Endormi en réfléchissant à mon livre, les deux
récits parallèles, 1° en vie et sentiment, expérience et remède à l’impuissance
sexuelle, souvenirs d’images, de rencontre, le plaisir ne s’évoque qu’en
absence 2° en politique, la réflexion sur le dire du second soir, sans
doute à l’occasion du budget, la planification, mais c’est aride, journal du
président, le commentaire ce matin d’Augustin au texte du jour : le désir,
prière continue. Quel est le désir de FH, il s’interroge. Il découvre l’imagination.
Mon livre, c’est la recherche de l’âme, dans la vie du corps, du fantasme, dans
l’attirance et enfin dans la gerbe tranquille en toute saison de l’amour reçu,
décidé, stable, grâce mystérieuse faisant notre identité, n tout cas assemblant
nos forces et faisant de nos faiblesses une offrande. La recherche d’une âme d’un
pays et comment l’approcher, la faire s’incarner en chacun par le soin, la
médication subtil du politique. Faire du suprême, mais ce que j’écris en est si
loin. Mesure d’audience en mettant les chapitres un par un sur mes deux blogs,
l’écrire et lire pour les deux registres et le voir et entendre seulement pour la fiction politique. Dépêches d’agence, journal du
président, plaquette de la mise au net de ses improvisations-causeries du soir,
références à nos grands et vrais politiques : la fiction. Mes images,
situations et ma tentative de pénétrer l’autre, version féminine, permission et
divination de l’amour par anticipation, mûe de tout par la consécration qui ne
peut arriver qu’une fois, les sacrements d’état et non de comportement. Liturgie
dans les deux registres… – Edith est convaincue que je lui ai parlé, que je l’ai
donc saoûlée toute la nuit, je n’arrive pas à la détromper : seulement,
éveillé vers quatre heures pour aller p… j’ai répondu à sa question : tu te
lèves déjà… Elle et notre trésor me font, maintenant constamment, ce reproche
de la parole, en fait du volume, de la place imposée. Commentaire d’un de nos
préfets au collège : faire du volume, trop évidemment..
Prière…
l’insistance du pape, le Christ, sinon le christianisme n’est qu’une idéologie.
La prière… quand
Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait
retomber, Amalec était le plus fort. Mais les mains de Moïse s'alourdissaient ;
on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s'assit dessus. Aaron et
Hour lui soutenaient les mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre. Ainsi les
mains de Moïse demeurèrent levées jusqu'au coucher du soleil. Et Josué triompha
des Amalécites au tranchant de l'épée. [1] Jésus prône aussi l’ingéniosité pour « tenir » :
'Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme
commence à m'ennuyer : je vais lui rendre justice pour qu'elle ne vienne plus
sans cesse me casser la tête. Et Augustin, avec justesse psychologique, conclut :
Ton désir est continuel ? Alors ton cri est continuel. Tu ne te tairas
que si tu cesses d'aimer. Deux de nos
Jésuites (nous en avons un maintenant à tenir la houlette) nous disaient la spécificité
chrétienne de la paix, et tout autant du désir. Ces deux mots sont familiers à
tout homme, mais nous les croyons notre œuvre et en termes de possession ou de
recherche à notre initiative. Ils sont au contraire dons de Dieu, le désir à la
naissance, à l’origine de tout mouvement humain (y compris littéralement la
naissance, la conception même si le désir n’a été que l’instant de la physiologie
et non la prière pour l’enfant à venir) et la paix le résultat suprême l’aboutissement,
l’état de félicité en âme de chacun et entre les nations (le grand livre de
Raymond ARON, paix et guerre entre
les nations) . Jésus est cependant bien plus subtil encore. Nous
faisant raisonner sur la meilleure façon : l’insistance, la durée, pour
aboutir à nos fins, celles exposées en prière, il nous invite à totalement
bifurquer. La veuve casse-tête ou casse-pieds n’a aucune foi, mais un problème,
son procès. Elle n’a qu’une cible, le juge paresseux ou dédaigneux. Moïse et
son peuple ont la foi, ils correspondent humainement au projet de Dieu. La foi
n’est pas notre consécration de Dieu, nous ne Le portons pas sur nos autels,
elle est le mouvement contraire, elle reconnaît que tout nous vient de Lui, et
d’abord tout mouvement de confiance, ce mouvement qui est à la racine de la prière. On n’appelle
pas dans le vide, nous supposons, espérons qu’il y a bien quelqu’un. Dans ce
vide apparent. Tandis que Dieu Lui-même interroge : y a-t-il un croyant en
ce monde ? le Fils de l’homme quand il viendra, trouvera-t-il la foi
sur terre ? Vademecum de Paul pour
tout chrétien, pour le chrétien de naissance qui va en dernier tournant de sa
vie, découvrir le fond de la persévérance comme suprême nouveauté dans sa vie… depuis
ton plus jeune âge, tu connais les textes sacrés : ils ont le pouvoir de
te communiquer la sagesse, celle qui conduit au salut par la foi que nous avons
en Jésus Christ.
[1] - Exode XVII 8 à 13 ; psaume CXXI ; 2ème lettre de
Paul à Timothée III 14 à IV 2 ; évangile selon saint Luc XVIII 1 à 8
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