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SAN TOMMASO BECKET
VESCOVO E MARTIRE / A
wikipédia à jour au 25 décembre 2016
Thomas Becket
Saint Thomas de Cantorbéry (en
anglais Canterbury)
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Évêque et martyr
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Naissance
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Décès
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Nom de naissance
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Thomas Becket
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Autres noms
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Thomas À-Becket
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Nationalité
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Vénéré à
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21 février 1173
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Vénéré par
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Fête
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29 décembre
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Attributs
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Épée du Martyre, vêtu d'une robe chancelier et chaîne de
cou
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Sommaire
- 1 Biographie
- 1.1 Vie avant l'accession à l'épiscopat
- 1.2 Archevêque
- 1.3 Désaccord avec le roi
- 1.4 Becket quitte l'Angleterre
- 1.5 L'assassinat
- 2 Postérité
- 3 Sources imprimées
- 4 Bibliographie
- 5 Cinéma
- 6 Notes et références
- 7 Voir aussi
Biographie
Vie avant l'accession à l'épiscopat
Il est né à Cheapside en 1120 de parents marchands originaires de Mondeville2 en Normandie. Selon une légende forgée trois siècles après le martyre de Thomas mais insérée rétrospectivement dans l'hagiographie du XIIe siècle Life of St Thomas d'Edward Grim (en) (légende orientale reprise par les historiens romantiques Froude et Sharon Turner en Angleterre, Thierry et Michelet en France), son père Gilbert Beckett aurait rencontré sa mère Matilda alors qu'il était en croisade en Terre Sainte. Gilbert fut capturé par des Sarrasins, devint esclave d'un musulman dont la fille Mahatz (appelée aussi Roesia et plus tard Matilda) le délivra par amour3.Il reçut une excellente éducation à l’école cathédrale de Canterbury, complétée par des études à Bologne, alors le centre majeur en Occident pour la science juridique.
De retour en Angleterre, il attira l’attention de Thibaut du Bec, archevêque de Canterbury, qui lui confia plusieurs missions importantes à Rome et le fit nommer archidiacre de Cantorbéry et prévôt de Beverley. Il se distingua par son zèle et son efficacité, aussi Thibaut le recommanda au roi Henri II quand le haut poste de chancelier fut vacant. Il fut élevé à cette dignité le 11 janvier 11554.
Henri, comme tous les rois normano-angevins, désirait être le maître absolu, tant de son royaume que de l’Église, et pouvait, pour ce faire, s'appuyer sur les traditions de sa maison. Il le fit quand il voulut se débarrasser des privilèges du clergé anglais qu’il voyait comme autant d'entraves à son autorité. Becket lui parut comme l’instrument adapté pour accomplir ses desseins ; le jeune homme se montra dévoué aux intérêts de son maître et un agréable grand ami tout en maintenant avec diplomatie une certaine fermeté, de sorte que personne, sauf peut être Jean de Salisbury, n’aurait pu douter qu’il ne fût pas totalement dévoué à la cause royale. Le roi Henri envoya son fils Henri le Jeune, plus tard le jeune roi, vivre au domicile de Becket comme c’était la coutume pour les enfants nobles d’être accueillis dans une autre maison (voir : Éducation dans la catégorie Moyen Âge) où Thomas devint son précepteur et maître d'armes. Plus tard, ce sera une des raisons pour lesquelles « le jeune roi » se retourna contre son père, s’étant affectivement attaché à son tuteur Becket.
L’archevêque Thibaut du Bec mourut le 18 avril 1161 et le chapitre apprit, avec quelque indignation, que le roi espérait qu’il choisirait Thomas pour successeur. Il se rallia cependant à l’avis royal, l’élection eut lieu en mai 1162 et Thomas fut consacré le 3 juin 1162.
Archevêque
Thomas Becket trônant en tant qu'archevêque, albâtre de Nottingham, Victoria & Albert Museum.
