Mercredi 16 Avril 2014
Prier… [1] l’incompréhensible
trahison de Judas et pour si peu, le parfum de Marie-Madeleine, la proposition
du clergé… quoi donc l’a poussé ? repéré par ses compagnons pour sa
ladrerie et ss indélicatesses, il n’est pourtant pas soupçonné par eux quand
Jésus leur déclara : « Amen,
je vous le dis : l’un de vous va me livrer. ». Cette trahison doublement mortelle :
le traître et Jésus vont chacun en mourir, chacun aurait donc pu la commettre ?
Elle est nécessaire, non pour celui qui va la perpétrer, mais pour que Jésus
soit mis à mort. Il a jusqu’à présent soit été protégé par la foul qui l’admire,
soit par la « baraka », échappant mystérieusement aux lapidations et
autres lynchages, quand la foule ne lui est pas favorable. Jésus le désigne ?
ou le reconnaît ? Le sacrifié de l’histoire du salut ? Pierre a sa
chance et ne va pas se prendre, mais Judas ? Jésus va ressusciter, Judas ?
aussi mais pour l jugement… sa second et vraie chance… tableau cafardant :
le juste, les bourreaux, Judas, les disciples qui passent la plus mauvaise
soirée de leur vie… l’amour de ta maison m’a perdu ; on t’insulte, et
l’insulte retombe sur moi. L’insulte m’a broyé le cœur, le mal est
incurable ; j’espérais un secours, mais en vain, des consolateurs, je n’en
ai pas trouvé. A mon pain, ils ont mêlé du poison ; quand j’avais soif,
ils m’ont donné du vinaigre. Ce qui fut…
comme ce fut Judas… Il est sans doute bon que la raison abdique en fin de
parcours pour mieux vivre le mystère joyeux qui va approcher.
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