l’OTAN), et l’ensemble bien plus voulu par les Etats-Unis de CLINTON que par nous, a pu sembler cerner la Russie, changeant un temps de cours politique intérieur (la période ELTSINE), et que nous avons été très maladroits (la Commission surtout) en Ukraine. Autre décret, la sécurité informatique et en fait la tentative officialisée de développer un système national de contrôle à la chinoise, à l’encontre de tous les dissidents possibles sur « la toile ».Tout cela est très inquiétant, car en face nous n’existons politiquement pas : certaines de nos élites vont à Moscou et l’Union européenne n’a pas de voix, pas vraiment une analyse propre, que soutiendraient, sans exception tous les Etats-membres. Bien entendu, l’affaire du « bouclier » des années 1995-1996 est rappelée. Ce sont les autres, c’est-à-dire nous, qui ont commencé. Plus qu’une tension, une confirmation d’un ordre de bataille dont nous avons vu en Ukraine, en Crimée et vivons en Syrie, la puissance et la détermination. Je redis, mais à qui ? que POUTINE, ainsi que BISMARCK, un temps ambassadeur de la Prusse auprès des Tuileries, a mis dix ans à tâter le terrain et à s’assurer que nous n'existerions guère s’il avançait, où que ce soit. Constat tandis que MERKEL est sur la sellette et doit renchérir sur certaines thèses identitaires à propos des immigrations, tandis aussi que dans presque tous les domaines, après le bradage de notre patrimoine industriel et rural, ou de grands équipements aéroportuaires, on constate l’absence d’investissements depuis des décennies dans les transports transiliens et aussi pour tout notre réseau ferroviaire. Sans compter notre impuissance en matière de pollution.  Ce fond du dossier français, cette désorganisation croissante, accélérée d’un certain ordre international que nous avions plus ou moins Américains et Européens, mis en place à la chute de l’Union soviétique et à l’apparition de la Chine dans l’économie et le commerce mondiaux, ne sont pas traités par « nos » candidats à l’Elysée, ne l’ont pas été pendant ce quinquennat. Et je ne vois parmi « ceux qui se présentent », encore personne qui soit le porte-voix de notre pays, celui qui exhortera à partir de nous nos frères et soeurs de destin, les Européens (et sans doute les Méditerranéens), le prophète des temps nouveaux : catastrophiques ou consensuels !
Prier… les textes ce matin à Saint-François-Xavier… messe hebdomadaire du Collège, avec notre fille, dans la « petite » chapelle [2]. La conversion… Jean-Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. Comme le « prendre », l’accueillir pour moi ? qui est, aujourd’hui, Jean-Baptiste ? qui vient ? et selon mon péché, est-ce que je crois vraiment à ce salut ? Les deux fils, la spontanéité non suivie d’effet, le refus réflexe puis le retour sur soi et l’obéissance, la foi, le dépassement… « Je ne veux pas. » Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla… « Oui, Seigneur ! », et il n’y alla pas. Le tamis de l’Histoire, celui de la Rédemption plus encore… Elle n’a pas écouté l’appel, elle n’a pas accepté la leçon, elle n’a pas fait confiance au Seigneur, de son Dieu elle ne s’est pas approchée. Ce mot de notre fille après la messe pour me confier l’attitude attristante d’une de ses meilleures amies : un "désapprochement". Elle avait compris le texte. La conversion est un don… je rendrai pures les lèvres des peuples pour que tous invoquent le nom du Seigneur et, d’un même geste, le servent… Ils ne diront plus de mensonge : dans leur bouche, plus de langage trompeur. Mais ils pourront paître et se reproduire, nul ne viendra les effrayer.
Texte du Pape François, publié hier et anticipant la « journée mondiale pour la paix ». Il nous faut de grandes personnes. Il nous faut réfléchir vraiment sur ce qu’est le politique, comme nous y invitent nos évêques, ou du moins leur comité permanent. A Vannes, silence et dans notre paroisse itou. Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Culture et sources. Le 13 Décembre 1940, date d’importance, le sursaut du Maréchal et le seul qui ait été effectif. Pas de compte-rendu sur les sites habituels : wikipédia, herodote[3] Les désapprentissages de nos successeurs dans l’habitation de notre pays, qu’il faut d’âme encore plus que de corps.


