Pas
rouvert ce clavier depuis hier matin. Après-midi et soirée de rangements,
démontage de la première armoire alsacienne que se soit achetée, adolescente,
ma chère femme, vidage et nettoyage de la salle d’eau, dite salle de bains des
garçons qui devenait un débarras, installation de l’armoire. Dans le cagibi
qu’elle débarrarr, les rangements de boulanger enfin en pleine emploi les
quasi-cent paires de chaussures d’Edith. Marguerite et l’ensemble de table et
chaises de jardin en métal peint en blanc, maintenir l‘imprimante à côté et
déshérence relative de son petit bureau, jumeau de ma table de travail.
Transfert des trop-pleins et des affaires et jeux dormants dans Minnohar. Tout
cela nous allégeant mentalement à la veille de cs huit-dix jours par
avion : mère et fille à Strasbourg, notre voiture « principale »
n’est plus sûre et la Lancia de vingt-cinq ans ne peut faire le voyage.
A Strasbourg, pérennisation d’un rythme de placement médicalisé de mon
beau-père deux fois par an et venue de ma belle-mère ici. En leur absence, et
jusqu’au 8 Novembre (ma réunion des délégués de promotion de Franklin à qui je
compte proposer deux objectifs : une histoire collective par la mémoire
des personnes, des ambiances, de la méthode et par des documents de notre
collège jésuite – amener la Compagnie à réinvestir physiquement les collèges
qu’elle a fondés), avoir écrit assez de mon livre pour en déposer les bonnes
feuilles chez FALLOIS et en recevoir la critique, l’accueil, l’encouragement ou
l’aller-voir ailleurs. Stand-by de quelques jours jusqu’au départ de mes
aimées, en ayant donné la priorité à nos aîtres et lieux. Megève et ma
stratégie, jouer les anciens de Franklin et de Sciences-Po. ayant fait de la
banque pour monter : la peau des prédateurs, une forme de co-propriété à
pérenniser absolument. Notre avenir en société est de jouer à la fois le
collectif et l’imagination du nouveau sauvegardant nos acquis. quelque chose. –
Un film de réconciliation-conciliation, les trois générations, les familles
décomposées, la vérité et la dialectique par l’enfant, son diagnostic :
personne ne s’aime dans cette famille et sa dialectique faisant le tournant de
l’aventure : la spontanéité de la réconciliation. Elle s’en va, génialement et
simplement écrit et réalisé par une Emmanuelle BERCOT dont je n’avais pas
entendu parler, et semble-t-il conçu pour Catherine DENEUVE, épaissie, alourdie
de corps, de visage, de buste, de hanches, nos soixante-dix ans,
l’évidente trace ? d’une beauté qui
fut la nôtre… qui nous était prêtée à titre que nous ne savions pas précaire
pour nos trente ans (mes photos mauritaniennes, saluées d’un de mes compatriotes
d’adoption, destinataire en Cci pour les illustrations d’une mémoire de
MoD : J'ai toujours trouvé que vous avez une classe folle, avec vos
cheveux noir, votre tricot blanc et ce boubou bleu foncé (en Mauritanie, cette
nuance de bleu s'appelle "le Kaedi", du nom de la ville) et la suite que je lui donne à cheveux
blancs). Des moments extraordinaires, le roulage d’une
cigarette dans une salle à vivre d’un village breton, le film pour ses premiers
plans est tourné près de chez-nous, à la Roche-Bernard que mes aimées ont
découvert il y a un mois… les mains et la vieillesse, celle de DENEUVE, celle
gonflées en baudruche du vieillard resté célibataire pour accomplir le vœu
d’une fiancée à ses quinze ans, les miennes dont la laideur par vieillesse se
distingue sur cette photo. avec l'ancien
putschiste, pourtant de moins de dix ans de date… la photo-calendrier de la
réunion des concurrentes pour Miss France, édition 1969 et retrouvaille au bord
du lac d’Annecy aujourd’hui. L’amour perdu qui initie la cavale et l’amour
trouvé qui fait la stabilisation et la réunion de toutes les générations,
l’ambiance décapante des déconfitures financières et électorales. Le propre du
cinéma français est cet intimisme, cet entre-nous, puisant à nos sources,
s’abreuvant de l’air du temps immobile dans nos habitats et des parlers divers,
des solitudes se résolvent. Comme dans Jeune
& Jolie qui avait aussi son pré-adolescent manifestement acteur-né,
il y a le personnage de Charly, et puis le sculpteur Charles GAROUSTE plus
réussi qu’un professionnel pour ce qu’il a à être dans l’histoire. Puisse notre
politique en prendre exemple détendue et affectueuse, authentique et sincère,
abandonnant sans doute toutes les structures et scories qui ont rendu notre
Cinquième République si infièle à ses origines comme à notre pays.
