08 heures 39 + Eveillé juste pour
arrêter le chauffage au plancher : 05 heures 45. Bien
rendormi, lever paisible à huit heures et quart.
Interrogation : écrire, faire ce que je fais et le reproche
d’égoïsme de ma chère femme. Ne rien faire, attendre la
mort… ? Seule certitude, donner du temps à ma femme et à
notre fille. Mais écrire est la seule chose que je sache
faire : il faut que ce devienne notre bien familial.
Marguerite manifestement souhaite bien mieux qu’y
participer : elle veut m‘utiliser, me donner du rendement.
Nous ouvrirons un compte you tube lundi.
Reprise de ma « brochure », des
ajouts et surtout le chapitre qui manquait dans mon esquisse
de plan : la vie quotidienne, les dangers et les chances,
l’éducation, le numérique [2].
Textes du jour pour être porté
jusqu’à ce soir [2].
Le prologue de l’évangile selon saint Jean, naguère il était
lu en conclusion de chaque messe, donc nous était aussi
familier que le Gloria, le Credo et le Sanctus. Cette affirmation : Dieu
personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu,
lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait
connaître… et le
disciple que Jésus aimait poursuit ailleurs : ce que
nous avons vu, ce que nous avons touché… retrouver la citation,
sans doute dans une des lettres récemment relues. L’évangile
mystique et en même temps le plus centré sur la
personne-même du Christ, Jean « buvait » Ses paroles.
Autrefois, nous nous arrêtions au plenum gratiae et
veritatis. Importance
aussi pour Jean de son homonyme le Précurseur, dont il fut
d’abord disciple. Le jeune homme, l’adolescent, cherchait,
attendait, s’attachait. Il a fallu que Jean-Baptiste
l’arrache à lui. Lui comme nous à présent : c’est de
celui qui est saint que vous tenez l’onction.
Et la grâce… au travail.
17 heures 17 + Je marche bien, tout
en documentant déjà certaines notes d’importance et en
donnant des citations topiques de nos présidents successifs.
La lecture, hors contexte, d’allocutions très décriées dans
leur moment : CHIRAC sur la responsabilité de la France, au
titre de Vichy, dans la Shoah, ou SARKOZY à Grenoble sur les
violences et leurs origines ethniques, modère, rassérène
beaucoup le jugement. Et pourtant… Marguerite est restée :
ses carnets et cahiers scolaires, excellemment tenus,
maintenant la télévision, le baby boom. Dernière main à mon
chapitre 3, sur le bien commun.
19 heures 10 + Terminé mon
chapitre, la plupart des notes documentées aussi. J’apprends
beaucoup. – Prier… revenir au texte du prologue de saint
Jean, éclairé par sa première lettre : de la vérité ne vient aucun mensonge…
. le Fils unique, plein de grâce et de vérité.. la grâce et la
vérité sont venues par Jésus-Christ. La vérité, u;n fond ? ou
un comportement ? Pilate incarne cette bivalence : le
contenu, il s’interroge, plus qu’il n’interroge Celui qui
est présenté à sa condamnation, mais le comportement : il
sait l’innocence à tous points de vue de Jésus et, par peur
de ses administrés et de ce qu’ils rapporteront à César, il
se ment à lui-même et Le livre. La divinité du Christ : au
commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu… le Fils unique, lui qui est Dieu. L’Incarnation est autant
une entrée dans l’Histoire, une venue chez nous qu’une
participation à notre chair, à notre condition, à nos
conditionnements et limites : il est venu chez lui… et
le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous. A quelle fin ? à
tous ceux qui L’ont reçu, Il a donné de pouvoir devenir
enfants de Dieu, eux qui croient en Son nom. Voilà donc la vérité, et
c’est lumière. C’est aussi ce sur quoi nous devons prendre
position, choisir…le monde était venu par Lui à,
l'existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu
chez Lui et les siens ne L’ont pas reçu. Péché originel,
redoublement de ce péché quand vient à nous le Dieu fait
homme. Notre Dieu et Seigneur. Grâce tout autant insigne,
responsabilité et communion se jouxtent, je ne crois pas que
dans une vie elles se contredisent. Tous nous avons eu
part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce.
___________________________________________________________________________
les
libertés publiques en pratique : réunion, publication,
pétition
les chances
et les périls : le numérique, les ressources énergétiques
être digne
de nos aïeux et de nos enfants
le combat
de nos ancêtres pour les libertés, vg. l’opposition au
Second Empire, la Résistance
la
découverte de nos enfants : les outils qui n’existaient
pas à nos âges
les
révolutions politiques et les révolutions ludiques :
toutes deux pédagogiques
[2]
- 1ère lettre de
Jean II 18 à 21 ; psaume XCVI ; évangile selon saint Jean
I 1 à 18
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