Prier… [1] toujours l‘évangile de la liberté humaine.
Vous ne croyez pas en moi…vous ne
voulez pas venir à moi pour avoir la vie !… Vous n’avez pas en vous l’amour de
Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas ; si un
autre vient en son propre nom, celui-là,
vous le recevrez ! … L’empêchement à
croire, à être libres ? Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre
gloire les uns des autres… Echo de
l’Exode et de la geste mosaïque : ils oubliaient le Dieu qui les sauvait. Les deux témoignages sur Dieu, le sien
propre pour son Fils, Dieu fait homme et selon l’Esprit saint, celui des
Prophètes puis des Apôtres : Jean Baptiste a rendu témoignage à la vérité…
le Père qui m’a envoyé, c’est lui qui m’a rendu témoignage. Et notre mémoire, la mémoire que Dieu nous
donne de ses bienfaits, de ses œuvres, de son dessein rédempteur, de son amour
et de sa sollicitude. Reviviscence du présent par la prière. Et paradoxalement, c’est
cette mémoire que Moïse mobilise pour fléchir Dieu : souviens-toi de tes
serviteurs, Abraham, Isaac et Jacob… et
souvenez-vous, Seigneur, de chacun de nous, et de Votre alliance avec nous. Nous
sommes à Vous, ma femme avec moi, notre fille, toutes celles et tous ceux qui
sont d’âme en nous, morts ou vivants de corps, le monde entier en toutes ses
formes et toutes ses époques, le crapaud évité evant notre portail, le hérisson
aussi, dans l’un de nos virages vers la départementale, toutes celles et ceux
dont la route se croisera avec les nôtres aujourd’hui et demain, notre pays, ses
dirigeants, nos dirigants et notre avocat qui nous a lâchés, professionnel
d’abord pour se rebiffer, dignité plus que travail fait, accessoirement
chrétien. Comment en vouloir à qui que ce soit en ce monde et selon notre type
d’existence, si faillible, précaire. Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ta
bienveillance pour ton peuple. Amen.
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