Prier…
au chant des oiseaux… exorcisme ?
prier soi et pour les autres… chanter d’âme, animale ou humaine… et le
jour : qui est-il et qu’est-il ? sinon qu’il se lève et se couche…
comme nous les vivants… quant aux morts que nous serons, il est seulement dit
qu’ils se lèveront… [1] Pactes et contrats,
les incantations de la politique française, version actuelle, après qu’entre
les deux guerres, chacune atroce, c’ait été la phraséologie internationale…
l’Alliance de Dieu avec l’homme n’est pas univoque, puisque nous sommes appelés
à répondre. Rien à donner ni à fournir que notre foi, notre confiance et notre
acquiescement. Le cycle humain d’Abraham aboutit au fiat marial. En
revanche, Dieu « fait » dans le détail et traite avec nous en termes
de fécondité, qu’Il assortit d’un nom, propre à son Alliance, le nom qu’Il
donne à l’homme choisi et aimé (quoique les textes prodigues en marques de
compassion, en psychologie de la colère et de la repentance de Dieu face aux
humains, ne disent pas les « sentiments » de Yahvé envers le seul
Abraham personnellement, mais celui-ci est constamment traité, suprême égard,
en adulte, sobrement, clairement : c’est presque « mieux » même
si c’est moins « sensible »). Un nom nouveau comme Simon en recevra
un, lui aussi, lui surtout. Un pays, ce qui – terriblement – pour notre époque
scelle dans les esprits les termes du conflit israëlo-palestinien. Tu deviendras le père d’un grand
peuple…ton nom sera désormais Abraham… je te ferai porter des fruits à
l’infini… à toi, et à ta descendance après toi, je donnerai tout le pays de
Canaan, ce pays où tu es venu en immigré… Il
y manque quelque chose, qui à l‘approche de Pâques, saute aux yeux, et que
relève les détracteurs du Christ : Il est mort et les prophètes aussi.
Qui donc prétends-tu être ? La vie
éternelle, la victoire sur la mort ou plus précisément le sens de celle-ci.
Abraham n’est qu’à ce premier pas de la longue route de la Rédemption et de
notre initiation au salut divin. Référence qui identifie et révèle le Christ,
point de repère décisif, et parfaitement clair pour les contemporains d
Celui-ci. Pour nous ? Abraham votre père a tressailli d’allégresse
dans l’espoir de voir mon jour. Il l’a vu et il a été dans la joie. L’autre dimension de la vie : la vie
version éternité. Avant qu’Abraham ait existé, moi, JE SUIS. Expérience du psalmiste et de tout homme
confiant, priant, vivant (car les morts, eux, voient) : il s’est
toujours souvenu de son alliance, parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham, garantie par serment à Isaac. En chacune de nos vies, Dieu renouvelle cette Alliance, Dieu se
recommence, matin après matin. Aujourd’hui. Cherchez le Seigneur et sa
puissance. Recherchez sans trêve sa face. Souvenez-vous des merveilles qu’il a
faites, de ses prodiges, des jugements qu’il prononça.
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