Prier… Jonas III 1 à 10 ; psaume CXXX ;
évangile selon saint Luc X 38 à 42 Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le
service. Dis-lui donc de m’aider. Je ne
crois pas que ce soit dans les autres évangiles. Luc a le don pour recueillir
la mémoire et l’expérience des femmes (à commencer par celles de la mère
du Seigneur) : quelque chose à vérifier. La spiritualité est intime, on l’étale
trop à notre époque où elle est d’ailleurs certainement plus pauvre
qu’autrefois, du moins à ce que je ressens. Mais les comportements, les
circonstances, les réactions, les habitudes de vie la disent bien mieux que ce
qui l’exprimerait mot à mot. Marthe était accaparée par les multiples
occupations du service… Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour
beaucoup de choses. Le rôle le plus
immédiatement utile et pratique, ne serait donc pas le plus beau ? Selon
la réplique du Christ, à première « vue », non. Pourtant, les dialogues,
les dires et l’acte de foi, la profession d’espérance, la docilité ont d’elles,
et c’est avec elle que dialogue Jésus, à sa demande qu’il agit. En ce sens,
chacun a une belle part, Marie la contemplative, Marthe l’active. A chacune des
deux, Jésus est présent. Affaire de tempérament pour Marthe ? ou sens des
responsabilités ? quant à Marie, à « fusionner » ou pas avec
Marie-Madeleine, c’est le silence d’un cœur à cœur que le Christ authentifie,
mais qu’il ne commente pas autrement qu’en termes d’un choix, tout humain, mais
total. Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. La conversion des habitants de cette métropole haïe et crainte par
Jonas… est aussi un choix dont on ne sait pas le mouvement intérieur, le
« contenu », mais qui révolutionne une ville, une population, une
époque et son organisation. Le changement est celui d’une relation à Dieu, et à
soi. En voyant leur réaction et comment ils se détournaient de leur
conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.
Les dépêches quand j'ouvre ma messagerie - façon
ordinateur de notre fille. Solution « drastique » pour le nouveau PDG
d'Alcatel Lucent,
toujours la même : 10.000 emplois sucrés, remédier à la crise ainsi, quelle
imagination ! quelle ingéniosité ! quel courage ! quelle analyse
d’ailleurs des coûts, même financiers, pour une société fonctionnant par la
mise au rebut, à qui refile-t-on l’ardoise ? Sarkozy « libéré de
l'affaire Bettencourt », pour quoi faire tandis que vont payer ses
co-équipiers ? pour à nouveau nous gouverner en 2017 ? j’attends le récit, le
bilan et l’autocritique de vingt ans de vie gouvernementale par ce candidat-là…
les mémoires des collaborateurs du général de Gaulle et même de Georges
Pompidou ont pullulé dans le sillage puissant de « l’homme du
18-Juin », signe s‘il en est que chacun se crut participant, même à petit
rang, d’une œuvre pas personnelle, quoique collectivement charismatique…. la
présidente d'Argentine en quête d'un troisième mandat depuis plusieurs mois et
soulevant ainsi une partie de son pays, comme chacune des femmes qui en ont
présidé par mariage les destinées... est opéré d'urgence. Nous sommes à Ninive
mais avant Jonas, et l'on comprend que personne de s'y colle tellement nous
sommes enkystés. Ou plutôt les dirigeants que nous nous sommes secrétés et que
nous tolérons. Le psalmiste livre un argument inattendu : le pardon divin a une
finalité, refaire la relation de l'homme à Dieu. Un pardon qui est initiative
et non pas réponse. Nous sommes tellement réduits que notre passivité ne nous
est pas même reprochée. Nous allons être sauvés in extrêmis, comme Ninive, encore quarante jours... le temps d'entendre, de
réfléchir, de prier, de devenir (enfin). Mais près de toi se trouve le pardon pour que l’homme te craigne.
