dimanche 1 janvier 2017

saint Vincent-Marie Strambi . 1745 + 1824


religieux passioniste et évêque


V
incent-Marie (Vincenzo Maria) Strambi naît à Civitavecchia, où son père exerçait la profession de pharmacien, le 1er janvier 1745. Ses vertueux parents veillèrent avec la plus grande sollicitude sur l'éducation de ce fils unique, et l'enfant répondit à leurs soins attentifs. Ses humanités terminées, Vincent-Marie se rendit à Rome pour suivre des cours de théologie en vue du sacerdoce. Son père lui exprima son désir de le voir marié plutôt que prêtre ; pour toute réponse, son fils lui remit une statue de la Très Ste Vierge sur laquelle il écrivit qu'elle était son élue.

Vincent-Marie reçut le diaconat à Bagnorea (aujourd’hui Bagnoregio) dans le Latium. Avant son ordination, le jeune clerc suivit une retraite sous la direction du fondateur des Passionistes, saint Paul de la Croix. Très édifié du zèle et de la prodigieuse austérité de ce saint, il décida d'entrer dans cette nouvelle congrégation après avoir reçu, en 1767, l'onction sacerdotale à l'âge de vingt-deux ans. Il devait devenir une des plus fermes colonnes de cette société naissante qui accomplit tant de bien dans l'Église. L'évêque de Montefiascone le nomma recteur du séminaire de Bagnorea, et après un an de prêtrise seulement, il fut nommé pour prêcher le carême dans l'une des paroisses de la ville.

Vincent-Marie Strambi donna un grand nombre de missions très suivies par les fidèles. En 1801, alors qu'il remplissait à Rome la charge de recteur du couvent des Saints-Jean-et-Paul, sa haute réputation de science et de vertu détermina le Pape Pie VII (Barbara Chiaramonti, 1800-1823) à le choisir comme évêque des églises de Macerata et de Tolentino (dans les Marches).

À côté de ces lourdes tâches, le saint prédicateur déployait un apostolat très étendu comme orateur sacré. Durant cette période critique de l'histoire pendant laquelle les apostasies foisonnèrent, par la puissance de sa parole et le rayonnement de sa sainteté, Vincent-Marie arracha une multitude d'âmes à la funeste influence de l'esprit révolutionnaire et antireligieux qui régnait au sein de la société. Avant chaque sermon, il priait le Christ en croix « car, disait-il, un prédicateur qui est pénétré de la science de la croix est en mesure de faire frémir l'enfer tout entier. »

L'administration de ses deux diocèses et les missions qu'il y présida ne le distrayaient pas de son union avec Dieu. Il ne consentit jamais, sous aucun prétexte, à tempérer l'austérité de la règle des Passionistes qu'il observa avec une rigoureuse exactitude jusqu'à sa mort.
En 1808, Napoléon envahit les États romains et imposa au clergé un serment de fidélité que le Pie VII réprouva. Vincent-Marie Strambi resta inviolablement attaché au vicaire de Jésus-Christ et refusa de prêter serment. Déporté à Novare et ensuite à Milan, son exil se prolongea durant cinq ans et prit fin en 1814, après le retour du souverain pontife, auparavant captif à Fontainebleau.


En 1823, âgé de près de quatre-vingts ans, le saint évêque de Macerata et de Tolentino, obtint d'être déchargé de ses fonctions épiscopales. Sur la demande de Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829) qui désirait l'avoir auprès de lui, Vincent-Marie vint habiter un appartement au palais du Quirinal, qui était encore la résidence des papes à cette époque. Cet ordre effraya extrêmement l'humble Vincent-Marie, mais la nouvelle rassurante lui parvint bientôt que son séjour au Quirinal ne durerait que quarante jours. Il devait être affecté ensuite à la basilique des Saints-Jean-et-Paul (Giovanni e Paolo).

Le souverain pontife, qui lui demandait conseil tous les jours, tomba gravement malade durant la Noël 1824. Léon XII fit aussitôt appeler « son Père Vincent » afin de recevoir de ses mains les derniers sacrements. Vincent-Marie Strambi offrit sa vie à Dieu en échange de celle du Père de la chrétienté et lui révéla en secret qu'il ne mourrait pas de cette maladie, mais qu'il vivrait encore cinq ans et quatre mois, prédiction qui s'avéra parfaitement juste. Quoiqu'étant sur le point d'entrer en agonie, le Saint-Père recouvra subitement la santé. Quelques jours plus tard, le 1er janvier 1824, Vincent-Marie Strambi expire frappé d'apoplexie. On l'enterra dans l'église des Passionistes, à Rome.

Le bienheureux Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le béatifia le 26 avril 1925.
Sa canonisation eut lieu le 11 juin 1950 par le vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
 



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wikipédia à jour au 16 octobre 2016

Vincent-Marie Strambi

Saint Vincent-Marie Strambi
Image illustrative de l'article Vincent-Marie Strambi
Saint Vincent-Marie Strambi
Naissance
Décès
1er janvier 1824  (à 79 ans)
Rome
Nationalité
Vénéré à
Vénéré par
Fête
Vincent-Marie Strambi (1745-1824), religieux passionniste, a été évêque de Macerata et Tolentino dans la province des Marches en Italie, puis conseiller du Pape Léon XII.

Sommaire

Enfance - Études

Vincent-Marie naquit le 1er janvier 1745 à Civitavecchia, d'un père pharmacien d'une grande piété. Il resta enfant unique.
Ses humanités terminées, il se rendit à Rome pour y poursuivre des études de théologie, en vue du sacerdoce, contre l'avis de son père qui aurait préféré le voir marié. Mais, offrant à ce dernier une statue de la Sainte Vierge, il lui répondit qu'elle seule était son élue.

Les Passionnistes

Après avoir été ordonné sous-diacre, puis diacre, Vincent-Marie, avant son ordination sacerdotale, fit une retraite sous la direction de Saint Paul de la Croix, fondateur des Passionistes. Bouleversé par l'exemple de cet austère mystique dont il écrira plus tard la biographie, il souhaita entrer dans la nouvelle congrégation.
À l'âge de vingt-deux ans, après avoir été ordonné prêtre, il rejoignit les Passionistes, dont il devait devenir un des éléments les plus influents. L'évêque de Montefiascone le nomma recteur du séminaire de Bagnorea, et après un an de prêtrise seulement, il fut nommé pour prêcher le carême dans l'une des paroisses de la ville.

Fonctions sacerdotales et épiscopales

Tandis que Vincent-Marie Strambi accomplissait de multiples tâches pastorales, en 1801, alors qu'il était chargé du rectorat du couvent des saints Jean et Paul, le pape Pie VII le nomma évêque de Macerata et Tolentino.
En 1808, Napoléon envahit les États pontificaux et imposa au clergé un serment de fidélité que le pape Pie VII réprouva. Fidèle à la volonté du Saint Père, Vincent-Marie Strambi refusa de prêter serment. Il fut alors déporté dans la Haute-Italie, pendant cinq ans. Son exil s'acheva en 1814, après le Pape eut été libéré de sa captivité à Fontainebleau.
Jamais, durant ses lourdes missions épiscopales, au milieu des difficultés religieuses de l'époque, Vincent-Marie Strambi ne renonça à l'austérité enseignée par son maître passioniste. Avant chaque homélie, il priait le Christ en croix en disant : « un prédicateur qui est pénétré de la science de la croix est en mesure de faire frémir l'enfer tout entier ».

Conseiller du souverain pontife

En 1823, alors qu'il allait sur ses quatre-vingts ans, Vincent-Marie Strambi, fut déchargé de ses fonctions épiscopales. Sur la demande de Léon XII qui désirait l'avoir auprès de lui, il vint habiter un appartement au Palais du Quirinal (résidence des papes à cette époque). Il devait être affecté ensuite à l'église des Sts-Jean-et-Paul1.
Le Pape, dont Vincent-Marie était l'intime conseiller, tomba malade à Noël 1824,[réf. nécessaire] et le fit appeler pour recevoir de ses mains les derniers sacrements. Vincent-Marie pria pour offrir sa vie à Dieu en échange de celle du souverain pontife. Il révéla à ce dernier qu'il n'allait pas mourir maintenant, mais seulement dans quelques mois, ce qui fut le cas.
Le 1er janvier 1824, Vincent-Marie Strambi expirait, victime d'une crise d'apoplexie. Il fut enterré dans l'église des Passionistes à Rome.

Béatification - Canonisation

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Dernière modification de cette page le 16 octobre 2016, à 15:27.

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