Dès qu’il fut nommé, une transformation radicale du caractère du nouveau
primat s’opéra à la stupéfaction générale du roi et de tout le royaume. Le
courtisan gai et amant des plaisirs fit place à un prélat ascétique en robe de
moine, prêt à soutenir jusqu’au bout la cause de la hiérarchie. Dans la Légende dorée, Jacques de Voragine raconte qu’il se mortifiait
en portant le cilice
caché sous ses habits et que, chaque soir, il lavait les pieds de treize
pauvres, les nourrissait et les renvoyait avec quatre pièces d'argent.Devant le schisme qui divisait l’Église, il se déclara pour le pape Alexandre III, fidèle à un homme voué aux mêmes principes hiérarchiques, et il reçut le pallium d’Alexandre au concile de Tours.
À son retour en Angleterre, Becket mit immédiatement à exécution le projet qu’il avait préparé de libérer l’Église d’Angleterre des limitations mêmes qu’il avait contribué à faire appliquer. Son but était double : l’exemption complète de l’Église de toute juridiction civile, avec un contrôle exclusif de sa propre juridiction par le clergé, liberté d’appel, etc. et l’acquisition et la sécurité de la propriété comme un fonds indépendant.
Le roi comprit rapidement le résultat inévitable de l’attitude de Thomas et convoqua le clergé à Westminster le 11 octobre 1163, demandant l’abrogation de toute demande d'exemption des juridictions civiles et que soit reconnue l’égalité de tous les sujets devant la loi. Le haut clergé tendait à consentir à la demande du roi, ce que refusa l’archevêque. Henri n’était pas prêt pour une lutte ouverte et proposa un accord plus vague relevant de la coutume de ses ancêtres. Thomas accepta ce compromis en maintenant cependant des réserves sur la sauvegarde des droits de l’Église. Rien ne fut résolu et la question restait ouverte. Henri quitta donc Londres très content.
Désaccord avec le roi
Article détaillé : Constitutions de Clarendon.
Henri convoqua une autre assemblée à Clarendon le 30 janvier
1164 où il présenta
ses demandes en seize points. Ce qu’il demandait impliquait un relatif recul
par rapport aux concessions faites aux églises par Henri Ier lors du concordat de
Londres en 1107
puis par le roi Étienne d'Angleterre en 1136 mais se situait
dans la droite ligne d'une monarchie qui, depuis l’époque de Guillaume le Conquérant, entendait
gouverner sans partage toutes les affaires du royaume. Les Constitutions de
Clarendon représentaient cependant une codification écrite, plus contraignante
que la coutume
qui prévalait jusque-là, et surtout entendaient placer tous les sujets du roi,
y compris les clercs, de plus en plus nombreux, sur un pied d’égalité
judiciaire (ce qui signifiait aussi percevoir les amendes afférentes aux
condamnations), tous ne relevant que des tribunaux royaux. Le roi s’employa à
obtenir l’accord du clergé et apparemment l’obtint, sauf celui du primat.Becket chercha encore à parvenir à ses fins par la discussion, puis il refusa définitivement de signer. Cela signifiait la guerre entre les deux pouvoirs en place. Henri essaya de se débarrasser de Becket par voie judiciaire et le convoqua devant un grand conseil à Northampton le 8 octobre 1164 pour répondre de l'accusation de contestation de l'autorité royale et malfaisance dans son emploi de chancelier.
Une autre raison de leur désaccord est son refus d'accorder le mariage de Guillaume Plantagenêt comte du Poitou, vicomte de Dieppe (frère du roi d'Angleterre Henry II Plantagenêt) avec Isabelle de Warenne pour consanguinité.