Court-métrage auparavant, noir-et-blanc, du même type d’inspiration et sans
doute de financement qu’un étonnant soliloque, à une séance précécente :
là, précisément, la politiqu, une réunion de quelques minutes avec un passant
qu’on a pris pour le candidat et qui galvanise la salle. Réconciliation
surtout avec le grand air et l’âge qu’on a ou qu’on subit, mais nous ne sommes
ni notre corps, ni notre âge, nous en sommes gérants et utilisateurs, premiers
responsables, dotés ainsi, mais nous sommes bien davantage. Notre aspiration à
la totalité ressort toujours plus à mesure de nos appauvrissements et
diminutions. A chacun de mes (maigres) succès antan, je sentais comme un
fardeau qui n’était pas l’anticipation de ce qui me serait ensuite retiré.
C’était autre chose me soufflant que la vie et moi nous étions bien plus que ce
moment-là. – Les ruptures affectives, combien ‘jen ai connues, et combien elles
nous unifient intériieurement… le jeu le plus éblouissant de Catherine DENEUVE
est bien le ravagé de ses larmes, de son visage au volant d’une voiture qui la
proègrea presque jusqu’au bout. Mes aimées de profil à ma gauche, Marguerite
appréciant manifstement, coup e chance ce film pour « adultes » lui
est allé très bien. Certainement, un grand souvenir, souvent dans le sbras de
sa mère, pouve aux lèvres et jamais lassée. Scènes de bar et de boîtes, j’ai vu
le profil du visage de ma femme s’éclairer, s’animer. Elle a besoin de s’amuser
et saurait s’amuser. Curieusement, mais je ne sais pas m’amuser et elle préjuge
que je danse mal (avec raison), nous ne nous sommes pas « amusés » en
vingt ans, « se lâcher » comme on dit joliment et justement
aujourd’hui.
Le
jour n’est pas encore là, il pleut tranquillement et les chiens restent silencieux.
La grâce du calme m’est aujourd’hui donnée, véritable caresse. La brise et Dieu
qui passe pour Elie. [1] Prier… le cri de l’islam…
tu seras l’allégresse et la joie de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! », ceux
qui aiment ton salut. Oui, le Seigneur est grand ! conclusion
des procès djihadistes mais – spécificité que je découvre ainsi – le christianisme
est la religion de la joie : ce don de Jésus apparaissant à ses disciples
ou les formant à longueur de ministère : qu’ils aient ma joie, autant que son : je vous donne ma
paix. Responsabilité que nous n’assumons
guère : paix et joie, alors que cela nous distingue radicalement et
surtout fait notre apport au monde, et ordonne notre mission. Le chistianisme
plus-valeur pour l’actualité, ou mimétisme des dégénérescences des idéologies
et formations politiques en « Occident » qui « crise », ou
mimétisme des intégrismes et des simplismes de toutes racines et cultures ?
par erreur sur ces racines et ces cultures. La dialectique du maître, tantôt il
force son serviteur en fin de journée d’un travail aux champs ou aux bêtes à
les servir à table pour ne se nourrir et boire qu’en suite, tantôt il prendra
la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour… le
repas et les noces, moments et si fréquents dans la vie terrestre du Christ et
sans doute un des thèmes principaux de ses paraboles. Vois, je ne retiens
pas mes lèvres…. Là où le péché s’était multiplié, la grâce a surabondé. Ingéniosité paulinienne : les deux Adam. Si, à
cause d'un seul homme, par la faute d'un seul homme, la mort a régné, combien
plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux
qui reçoivent en plénitude le don de la grâce qui les rend justes Tout « tourne » autour du Christ,
nos pas nos élucubrations, mais une personne physique, vivante, il a habité
parmi nous et nous avons contemplé sa gloire. … Dans le livre, est écrit pour
moi ce que tu veux que je fasse. Livre de
notre vie, chaque jour à l’écriture pensé par Dieu et qui nous est perceptible.
La grâce est autant un devoir qu’une aide, elle est toujours finalement un
secours. Elle est signe que nous sommes aimés t que nous pouvons aimer, en
vérité. – Mémoire de Jean Paul II : ces canonisations à l’ancienne, par
simple acclamation, c’est le peuple qui reconnaît les saints, pas des
commissions, et le pape François redit l’ancien chemin qui fit l’expression de
la foi collective, chemin d’Eglise pour approfondir le dogme, la révélation et
discerner aussi les signes de chaque temps. La hiérarchie peut prendre acte, l’Esprit
n’est ni son monopole ni son principal canal. A l’instar de la Vierge Marie, la
première en chronologie (comme en merveilleuse adéquation à Dieu et au dessein
de Celui-ci), le clerc, le hiérarque est d‘abord un baptisé, un chrétien. Il
devrait n’être chef que par acclamation. Régime de la nomination des évêques à
réinventer autant que l’état de vie des prêtres d’autant plus contagieux qu’ils
seront levain dans la pâte, vivant la condition humaine la plus banale par le
mariage et le salariat, sauf vœux religieux qui ne sont pas et ne peuvent pas être
la généralité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire