07 heures 36 + Couché tôt, éveillé
à plusieurs
reprises dès après-minuit ou deux heures du matin : Edith se
couchant
tard. La chatoune en chasse dans toute la maison, A six
heures, réveillé : depuis des
jours, je n’écris rien pour ce livre, en fonction de ce
projet. M’y mettre et
ne plus faire que cela. N’ayant rien achevé depuis des
années, je puis donc
commencer à force d’avoir recommencé et commencé déjà.. –
Prier en action de
grâces et bilan ce soir, mais ce matin : Isaïe. Par le Seigneur seulement –
dira-t-elle de moi – la
justice et la force.
09 heures 50 + Premières pages…
22 heures 07 + Début d’après-midi,
l’Atlantis de
Nantes avec notre fille : les dédicaces de ses livres par
Enjoy PHENIX
alias Marie LOPEZ… Carnets
de route
qui se lit bien, et les deux formats de son premier roman
Youtubeuse à
2.500.000 abonnés. NATOO, sa dédicace d’un magazine
parodique, il y a trois ans
à la FNAC, de Nantes aussi… 12 heurs 50, nous y sommes… pour
un début à 13
heures 30. 13 heures 41, arrivée. Fille petite et potelée,
visage médiocre,
mais du charme, de l’attention à autrui, l’art déjà d’être
notoire et
« publique » à 21 ans. Queue que je n’ai pu estimer : mille
personnes ?
sans doute. Pause de 15 heures 27 à 15 heures 40, et nous
sommes
« passés » à 15 heures 55. Trois heures de queue sans
beaucoup
échanger, mais tranquilles et faciles à vivre. J’ai félicité
l’impétrante pour
son « travail », car cela fait partie de la vie familiale et
elle est
un « lieu de rencontre » entre plusieurs générations. Il est
vrai que
– tout naturellement – notre fille et nous, notre fille et
moi, nous partageons
des des moments de télévision, autant que nous partageons
dialogue et veille sur
son travail à la maison ou sur ce qu’elle prépare de ses
cours. Je crois
qu’elle en est heureuse, pour moi c’est passionnant et
m’apprend autant sur
notre époque, en ce moment, comment faisons-nous vivre nos
enfants ?
comment vivent-ils ? tandis que par correspondance, j’essaie
de suivre
plusieurs adolescents.
« Actualité », selon Quotidien,
interrogeant les correspondants de la Tribune de Genève, de la Républica italienne,
du Soir belge et
d’un quatrième
organe américain ? à propos du Front national. Unanimité sur
le pronostic
de présence au second tour, sur l’instrumentalisation du
Front national par
l’ensemble des autres : commode repoussoir dispensant de
programme (je suis
seul capable de batrre Marine LE PEN…). C’est d’une grande
pauvreté. Personne ne
dit ce qui me semble essentiel. A proportion-même de la
diabolisation d’un
parti représentant entre 20 et 30% de l’électorat
aujourd’hui, il y a
l’appropriation par la droite dite parlementaire ou
gouvernementale des thèmes
du Front national : le racisme, l’anti-islamisme,
l’anti-immigrants. Cette
adoption tactique ? ou révélatrice ? a commencé avec NS qui
en fit sa
manière de gagner en 2007 (« syphonner » les voix de
Jean-Marie LE
PEN). Le grave est là, la banalisation et la reprise dans
presque tous les
bords de la vie politique française des thèmes FN. –
Prestation d’un très
intéressant chanteur proche de OBAMA : John LEGEND, le
racisme impossible
à éradiquer en huit ans comme en cent. Triste bilan d’un
Président qui avait du
charme et qui n’a pas su dominer ni son peuple ni la
finance, et, au plan
international, n’a pas (sauf lacune de ma part) vraiment
existé autrement qu’en
symbole d’une Amérique souhaitée mais pas vérifiée.
Actualités, les « nouvelles »
d’Alep, des
appels désespérés au secours par internet. C’est tout
simple : le
massacre, l’anéantissement. L’Histoire va retenir que rien
ne fut fait contre
un dictateur sanguinaire et une intervention étrangère, la
Russie, qui n’a
finalement provoqué aucune intervention contraire. C‘est
affreux et cynique.
Evidemment, le moment est favorable pour les Russes : jouer
les victimes,
les humiliés depuis vingt ans et plus encore la transition
entre OBAMA et
TRUMP, mettant l’Amérique hors du coup, l’inexistence totale
de l’Europe encore
aggravée par les conditions de fin du quinquennat de FH lui
ôtant toute
crédibilité et même tout intérêt pour les tiers. Oui, c’est
affreux, c’est le
contraire de tout ce qui s’essaye à être construit depuis un
siècle en droit
international, en droit humanitaire, en responsabilité
pénale internationale
collective ou individuelle. C’est l’humanité sous sa face la
plus crûe et la
plus indigne, lâcheté d’un côté, cynisme d’un autre, et
cruauté insensée du
Bachar EL ASSAD…
Actualités françaises… les
pronostics pour AJ dpuis
deux ans, pour FF depuis un mois, et ce matin, déjà le
trébuchement. Le
programme de réforme de la Sécurité sociale, maladroitement
défendu pour un de
ses points symboliques par le porte-parole (Jérôme CHARTIER,
frappé soudain de
célébrité et ne faisant manifestement pas face…). Recul :
titre la presse.
Approfondissement, précision, développement, disent les
chargés de
communication. Le « mal » est fait : le blog ou l’affichage
virtuel du programme ont été corrigés et des blancs sont
apparus… surtout,
harcelé par les micros et la question, démentez-vous ? quel
est vraiment
votre texte ou votre point de vue, le candidat en tete de
course se dérobe,
refuse de parler, fait fermer les portes aux journalistes.
Scène sans doute à
l’Assemblée nationale. Absence coutumière, structurante, de
mémoire pour nos
médias et nos commentateurs : déjà entre les deux tours des
législatives
de 2007 suivant l’élection de NS, il y avait eu ce lapsus ou
cette annonce sur
la TVA sociale. Il fut alors estimé que la droite y avait
perdu quelques
cinquante sièges, qui semblaient acquis au soir du premier
tour. Aujourd’hui,
un pan de l’électorat se lézarde : promesses non tenues,
faiblesse de
caractère du candidat qui n’a désormais comme motivation (ce
qui se
comprend) : son élection, et non pas la vérité de son
programme.
Prier… action de grâces poour toute
fécondité, action
de grâces pour la relation fille-père, action de grâce pour
ce moment tout à
l’heure de partage à cinq-six de l’évangile du prochain
dimanche :
l’Annonciation à Joseph confirmant un couple humain dans une
vocation
historique et religieuse inouïe [1]. Textes pour aujourd’hui
[2] :
Isaïe
m’accompagnant avec tant de sûreté psychologique et de
simplicité.
Apparemment ; le déisme des Lumières : le Créateur des cieux, lui, le Dieu
qui fit la terre
et la façonna, lui qui l’affermit, qui l’a créée, non pas
comme un lieu vide,
mais qui l’a façonnée pour être habitée… Prosopopée :
j façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la
paix et je crée le
malheur. C’est moi, le Seigneur qui fait tout cela. Cieux,
distillez d’en haut
votre rosée, que, des nuages, pleuve la justice, que la terre
s’ouvre,
produise le salut, et qu’alors germe aussi la justice. Moi, le
Seigneur, je
crée tout cela. A Dieu,
l’attribution
permissive du malheur, de la Shoah, du massacre d’Alep, mais
Le vivons-nous
créateur de l’univers et soutien de chaque seconde de notre
vie
personnelle ? le reconnaissons-nous dans nos mouvements
intimes ? le
regard qu’Il nous donne ? ce chemin d’âme, de
cœur,d’intelligence pour Le
suivre, là où nous sommes et marchons, Le suivre librement
mais tellement pris,
impressionnés pra la délicatesse, la force, l’objurgation de
Sa prie en mains
de nous… Oui, depuis ce matin, par le Seigneur
seulement, la justice et la
force. En ce sens, Notre
Seigneur et
Créateur, si nous Le refusons est une "pierre d’achoppement",
si nous
construisons sans Lui, nous faisons en nous le vide. La foi
commence par un
constat, les Ecritures sont réalisées. Je ne sais si cela
parle à tout le
monde, si ce constat suppose déjà une foi fondée sur une
rencontre, la nôtre
avec le Christ, seul guide et compagnon nous montrant le
Père… A Jean-Baptiste,
Jésus confère rôle et identité, dûment qualifiés : il est
bien le
Précurseur puisque les aveugles retrouvent la vue, les
boîteux marchent, les
lépreux sont purifiées, les sourds entendent, les morts
ressuscitent, les
pauyres reçoivent la Bonne Nouvelle. Sommes-nous
imprégnés des signe sde notre temps dans la vie de nos
générations, dans notre vie
personnelle, pour y reconnaître la gestation d’un
avènement ? Chaque fois
que ce verset nous est proposé, je vibre : l’image-même, la
majesté
qu’elle évoque si justement, la puissance sur les événements
telle que Dieu la
manifeste. La justice marchera devant lui, et ses pas
traceront le chemin.
23
heures 19 + Toute cette
journée, notre fille, ce partage d’évangile, ces éléments
d’analyse de notre
monde, et ce matin… enfin du texte qui me plaît et que j’ai
envie de continuer,
et je sais maintenant comment… trois ans de débuts parfois
de cent à deux cent
pages pour ne pas aboutir, tandis qu’à présent… et combien
il est temps !
je me suis senti « commandé » depuis mon éveil.
[1]
- évangile selon saint Matthieu I 18 à 24
[2]
- Isaïe XLV 6 à 25 passim ; psaume LXXXV ; évangile
selon saint
Luc VII 18 à 23
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire