Maintenant :
aller vite et bien. Avec la grâce de Dieu, plus qu’une
expression : ma foi et ma conviction, la certitude d’être
accompagné, et inspiré, même si ce n’est pas à ma vue ce que
j’envisage. – Prier… nous témoignons de ce
que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. Si
vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la
terre, comment croirez-vous quand je sous parlerai des choses
du ciel [1].
C’est à Nicodème, pourtant de parfaite bonne volonté
d’ouverture, bientôt disciple mais en secret et qui
sera au pied de la croix, que Jésus adresse ce jugement à
toute génération, toute une forme d’esprit et d’incroyance.
Fruit de la foi, de notre foi, de la foi que nous espérons
pour les autres et particulièrement pour qui nous aimons,
que j’aime : la vie éternelle. Mort et résurrection, comme
parcours intense et humainement incroyable, mais… de
même que le serpent de bronze (notre caducée) fut
élevé par moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de
l’homme soit élevé (mis en croix, la croix notre signe
distinctif, notre emblème et notre enseigne) afin qu’en
lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Nicodème va
donc en être confident puis témoin privilégiés. Conséquence
aussi, Jésus et ses Apôtres fondent une société de type
nouveau : idéale autant que pratique. La sainteté
emplit ta maison, Seigneur, pour la suite des temps.
La grâce
se demande parce qu’elle s’obtient. La joie, la paix sont
des dons, ce ne peut ni ne doit être l’objectif, l’ambition
d’une vie spirituelle, de la vie. Chercher à connaître de
Dieu et convaincus que nous sommes de Son amour et de Sa
miséricorde, c’est de souhaiter, espérer L’aimer davantage
qui doit être notre ambition la plus humaine, la plus
quotidienne. Comment cela peut-il se
faire ? question
de Nicodème, réponse de Marie (solennité hier de
l'Annonciation) : que tout m'advienne
selon ta parole !
« Panama
papers », les antidotes vont s’éveiller de plus en plus à
mesure que nos sociétés se font périr par leur matérialisme,
leur mise au pinacle de l’argent, du pouvoir, et de ceux qui
parviennent à les posséder. Déjà les "wikileaks".
Maintenant, en cascade des chutes honteuses : le père du
Premier ministre britannique, le chef du gouvernement
islandais. Parfait. Le Monde sur
Lyon et son diocèse. Excellentes notations et observations
sociologiques, que le cardinal tienne bon, que les prêtres
indignes et mal formés, prennent son relais face aux médias.
Peut-être et ainsi seront-ils pardonnés. Mise en cause
évidente d’un certain « milieu » qui n’est pas qu’à Lyon,
« bcbg », bonne conscience, et peu de contact entre parents
et enfants, par la faute évidente des parents ou leur bêtise ou, pis,
leur égoisme. Le qu’en dira-t-on…
Ces
saintes et saints de temps difficiles et lointains : le
Moyen-Age, ces fondateurs et ce clergé admirables au XIXème
siècle, ces martyrs dans ce qui fut et allait devenir nos
« colonies » pour le meilleur et le plus discutable. Ces
gens de foi et de vie intérieure, d’audace. Et cette
persévérance à laquelle je suis de plus en plus sensible :
Benoît XVI et ses catéchèses. Quelle reconnaissance nous lui
devons pour ce travail et cette propagation des exemples
faits pour nous. Combien d’exemples et donc de forces,
soutiens et lumières demeureraient – sans cet évident docteur de l’Eglise –
inconnus, sauf des professionnels (les religieux, les
cloîtrés ou les… érudits…).
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