Becket quitte l'Angleterre
Becket dénia à l'assemblée le droit de le juger. Il fit appel au pape et sentant que sa vie était trop précieuse pour l'église pour être risquée, partit en exil volontaire. Le 2 novembre 1164, il embarqua sur un bateau de pêcheurs qui le débarqua en France. Dans une lettre célèbre alors adressée au pape, il exalte le principe de la supériorité pontificale, notamment en matière judiciaire. Il s'en prend surtout à l'attitude des autres évêques anglais qui sont ralliés au roi et qui selon lui, méconnaissent le principe de hiérarchie ecclésiastique. Il alla à Sens5, où était réfugié le pape Alexandre III. Ce dernier venait de recevoir des ambassadeurs envoyés par le roi d'Angleterre qui demandait au pape de prendre des sanctions contre Becket et réclamait qu'un légat soit envoyé en Angleterre avec autorité plénière pour résoudre le conflit. Le pape Alexandre y opposa son refus et quand, quelques jours plus tard, Becket arriva et lui fit le récit complet de la procédure, le pape lui accorda son soutien.Henri II poursuivit l'archevêque fugitif avec une série de décrets applicables à tous ses amis et partisans aussi bien qu'à Becket lui-même ; mais Louis VII de France le reçut avec respect et lui offrit sa protection, d'autant qu'il s'agissait là d'un moyen d'affaiblir son royal vassal Plantagenêt. Thomas Becket resta presque deux ans dans l'abbaye cistercienne de Pontigny (voir Cîteaux, Ordre Cistercien) (fin 1164-1166), jusqu'à ce que les menaces d'Henri l'obligent à se rendre de nouveau à Sens où il demeura à l'Abbaye Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens. Louis VII comme Alexandre III organisent diverses missions de conciliation auxquelles prennent part des religieux de divers ordres, notamment chartreux et grandmontains.
Extrait du vitrail de la vie de Thomas Becket sur le
transept nord de la cathédrale de Coutances le représentant
traversant la Manche.
Becket, en pleine possession de ses prérogatives, désirait voir sa position
soutenue par les armes de l'excommunication et de l'interdit. Mais le pape
Alexandre III, bien que sympathisant des idées de Becket, préférait temporiser
car sa propre lutte avec Frédéric Ier requérait au moins la
neutralité du roi d'Angleterre. Les divergences se creusèrent entre le pape et
l'archevêque, et les relations devinrent même plus amères quand les légats
furent envoyés en 1167
avec autorité d'arbitre. Négligeant cette limitation de sa propre juridiction
et persistant sur ses principes, Thomas palabra avec les légats, conditionnant
toujours son obéissance au roi par les droits de son ordre.Sa fermeté sembla être récompensée quand, enfin en 1170, le pape fut sur le point d'appliquer ses menaces d'excommunication du roi Henri qui, inquiet de cette éventualité, mit ses espoirs dans un accord qui permettrait à Thomas de retourner en Angleterre et de continuer son ministère. Finalement, le 22 juillet 1170, la paix qui fut conclue à Fréteval entre Henri et Thomas permit à l'archevêque anglais de rentrer en Angleterre.
Thomas débarqua à Sandwich le 3 décembre 1170 et deux jours plus tard il entrait à Cantorbéry. Mais les deux parties restèrent cependant inconciliables, et Henri, incité par ses partisans, refusa de rendre les propriétés ecclésiastiques qu'il avait saisies. Thomas avait déjà préparé la sanction contre ceux qui avaient privé l'Église de ses biens et contre les évêques qui avaient inspiré la saisie.
L'assassinat
Enluminure du XIIIe siècle représentant le meurtre de
Thomas Becket
La tension était désormais trop grande pour trouver une issue autre que la
catastrophe qui ne fut pas longue à venir. Une phrase du roi exaspéré :
« n'y aura-t-il personne pour me débarrasser de ce prêtre
turbulent ? » (bien qu'il puisse s'agir d'une phrase apocryphe, la
phrase exacte étant incertaine) fut interprétée comme ordre par quatre chevaliers
anglo-normands : Reginald Fitzurse, Hugues de Morville, Guillaume de Tracy et Richard le Breton. Ces
quatre chevaliers projetèrent donc immédiatement le meurtre de l'archevêque et
le perpétrèrent près de l'autel de la cathédrale de Canterbury le 29
décembre 1170.Henri II se résolut alors à faire pénitence publique à Avranches en 1172 et à revenir sur les décisions entérinées dans les Constitutions de Clarendon.
