Prier…
[1] la Résurrection, qui n’est
pas celle de Lazare qui « re-mourut ». Elle est aussi mystérieuse que
le corps-même du Ressuscité. Et cependant elle est le cœur palpitant de notre
espérance et celle-ci, comblée autant qu’il est humainement possible à nos sens
de l’entendre et de le comprendre, nous fait accueillir la foi pas du tout en
adhésion abstraite, philosophique et facultative, à option, mais en vérité
fondatrice de notre vie et de tous nos comportements, de toutes nos attaches. Ceux qui avaient vécu avec lui, s’affligeaient et
pleuraient. Quand ils entendirent qu’il était vivant et qu’elle l’avait vu, ils
refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel… Je
te rends grâce car tu m’as exaucé : tu es pour moi le salut. Marc, l’évangéliste selon Pierre, est celui
des professions de foi mais plus encore de l’incrédulité. Ils refusèrent de
croire… ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non
plus… Il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu’ils n’avaient
pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. C’est
dans ce contexte que cet envoi en mission dont l’universalité m’est
particulièrement chère, ainsi qu’à mes aimées, car tout le vivant – nos chers
chiens donc – est sujet de l’évangélisation, de l’apostolat, aussi bien de l’amour
divin que de la compassion humaine, que de notre propension autant à la
fermeture de coeur, d’esprit qu’à la communion. Le vecteur de notre première approche,
de notre première confirmation de foi, ce sont les autres. Les Apôtres eux-mêmes
nous donnent le contre-exemple : incrédulité face à Marie-Madeleine et aux
disciples revenu exprès d’Emmaüs, avant de nous passer le relais. Les
membres du grand conseil d’Israël étaient surpris en voyant l’assurance de Pierre
et de Jean, et en constatant que c’étaient des hommes quelconques et sans
instruction. Voilà notre naissance…
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