Prier…
Vous ne me verrez plus jusqu’au jour
où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Prophétie de Jésus sur lui-même : il
n’est pas possible qu’un prophète meure en dehors de Jérusalem. [1] Constat plutôt
qu’accusation, non d’un échec mais du refus, celui de cette Jérusalem
symbolique et disputée aujourd’hui, comme au temps du Christ elle le fut entre
Lui et les hiérarchies. Débats d’âmes selon des références religieuses, plus
encore au temps du Christ que maintenant combien de fois j’ai voulu
rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et
vouss n’avez pas voulu. Moment tragique,
tant pour ceux qui manquent leur destin et leur salut (mais je crois que ce
n’est jamais irrémissible) que pour le Christ, sachant le sien et le vivant
donc intensément, en nous prenant à témoin, jour après jour,
exemplairement : aujourd’hui et demain, je chasse les démons et je
fais des guérisons ; le troisième jour, je suis au but. Mais il faut que
je continue ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant… Message, en sus, adressé par intermédiaires
reconnus à cet Hérode avec qui il aura le face à face de sa Passion. Hier
matin, allant au village pour notre voiture, à pied, je réalisais surtout que
Jésus, en sa vie publique, avait surtout été un marcheur. Paul nous dit
l’aboutissement dont nous sommes gratifiés par la vie du Christ incarné : nous
sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.
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