Consentir
à la réalité ou à ce que nous ressentons la réalité pour
parvenir alors et
peut-être à contribuer à son remodèlement : oui. – Nous ne
réfléchissons
pas assez au dogme-révélation de la Sainte Trinité divine :
il ne s’agit
ni de personnes, ni de faits, ni d’un circuit d’ « amour »
en
boucle, ni d’un effet de personne à personne. Nous brûlons
si nous entrons en
compréhension-méditation de ce que c’est (à notre niveau
d’intelligence, de
vie, de concentration et d’abandon dans la prière), de ce
que c’est l’amour,
l’AMOUR en totalité, complètement. La parabole de vies
quotidiennes en couple,
en famille, avec nos enfants de quelque âge que ce soit, la
parabole de la
communion de pensée, de prière, de recherche profane ou
spirituelle (quelle est
d’ailleurs au vrai la différence ?) avec autrui, nous en
approchent, nous y invitent. –
Politique, chez nous, dans les Etats-membres de notre
théorique Union
européenne, tant à dire, réfléchir, comprendre… la
brochure : conscience
et cri, que je vais entreprendre puisque ma lettre ouverte à
FH est périmée au
moins pour le temps de la conjugaison : je vais essayer
d’élucider tout
cela en quelques dizaines de pages. Nous entrons partout
(sauf dans les pays à
dictature) dans l’inconnu. Les responsabilités ne sont pas
seulement des chefs,
au pouvoir ou à le briguer, elles sont de nous tous. Le
passé ne se répètera
pas, si horrible et exemplaire qu’il ait été ou qu’hors de
nos vues et médias,
en ce moment, il soit au présent. Le futur proche, bien plus
anonyme mais bien
plus prégnant, sera probablement encore plus terrible. Je
crois que le temps
des avertissements est passé, celui de la bêtise qui est
cruauté sans nom et
mépris complet de l’esprit, est en train d’arriver. Le
scenario en revanche est
habituel. Dans l’horreur et la nuit, une nuit qui peut être
claire, mais sera
brumeuse, résistant à l’analyse, il y aura progressivement
la conscience de
quelques-uns, ces quelques-uns qui se reconnaîtront sans
jamais s’être vus ou
concertés auparavant. Et sur cette planète, recommencera une
nouvelle ère, et
ainsi de suite. La lutte entre la bêtise des matamores ou du
recours aux
« extrêmes » et les sans-étiquettes de l’âme, de la ferveur,
du
recul.
Prier…
qu’est-ce qui est le
plus
facile ? Dire : « Tes péchés te sont pardonnés », ou dire
« Lève-toi et marche » ?
De miracle que selon notre foi : arrivent des gens,
portant sur une
civière un homme qui était paralysé ; ils cherchaient à le
faire entrer
pour le placer devant Jésus. Mais, ne voyant pas comment faire
à cause de la
foule, ils montèrent sur le toit et, en écartant les tuiles,
ils le firent
descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus. Voyant
leur foi, il
dit… [1] La foi des autres, la
foi pour l’autre,
notre foi, ma foi, chacune opérante puisque c’est la foi,
puisque surtout elle
est donnée par la même, à la même Personne : Jésus Christ,
notre Seigneur.
Résultat ? tout. L’âme et le corps. Homme, tes péchés
te sont
pardonnés… Je te le dis, lève-toi, prends ta civière et
retourne dans ta
maison. Restauration
complète, histoire
seulement individuelle, particulière ? non. Il s’agit de la
Rédemption, de
la révélation du Dieu fait homme, pouvoirs et identité de
Jésus : que
vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité sur la terre
pour pardonner les
péchés. C’est ce
pouvoir-même qu’après la
Résurrection, Jésus donne à ses Apôtres. CLEMENCEAU, lecteur
d’Isaïe ?
Là, il y aura une chaussée, une voie qu’appellera la Voie
sacrée.... les rachetés y marcheront, ceux qu’a libérés le
Seigneur reviennent. Prophétie
non seulement de la Rédemption, du
Rédempteur, mais de la réussite de l’aventure humaine, de la
liberté que le
Créateur voulant une créature totale, complète, à Son image,
à Sa ressemblance,
a donné à chacune de Ses créatures. La justice marchera
devant lui, et ses
pas traceront le chemin.
[1]
- Isaïe XXXV 1 à 10 ;
psaume LXXXV ; évangile selon saint Luc V 17 à 26
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