matin du vendredi 2 Octobre 2005
Je reviens vers vous et avec ces textes
ce soir. Interrogeant notre fille hier matin sur l'enfance et
cet évangile, conduite en classe à l'aube : elle est
semi-pensionnaire avec trois nuits en internat. Elle me répond
que l'enfant, c'est l'innocence, comme si elle-même en était
déjà loin.
Ce matin, je retiens des textes [1] pour y revenir ce soir – ma route maintenant pour Nantes… je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t’ai préparé. Si je devais mourir tout à l’heure, les miens et ma vie entière de chance et de rencontres me peuplant et m’accompagnant, c’est bien ce verset que je voudrais avoir au cœur,et le vivre alors, le constater vraiment. Mais je sais que c’est vrai. Mon ange marchera devant toi. Vœux pour chacun de nous, moins innombrables que les anges, ceux qui dans les cieux voient sans cesse la face de mon père qui est aux cieux.
Ce matin, je retiens des textes [1] pour y revenir ce soir – ma route maintenant pour Nantes… je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t’ai préparé. Si je devais mourir tout à l’heure, les miens et ma vie entière de chance et de rencontres me peuplant et m’accompagnant, c’est bien ce verset que je voudrais avoir au cœur,et le vivre alors, le constater vraiment. Mais je sais que c’est vrai. Mon ange marchera devant toi. Vœux pour chacun de nous, moins innombrables que les anges, ceux qui dans les cieux voient sans cesse la face de mon père qui est aux cieux.
[1]
- Exode XXIII 20 à 23 ;
psaume XCI ; évangile selon saint Matthieu XVIII 1 à 10
passim
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