Ce matin
08 heures 49 + Temps
silencieux et gris. Mystère des états-d’âme, je le ressens profondément.
Déprime, énergie, enthousiasme, découragement, chaque matin a sa différence et
sa tonalité. Mon régulateur ensuite : la prière par la lecture des textes du
jour proposés par l’Eglise, « mon » Eglise universelle parce que en vérité
missionnée pour la communion, la vie éternelle. On ressasse : anonce et
évangélisation, mais on ne sait plus ce que l’on annonce et on ne se pénètre pas
soi-même, on ne se réjouit pas assez du contenu de ce faire part. Ecrire sur cs
états d’âm, je vois bien qu’il s’agit d’un rapport à moi-même mais d’où viennent
lumière ou noirceur, confiance en la vie, ou instinct de mort. Sujet décisif
pour l’équilibre personnel, pour le re-démarrage chaque matin, que je crois
n’avoir jamais vraiment abordé en dialogué avec quelqu’un.
Habitudes à
prendre en pratique quotidienne : je n’ai pour l’heure, en régularité de
plusieurs années, que ma lectio divina matinale et son partage. Plus ou moins
mes blogs à « entretenir » par mes fonds ou par ce qu je comprends en écoutant
notamment France-Infos. Mais
« idéalement » et nécessairement : 1° écriture de livre (en ce moment celui que
j’ai tellement en tête mais pas assez entrpris est nécessaire autant pour me
mettre en rythme et en édition que parce que je concocte est, je le crois,
nécessaire simplement pour le public : politique, la mûe totale de FH… amour,
quelle en est l’essence, au-delà ou en-deçà de l’émotif, du sensuel, du désir, de
l’enfant, des besoins de compagnie ou de communion ? seul accès à l’autre ?
forme accomplie de la communion ? à élucider… les deux ensembles sont l’actif du
collectif et le profond de l’individuel), 2° environnement de nos maisons et
tenue de celle-ci : tondre et débroussailler et 3° activité physique, la marche
d’une heure chaque jour. Le journal d'Amiel n'a été que ce genre de résolutions
pendant quarante ans de sa tenue journalière, jusqu'à trois heures avant sa mort
: passionnant, onze tomes chez L'âge d'homme de chacun mille
pages.
..
Prier…[1] il y aura
des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et
Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés
dehors. La question dans tous les
évangiles n’est nullement la mort mais la vie, et la vie totale et aboutie,
c’est le royaume, qu’on soit dedans ou dehors. Mystère laissé à Dieu sur les
évidentes réalités du mal, personnifié en autonome ou personnifié en chacun de
nous par notre moi défaillant et livré à la « chair » et au « monde », mystère
laissé à Dieu de l’enfer et de l’exil-exclusion éternels de ceux et celles qui…
et que… je crois, quant à moi, autant à ces réalités attestées par nos faiblesse
et la part noire de la marche du monde et de nos époques, qu’au salut et à
l’accueil finaux de toutes et tous, création entière, du ver de terre au roi des
rois… Universalité souhaitée par nous et
par Dieu : alors, on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du
midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Tel que l’énonce le Chrost pour des
contemporains rétifs à proportion de leur religiosité et de leur fermeture à
autrui, le festin, le royaume, la vraie suite et la fin infinie sont à tous mais
en hiérrachie, en ordre d’entrée et d’admission inverse de nos façons de voir,
de discerner, de juger, d’évaluer et de hiérarchiser : il y a des dernirs
qui sront premiers, et des opreliers qui seront derniers. Cxe n’est pas l’inversion radicale du
Magnificat, c’est notre absence de droits acquis, souveraineté de Dieu nous
donnant la vie, nous accueillant en Sa vie, en Lui. Ceux qu’il dstinait à
cette ressemblance (innée selon la
Genèse, mais restaurée et rendue possible ensuite par notre adoption fraternelle
dans le Christ), il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait
des justes ; et ceux qu’il a justifiés, il leur a donné sa gloire. … plenum
gratiae et veritatis. Concrètement et
immédiatement, dans ma/notre prière : nous le savons, quand les hommes
aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés
selon le dessein de son amour.
Hier
20 heures 40 à
23 heures 10, sur Arte + Noire finance, la manière
d’Arte, excellente pour soutenir
l’attention et propre à ne rien d’aministrer sans un examen pluraliste.
L’intelligence concertante et délibérative, comme pour l’émission suivante :
Juifs et musulmans. Des images et une succession de cinq ou six intervenants
développant à mesure d’un récit chronologique, des points de vue et des
expériences, propres mais très autorisés professionnellement (pas des
théoriciens ou des enseignants du sujet, mais des vivants). Les points communs,
le consensus dans le diagnostic, les sokutions jamais dites autrement qu’en
creux, qu’en opposé à ce qui se fait et à ce qui a été manqué. Pour la crise que
nous traversons, rgardée « seulement » en économie et en finance depuis 1929, il
apparaît qu’à l’origine, il y a la paix ratée de 1919, aussi sinon surtout en
finances et économie. Rôle prépondérant dans les dérèglements et déséquilibres,
dans le début des causes à effets, les Etats-Unis accédant à l‘hégémonie
économique mondiale par la Grande Guerre, produire et
vendre sans se faire détruire matériellement ni démographiquement. Pendant
trente ans, 75% de la richesse mondiale et des réserves métalliques sont chez
eux, les différents systèmes monétaires et la crise quand les Etats-Unis gardant
le monopole monétaire international ne repréentent plus que 25% de la richesse
moindiale : date pivot, 1971 et l’abandon de la référence à l’or. Depuis, plus
de système monétaire international. Autre date décisive mais seulement évoquée :
l’adhésion de la Chine à l’O.M.C. et le bouleversement dans la hiérarchie des
puissances commerciales, puis des usages. Chroniques des dérégulations avec pour
seule victoire de la politique sur la finance, entendue comme spéculation, et
non comme système de financemnt de l’économie, ce qu’elle a été de moins en
moins puis plus du tout au XXème siècle : les mesures prises par Roosvelt.
