Me
ressaisir,, mais je n’y arriverai pas seul. – Prier…[1] Jésus, à la veille de
sa Passion, tous détracteurs repérés, s’adresse-t-il aux Pharisiens ou à nous ?
J’ai beaucoup à dire sur vous, et beaucoup
à condamner. Mais il lie ce péché, le
péché, notre péché aussi bien à une recherche (désespérée) qu à une situation. Vous
me chercherez et vous mourrez dans le péché. Vous, vous êtes d’en bas ;
moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas
de ce monde. Solution pour résoudre cette
affreuse dichotomie : la foi, et la foi en Lui, Jésus Christ. Si, en
effet, vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. A la question d’identité que toute son
existence terrestre devrait faire nous faire nous poser, le Fils de Dieu fait
homme répond donc, et entrebaille la porte qui ouvre vers la foi : c’est une
compréhension, la nôtre, au moment où s’opère, précisément, notre salut. Quand
vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS. C‘est la propre relation de Jésus à Dieu, du
Fils à son Père, qui – priée, contemplée, reçue en révélation, en Eglise, en
notre époque, dans celle de ma vie, ce « troisième âge » – qui nous
fait réaliser Qui il est. « Celui qui m’a envoyé est avec moi ;
il ne m’a pas laissé seul parce que je fais toujours ce qu’il lui plaît. »
Sur ces paroles de Jésus, beaucoup
crurent en lui. Le texte
est elliptique, sans « tissu conjonctif » ni phrase de liaison.
Seules les affirmations décisives sont données, notées, souvenues. La solitude
humaine devant ce qui est ressenti comme un destin, un fatum et donc autant d’impossibilités
pour l’homme, ce que je ressens tellement, solitude parce que nous ne savons
pas ce qu’est la vie, nous ne la vivons pas, je ne la vis pas. Elle est plongée
en Dieu, relation avec Lui. Je ne fais rien par moi-même. Et Jésus de se prêter à notre contemplation,
à notre espérance, à notre prière. Quand il apparaîtra dans sa gloire, il
se tournera vers la prière du spolié, il n’aura pas méprisé sa prière. L’épisode des serpents dans le désert de l’Exode et de l’errance, la médication de Moïse, le
caducée. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers
le serpente de bronze, il conservait la vie ! J’y suis, nous y sommes, impuissant, humilié, sans moyens, désespérant
humainement, terrassé, à bout d’une course qui ne m’a mené que là où je suis,
mais j’ai « charge d’âmes », y compris de la mienne. Seigneur,
relayez-moi. Relayez-nous. Pauvre pays, pauvre de moi. Ne soyez pas loin. Ce qu’a
ajouté notre fille au Notre Père que
nous terminons ainsi depuis une quinzaine de jours : ne nous laissez
pas entrer en tentation, gardez-nous avec Vous et délivrez-nous du mal. Amen. Dans la détresse et la prostration, cette
lumière : elle nous impose la prière, elle nous tourne vers l’ultime
recours. Ne me cache pas ton visage le jour où je suis en détresse ! Le
jour où j’appelle, écoute-moi : viens vite, réponds-moi ! Pour le Christ, en tête de nous tous, de chacun
de nous, c’est le jour ultime au Golgotha, après la nuit de Gethsémani. Seigneur,
entends ma prière : que mon cri parvienne jusqu’à toi !
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