Enseigne de pèlerinage en plomb représentant Thomas Becket,
vendue aux pèlerins se rendant sur sa tombe à Canterbury, XIVe siècle.
Becket fut ensuite révéré par les fidèles dans toute l'Europe comme
martyr (par exemple l'église de Bénodet (Finistère)
a pour saint patron Thomas Becket6 et
la commune voisine de Pleuven possède une chapelle Saint-Thomas, son culte ayant
été répandu dans le Pays fouesnantais par les moines de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas7) et
canonisé par le pape Alexandre III le 21
février 1173.
Le 12
janvier de l'année suivante, Henri II dut faire pénitence publiquement sur
la tombe de son ennemi, qui resta un des lieux de pèlerinage les plus
populaires en Angleterre, jusqu'à sa destruction lors de l'anéantissement des
monastères. Un reliquaire fut cependant conservé, et ce site est visité par de
nombreux touristes de nos jours. Au-dessus de l'autel placé
dans la chapelle, sont représentées trois épées rappelant celles ayant servi à
assassiner Becket.[réf. nécessaire]Postérité
Reliques
Les principales reliques de Thomas Becket sont conservées dans la crypte de la basilique des Saints-Boniface-et-Alexis à Rome. Les autres ont été dispersées à travers l'Europe pour la vénération des fidèles, souvent conservées dans des châsses en émail champlevé fabriquées à Limoges.Vitraux , retables et statues
Article détaillé : Vitrail de saint Thomas Becket
(cathédrale de Sens).
Saint Thomas de Cantorbéry consacre une église (vitrail
gothique de la cathédrale de Sens).
Des vitraux de la cathédrale Saint-Étienne de Sens
(1215–1235), de la cathédrale Saint-Maurice d'Angers
et d’autres de la cathédrale Notre-Dame de Chartres,
illustrent la vie de saint Thomas Becket. La cathédrale Saint Etienne de Sens
possède également une statue du XIIe siècle qui fut retrouvée dans la
maison habitée par Thomas Becket, une chapelle est dédiée à Thomas Becket, elle
abrite un tableau représentant l'archevêque remettant son anneau au Pape, ainsi
qu'un retable offert par Mgr Ardin. Une statue de Thomas Becket en habits
pontificaux et une sculpture représentant son assassinat sont abritées dans
l'église de Boissy-sous-Saint-Yon. La Cathédrale Notre-Dame de Laon possède
une chapelle dédiée à Thomas Becket à l'étage des tribunes. Elle fut construite
à l'époque de son assassinat où il était vénéré depuis son passage en cette
ville. L'église Saint-Thomas-de Cantorbéry de Mur-de-Barrez
(Aveyron) possède un tableau et un vitrail
(moderne) illustrant l'assassinat. De même, à l'intérieur de la cathédrale de Saint David's, au Pays
de Galles, un vitrail représentant Thomas Becket et son martyr orne une
chapelle dédiée à sa mémoire.Le retable en bois de l'église Saint-Thomas-de-Cantorbéry de Landerneau (Finistère), présente également un bas-relief figurant l'assassinat de saint Thomas Becket.