Ces rejoignants, chacun à un moment qui lui est
propre, l’absence constatée dans la messagerie quotidienne, inquiétude, le mot
de chacune, de chacun pour l’objet de leur courriel. Presque le
« déroulé » d’une histoire personnelle, non de leur relation d’elles/d’eux
à moi, mais le point, le moment où a été perçu l’absence. La présence machinale
peut-être mais l’absence. Inquiétude, je la voudrais pour le monde, pour que le
monde devienne mieux, qu’il accueille chacun, chacune, tous. Au moment
d’expédier le message me voici à le perdre, et à lire l’arrivée d’un autre
rejoignant encore. – Marguerite que je dois éveiller sans plus tarder, Maman
est là ? Oui, le mardi. La fenêtre de la voiture baissée pour l’au-revoir
et les vœux de bonne classe ce matin. Malgré le quart d’heure de retard, nous
avons trouvé la cour encore toute vivante, Vanille saute par la fenêtre, court
àn travers toute la cour, joie des enfants, silence que je ressens mais ne peux
entendre et ne vérifie pas… des enseignantes. Les enfants pour otage, les parents
tenus à carreaux. Si j’ai été débarqué avant mes cinquante-et-un ans c’est que
j’ai toujours été, malgré moi, voyant. Souvent par hasard, le compliment à
l’évêque nous confirmant, ce n’est pas moi qui devais le lire, mais celui qui
tomba malade le matin-même. Hervé Alphand haranguant notre promotion E.N.A., de
Gaulle regnante, des questions ? personne. Je me lève. Nous avons donc la
diplomatie du Vatican, une influence seulement morale. Etonnement général, je
ne me souviens pas si l’ambassadeur de France, secrétaire général du ministère
des Affaires étrangères, me rembarra…ni lui ni moi ne pouvions prévoir que dans
moins de trois ans, j’entamerai avec le ministre près de quarante ans de
compagnonnage, de confidence et de mentorat. Première conférence des
ambassadeurs, Juppé ministre, son arrivée dans la salle (encore avenue Kléber),
applaudissements des fonctionnaires, debout. Je suis resté assis, mains
jointes, j’avais été nommé par d’autres. La révérence hiérarchique ne suppose
pas l’applaudissement. Payé our applaudir, venu à nos frais chacun pour
l'exercice depuis nos postes respectifs... Des questions ? silence. Je me
lève, me croyant depuis mon adolescence en toute assemblée ou groupe chargé de
l’animation par défaut quand personne n’a été préposé ou s’y croit. Résumant
deux novations annoncées par le ministre et que je trouve excellentes :
des convocations à Paris, donc défrayées, nous mettant à égalité de contact de
nos autorités avec nos concurrents dans l’information sur un territoire donné,
les gens d’affaires, et souvent les corruptions. Une révolution ! l’autre
reprend, mnémotechnique d’une droite qui n’est pas celle d’aujourd’hui,
non : une réforme ! Quand la droite étaut modérée. Le mot est encore
vilain que celui de révolution. Réception à l’Elysée, après les discours,
François Mitterrand puis Edouard Balladur chacun isolé et s’étant tout dit pour
l’après-midi. Aucun de nous n’ose les aborder. Ce premier exercice est à
huis-clos, ce qui n‘est malheureusement plus. J’y vais. Aise du Président, près
de vingt ans, même si les tête-à-tête n’ont été que par période. Face à face,
je ne suis jamais gêné. Balladur ensuite, je reçois la quasi-promesse du
Vatican à la suite du Kazakhstan, le Premier ministre, à quelques semaines de
sa candidature présidentielle, ne souffre plus ces ambassadeurs près le
Saint-Siège qui disent s’ennuyer au bout de deux ans et n’aiment pas la messe.
Moi je demande dix ans, là... – Retour de la cour de récréation et de la
démonstration de Vanille. France Infos. Annonce
d’un documentaire sur France 3,
un quinquagénaire en quête d’emploi, la discrimination par l’âge. Le
réalisateur s'est donné un faux nom, a laissé sa particule (s'il vous plaît).
camera invisible, mais aussi rencontres. A l'antenne, il en est encore
bouleversé. La péronelle de vingt-cinq ans traitant le quinquagénaire
comme un gosse, la photo. qu'on peut laisser : vous faites moins... les
centaines de cv... le silence, la famille. A quarante-cinq ans,
pratiquement plus aucune chance de retrouver un emploi. Avec une espérance de
vie plaçant le demandeur à seulement mi-course de sa biologie… Que des chefs
politiques puissent avoir des propos de garçonnets en cours de récréation afin
de se placer en tête de l’opposition ou un président nous gouverner sans insomnie
quand le peuple presque entier tombe au chômage, l’impensable, le scandaleux
nous le vivons. L’impensable, le « pour moi, c’est pas pareil », je
l’ai vécu depuis 1995 pour lentement entrer en mission de la prière et puisque
je sais écrire (je le crois en toute humilité) et surtout oser écrire ceci,
m’imprégner du devoir de témoigner et crier… je l’ai vécu pour que des
décennies de drague, qui était attente et demande, ni paganisme ni prédation,
des albums entiers d’images et de nus reçus à balbutier ou à raconter… viennent
buter comme la grosse vague au môle, le môle du mariage et de la paternité sans
que s’oublient la pleine mer, les sirènes et les conversations de demi-nuit
avant tout.