[1] - « décret » du 1er Décembre 2016 : 38 pages, sécurité mentionnée 70 fois, menace 25 fois
L’Union européenne accusée d’expansion géopolitique et, de concert avec les Etats-Unis, de saper la stabilité régionale et globale. Les orientations 2013 étaient : le but principal dans les relations avec l’UE, pour la Russie, qui fait partie intégrante de la civilisation européenne, est de promouvoir la création d’un espace économique et humain de l’Atlantique jusqu’au Pacifique…maintenant, ce serait la volonté des pays occidentaux de maintenir leur position en imposant leur point de vue sur les processus internationaux et leur politique de confinement vis-à-vis des centres alternatifs de pouvoir conduisent à une plus grande instabilité dans les relations internationales et au renforcement des turbulences globales. La Russie se réserve le droit de réagir à des actions hostiles, y compris par le renforcement de sa dfense nationale ainsi que par la prise de mesures symétriques ou asymétriques. Abandon du dialogue avec les Etats-Unis sur une base économique forte et mise en cause du processus initié par le traité sur les forces nucléaires à portée interméidaire, signé entre GORBATCHEV et REAGAN
[2] - Sophonie III 1 à 13 ; psaume XXXIV ; évangile selon saint Matthieu XXI 28 à 32

[3] -   simplismes graves et erreurs : Laval ne revient au pouvoir que selon une succession et d’erreurs et de maladresses propre à Vichy – le Maréchal a refusé la convocation de Hitler de se rendre à Paris pour l’accueillir, avec les cendres de l’Aiglon

 

                                                                             herodote.net

13 décembre 1940 . Renvoi de Laval

Le 13 décembre 1940, le Maréchal Pétain renvoie son vice-président du Conseil, Pierre Laval, avec ces simples mots : « Vous n’avez plus ma confiance... ». Il le remplace par Pierre-Étienne Flandin. Mais, soutenu par l’occupant, Laval revient dès le 17 avril 1942 à la tête du gouvernement et renforce dès lors la politique de collaboration avec l’Allemagne.

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13 Décembre 1940  - Publié le 13 Décembre 2007 par Fix  .  Catégories :

Le maréchal Pétain renvoie le vice président du conseil, Pierre Laval, jugé trop collaborationniste. Il est emprisonné.
L'article de la constitution réglant la succession du maréchal Pétain est amendé. Pierre Laval, précédent bénéficiaire de la succession, est maintenant retiré du texte.
C'est maintenant le conseil des ministres qui décidera de celui qui prendra la suite du maréchal en cas d'incapacité de celui ci.
Acte constitutionnel n° 4 ter du 13 décembre 1940, relatif à la suppléance et à la succession du chef de l'État
Nous, maréchal de France, chef de l'État français,
Vu la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940.
Décrétons :
Article premier.
Si pour quelque cause que ce soit, avant la ratification par la nation de la nouvelle Constitution, nous sommes empêché d'exercer la fonction de chef de l'État, le conseil des ministres, à la majorité es voix désignera notre remplaçant.
Jusqu'à l'investiture de celui-ci, les fonctions seront exercées par le conseil des ministres.
Article 2.
Les actes constitutionnels n° 4 et 4 bis sont et demeurent abrogés.
Devant l'insistance allemande, le maréchal Pétain accepte de se rendre à Paris pour accueillir les cendres de l'Aiglon.
Les Allemands interdisent le passage de la ligne de démarcation aux fonctionnaires français.


13 décembre Pierre Laval est démis de ses fonctions de vice-président du Conseil par le général Pétain qui lui assène : "Vous n'avez plus ma confiance". Pierre-Etienne Flandin le remplace. Accusé d'être trop impliqué avec l'Allemagne, Laval est arrêté par le général de La Laurencie et assigné à résidence. Cette arrestation rend Hitler furieux. Le Führer fait libérer Laval le 17. Ce dernier reviendra sur la scène politique française en avril 1942 pour consolider la politique de collaboration.

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