Textes hagiographiques
Plusieurs Vies de Thomas Becket ont été écrites, les premières peu avant sa canonisation en 1173, par8 :- Edward Grim en 1172
- Guillaume de Canterbury entre 1172 et 1174
- Robert de Cricklade, entre 1172 et 1177
- Robert de Pontigny, entre 1176 et 1177
- Herbert de Boscham, compagnon d'exil de Thomas, entre 1184 et 1186
- Guillaume Fitz-Stephen
- Alain de Tewskesbury
- Guernes de Pont-Sainte-Maxence, entre 1172 et 1174
- Benoît de Canterbury, entre 1183 et 1189
Adaptations
Les Contes de Canterbury de Geoffrey Chaucer se passent en compagnie de pèlerins sur leur route vers le sanctuaire de Thomas.Les œuvres littéraires modernes basées sur l'histoire de Thomas Becket incluent les pièces Meurtre dans la cathédrale (Murder in the Cathedral, 1935, trad. Le Seuil, 1946) de T. S. Eliot et Becket ou l'Honneur de Dieu de Jean Anouilh (1959) avec un film du même nom. Au XIXe siècle, Conrad Ferdinand Meyer écrivit la nouvelle Der Heilige (le Saint) à propos de Thomas Becket. Au XXe siècle, le roman Les Piliers de la terre de Ken Follet se termine sur cette partie de l'histoire de Thomas Becket.
Sources imprimées
- Une Vie de saint Thomas Becket, en vers, a été composée au XIIIe siècle par Guernes de Pont-Sainte-Maxence.
- Jacques de Voragine raconte dans la Légende dorée la vie de Becket.
- J. A. Giles a publié ses Opera omnia en 8 volumes in-8, Oxford, 1844-1846.
Bibliographie
Ouvrages anciens
- Frédéric Ozanam, Deux chanceliers d'Angleterre, Thomas Becket et Francis Bacon.
Études historiques
- Pierre Aubé, Thomas Becket, Paris, Fayard, 1988, 360 p. (ISBN 2-213-02094-9, présentation en ligne [archive]).
- Martin
Aurell, L'Empire des
Plantagenêt, 1154-1224, Paris, Perrin, coll. « Pour
l'histoire », 2002, 406 p. (ISBN 2-262-01985-1,
présentation
en ligne [archive]), [présentation
en ligne [archive]].
Réédition au format de poche : Martin Aurell, L'Empire des Plantagenêt, 1154-1224, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 81), 2004, 406 p. (ISBN 2-262-02282-8, présentation en ligne [archive]).
Littérature
- T. S. Eliot, Meurtre dans la cathédrale, pièce traduite de l'anglais par Henri Fluchère, Paris, Seuil, 1946, 140 p. (dépôt légal, 2e trim. 46 no 213) (titre original : Murder in the Cathedral, Londres, Faber and Faber).
- Jean Anouilh, Becket ou l'Honneur de Dieu, 1959. Dans cette pièce de théâtre, l'auteur fait de Thomas Becket un Saxon et non un Normand.
- Les Piliers de la terre, roman historique de Ken Follett, évoque en arrière plan la lutte entre le roi Henri et Thomas Becket jusqu'à son assassinat. L'un des assassins, William, est un des personnages centraux du roman.
Cinéma
- Becket (1964), film réalisé par Peter Glenville, avec Richard Burton et Peter O'Toole.
Notes et références
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Thomas Becket » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
- Pierre Aubé, Thomas Becket, Fayard, 1988 (ISBN 9782213020945), p. 27
- Source : Jean-Pierre Michel, CRESO, université de Caen.
- (en) William Holden Hutton, Thomas Becket, Cambridge University Press, 2014, p. 3-4
- (en) William Holden Hutton, Thomas Becket, Cambridge University Press, 2014, p. 21
- Histoire des villes de France [archive], Volume 3, p. 110.
- http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29003486 [archive]
- http://www.fouesnant-les-ormeaux.fr/articles.php?lng=fr&pg=3550 [archive]
- Notes page 1095 de l’édition de La Légende dorée, de Jacques de Voragine, sous la direction d’Alain Boureau, Paris, éd. Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », février 2004 (ISBN 2 07 011417 1).
Voir aussi
Articles connexes
- Châsses de saint Thomas Becket, série d'une centaine de reliquaires en émail champlevé fabriqués pour recueillir ses reliques.
Dernière
modification de cette page le 25 décembre 2016, à 18:19.
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