Le simple soutien d’être utile dans le
secret, d’être habituel pour certaines et certains, d’être naturellement là, à
portée de voix ou de téléphone pour ma chère femme, et au portillon de l’école
à l’heure dûe pour notre fille, et à clore la nuit pour les chiens attendant la
sortie et le biscuit. La simple rédaction promise pour réfléchir à deux
Français sur un pays, pas quelconque la Mauritanie, celle-ci peut-être décrite
par deux des siens, tous deux haratines et m’appelant pour financer les cadeaux
de la tabaski alors que je suis moi-même démuni, et en charge des liens. La
simple réflexion en état de ma pensée sur notre Eglise et l’opportunité que lui
donne une spontanéité sans précédent chez son nouveau chef, de se renouveler
non en conscience d’elle-même mais en présence au monde et en démaquillage de
son propre visage. Marthe, peut-être rabrouée par le Seigneur, mais c’est elle,
elle et sa maison que Jésus choisit quand il entre en cette ville. J’aime dans
les évangiles le tel quel des rencontres, des interjections et si souvent le
naturel du Christ parlant notre langue, éprouvant nos proximités. Patron des
voyants et des exclus, car ce sont les mêmes, passer du particulier que nous
confère, croyons-nous, l’emploi, la fonction et que nous prenons pour de la
considération plus encore que de la rétribution à l’universel de la
déchetterie, au rebut du chômage. J’ai eu la chance de vivre le lot commun,
plus fréquent hors de la haute fonction publique où il est camouflé d’abord par
les victimes espérant en leur docilité silencieuse pour que se tende une main. Dehors… plus un système, le fait d’une
protection que la plupart se donne en adoptant à vie le mimétisme, cela vat
pour le public comme pour le privé, en Eglise et en incroyance, en distraction
comme en dévotion. Ne pas donner prise en paraissant quelconque. Sauver sa peau
en se donnant pour semblable. Et cela se marche, ce n’est pas le fongible qu’on
remplace, mais l’unique qu’on exote.
Mais de cette fonction publique encore en vue et que j’aime car il ne
lui manque que ses animateurs, eux-mêmes suscités par quelqu’un… de rare mais
de possible, notre histoire nationale l’a
si souvent montré, j’ai reçu un outil. Qu’il serve maintenant. Je ne
peux écrire et transmettre qu’une écoute. Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière. Réponse : Marie, qui se tenant
assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole… elle n’avait rien demandé. Pas plus que la jeune fille de Nazareth,
autre village où Dieu s’arrêta : quant à Marie, elle conservait avec
soi tous ces souvenirs et les méditait en son cœur. Une femme multidimensionnelle. Vérifiant chez Luc II
19 dans
une de mes bibles qui m’est moins habituelle, quoique posée à ma main droite –
deux petites araignées en quitte le dos, je retrouve deux images, la notice
prise sur place (imprimée à Berlin-Kreuzberg DDR ? ou BDR ?) Patmos
Apokalipsis, dimanche 24 Juin 1984 : cher visiteur, le lieu dans lequel tu pénètres est saint.
Cette pette grotte que tu visites a abrité pendant environ deux ans saint Jean
l’Evangéliste… et cette autre, Manrèse .
dimanche 30 Juin 1963 . vendredi 5 Juillet 1963 . Faites tout ce qu’Il vous
dira, retraite d’élection, Jean
Gouvernaire. Conclusion : pas de vocation au sens que je croyais,
attendais. Je ne savais donc pas. Je sais aujourd’hui. Il est assez fidèle
et juste pour remettre nos péchés et nous purifier de toute injustice 1ère
épître de Jean I 9.
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