L’action incessante des « lobbies » de Wall street et des six « majors » de la
banque (les analyses d’il y a vingt ou trente ans portaient pour rendre compte
du monde sur les « majors » pétroliers). Dérégulation constante depuis 1971, la
peur de la récession qui avait été source de sagess en 1944 s’étant évanouie.
Poids du financement américain d la guerre du Vietnam, sans que la réflxion soit
actualisée aux dépenses pour l’Afghanistan et pour l’Irak. Explication déjà
baanalisée de la titrisation (dialogues de ma chère femme avec mon adirable
Mentor : Jean-Larcel Jeanneney, l’année de la mort de ce dernier : 2010) et de
la crise des subprimes. Persistance de la pratique des prouits dérivés,
émergence de la « finance noire », les paradis fiscaux, renflouement périodique
des systèmes banacaires par les Etats, blocage des salaires provoquant
l’endettement des Etats (soumis à la pression d’une idéologie anti-Etat parce
qu’anti-fiscalité et anti-contrôle). Le fil conducteur europén peu discerné et
commenté sinon par Peyrelevade : potentiellement l’urope, seul zone de stabilité
dans le monde, mais faute d’intégration : vulnérable selon le maillon plus
faible de sa chaîne ; Confirmation de ma propre compréhension des dialectiques
actuelles : l’assaut contre les Etats, dernier bastion après la réduction des
syndicats et du salariat. Au passage, évocation de l’hésitation du cher
Bérégovoy à ouvrir les vannes de la dérégulation : seul contre tous, lobbies et
même Bercy. Rappel de ce qui a déjà couru depuis plusieurs vulgarisations ces
années-ci : Goldman Sachs, la corruption des Etats-Unis par les banquiers nommés
ministres des Finances et par les carrières des millionnaires au Sénat et à
la Chambre.
Il manque une histoire à la fois simple mais globale, factuelle
et analytique des mécanismes, de la finance, fauteuse de crises et
d’appauvrissement du plus grand nombre depuis donc la Grande Guerre.
Un chapitre étant d’ailleurs en train de se terminer, que l’on
soit pessimiste et constate la mort des Etats et la fin de l’entreprise
européenne ou optimiste avec le sursaut européen et des sincérités en relations
internationales et en politiques intérieures sociales fondées sur le respect des
droits de l’homme. Après le binôme américano-allemand dominant le XXème siècle
financier et bancaire , nouveau chapitre
ou tome II, celui du XXIème siècle, le binôme sino-américain :la
participation de la Chine au système mondial et l’accentuation qui en résulte
des dérèglements. L’antidote st, pour moi et de plus en plus, les droits de l’homme,
la démocratie : c’est la vulnérabilité des totalitaires à nos frontières, la
Russie, et en équilibre mondial, la Chine. La démocratie, notamment
pour le fonctionnement et le retour de l’Europe à ses ambitions et intuitions
fondatrices, est fille des droits de l’homme. – Emission ensemençante donc. Nos
poliiques l’ont-ils suivi ? évidemment aucun n’st à la hauteur,
intellectuellement, par culture. Je doute que les notes de Bercy cultivent notre
président. Telles que j’en lisais, elles n’étaient que factuelles, que
constatations, très peu en morale et en alternative, pas liée à l’évolution politique souhaitable.
Les rares fois où ces liens sont opérés, c’est le succès : le « montage »
financier franco-allemand d’Airbus en 1969, le redressement de notre pays en un
semestre 1958…
23 heures 15 à
01 heure, toujours sur Arte + L’histoire et l’explication des relations
entre musulmans et juifs. La dialectique est simple, fondée sur une grande
parenté théologique et liturgique qui permit à l’initiative musulmane une vie
ensemble le plus souvent. Résiduel ou fossile la vie de quartier à Belleville
après la guerre d’Algérie. Ce journaliste très influent au tournant du sicèle,
un cairote prenant fait et cause en 1895 pour le capitaine Dreyfus mais dans les
années 20 véhiculant l’antisémitisme du fait de « l’invasion » sioniste de
la Palstine.
La rupture se fait par l’intrusion européenne, cas de l’Algérie
et cas de la Palestine où ls politiques françaises et britanniques, selon des
faits et des décisions différents, donnent matière à l’animosité et à la
frustration : doit-on dire alors des mususlmans ou des arabes. Point à
approfondir encore mais fortement indiqué : les Juifs arabes, voulant rester
arabophones et nationaux d’un des Etats du Proche-Orient. Focal depuis les
années 20 : l’Etat d’Israël en projet puis en réalité. Les assassinats jumeaux
en « interne » de Sadate puis de Rabin. Esquisse des évolutions de l’opinion :
la shoah puis le « socialisme » et les prouesses de mise en valeur économique de
la Palestine placent l’Etat juif en sympathie dans l’Occident, mais les images
de l’intifada de 1987 et la suite place cet Etat en position coupable (analogie
pour les Américains de ces images avec celles des batailles et répressions pour
les droits civiques, chez eux, vingt ans auparavant). Pas de conclusion. Sinon
que la confection de ce « documentaire » n’a été possible que par des mises en
commun. Symbole ? l’Esplanade des mosquées a comme soubassement le mur des
Lamentations.
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