Mercredi 2 Avril 2014
05 heures 32 + Eveillé il y a trois quarts d’heures,
pas pu me rendormir. Nous sommes vraiment dépassés, et le ressentons chacun
profondément avec une différence, Edith n’espère pas, moi j’espère. Encore et
toujours. Si je n’espère plus et si je n’ai plus le moyen/la force d’écrire et
si la foi qui m’est donnée depuis ma naissance jusqu’à cet instant-ci ne
m’était plus maintenue, je meurs…. Au moins physiquement et mentalement. Et je
n’ai pas le droit de mourir… mes aimées.
06 heures 19 + La nuit noire et silencieuse. La relation
à Dieu, comment et pourquoi ? son modèle et toutes réponses nous sont
donnés, par le Christ, nous faisant voir et comprendre sa relation à Dieu son
Père, Lui Fils de de Dieu fait homme. Moi,
je ne peux rien faire de moi-même… Et
réponse de Dieu, à nous qui cherchons, Le cherchons : Jérusalem
disait : »Le Seigneur m’a abandonnée, le Seigneur m’a oubliée ».
Est-ce qu’une femme peut oublier son petit enfant, ne pas chérir le fils de ses
entrailles ? Même si elle pouvait l’oublier, moi, je ne l’oublierai pas. [1] Jean l’évangéliste fait discourir le divin
Maître sur la résurrection et sur le jugement, enseignement lié dialectiquement
avec la révélation trinitaire, donc l’exposé du mystère entier de notre foi
dans une ambiance et des circonstances dramatiques pour le prédicant : de plus en plus, les Juifs
cherchaient à le faire mourir, car non seulement il violait le repos du sabbat (à « croire » que Jésus le faisait
exprès, la plupart des guérisons qu’Il opérait, sont le jour de ce sacro-saint
sabbat… un Dieu au repos selon la compréhension que des gens figés ont eue de
Ses propres commandements…alors que, selon le Christ et ce qu’Il donne à voir
et à comprendre de Lui, mon Père, jusqu’à maintenant, est toujours à l’oeuvre) mais encore il disait que Dieu était
son propre Père et il se faisait ainsi l’égal de Dieu. C’est un condamné à mort qui assure que comme le Père a la vie en
lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même ; et il
lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme.
Certitude du texte, la résurrection, mais
s’il y a jugement, y a-t-il condamnation ? Je ne le croirai jamais, il y a
le cœur de Dieu et Sa connaissance du nôtre. Le texte permet d’être lu ainsi. Ne
soyez pas surpris : l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux
vont entendre sa voix, et ils sortiront ; ceux qui ont fait le bien,
ressuscitant pour entrer dans la vie, ceux qui ont fait le mal, ressuscitant
pour être jugés… ce qui nous sauve, c’est
notre foi, si jumelle de l’espérance, et l’espérance si fondée sur notre
faiblesse, la conscience et l’expérience que nous en recevons des
circonstances, des autres, de l’Esprit saint. Celui qui écoute ma parole et
croit au Père qui m’a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe
au jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie. Ainsi soit-il. – Incitation aussi, très pratique
mais insistante, à la
contemplation. La vue intérieure, la vue d’âme, nos sens
spirituels les plus intimes, les plus aboutis, la plus vive émergence de nous-mêmes :
le Fils de l’homme ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il
voit faire par le Père… car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il
fait… Clé de l’action et de la fécondité,
et pour entrer dans ce mouvement, exemple encore de Jésus, le Christ : je
en cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a
envoyé. La supplication et l’abandon au
Jardin des Oliviers, à l’orée de la Passion.
Politique… table rase de tous les partis et
mouvements, chacun ayant son propre échec et ses propres infirmités.
Personnalité qui émerge manifestement par lacune de toutes les autres et du
fait que Ségolène ROYAL se commet dans le nouveau gouvernement comme pour aider
son ex-compagnon à équilibrer VALLS que ni lui ni elle ne peuvent apprécier…
intacte donc, Martine AUBRY à qui j’écris ce matin. Elle est significative sur
la scène intérieure, elle a du thème intellectuellement, elle est structurante,
et par son père elle peut incarner une reprise française de l’entreprise
européenne ; il y a encore du jour pour la France, et pour moi si épuisé
mais me sentant en droite ligne depuis le début de ma vie, à tous points de
vue, il y a du jour. Et puis une femme-défi à accompagner dans sa résurrection
à l’espérance et donc au bonheur. Et plus encore une petite fille intelligente,
tendre, perspicace et dosant bien son exigence pour l’amour mutuel de ses
parents et pour les petits amendements et ajustements que doit consentir son
père pour vraiment correspondre à qui il aime.
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