Samedi 23 Avril 2016
Le
bonheur à l’état pur et simple, hier : un grand moment avec le professeur
de français de notre fille, et en présence de celle-ci. La suivre et la
fortifier dans sa créativité et son écriture, son expression. Féliciter le très
jeune enseignant pour son don de mise en scène théâtrale (les douze hommes en colère du début
de cette semaine) et convergence de nos
appréciations pour les actrices et acteurs. Evocation des programmes, et de ce
qu’actuellement sont les enfants et les adolescents face aux études. Il est
optimiste, la rue de Grenelle ressent les erreurs de la décennie mais avait à
juste raison compris qu’on ne pouvait tout centrer sur le savoir, il faut
aussi l’enfant. Celui-ci saurait assez bien s’évaluer, se corriger et entrer
dans des émulations réciproques. J’aime beaucoup cet enseignant. Marguerite,
participative, était heureuse. La voici tout ce jour à la fête de son collège. –
Terrassé depuis hier après-midi par une forte et mauvaise grippe (mais y en
a-t-il de faibles et bonnes ?), je reste au lit, ai remis à la semaine
prochaine les trajets vers Rennes et Saint-Brieuc : question de nos
voitures sans compter une vente qui promet d’être laborieuse au bon coin et
adoption de chiens qui nous attendent depuis Septembre. – De plus en plus
inquiet par le hors sujet de tout le débat politique français tournant
uniquement à la campagne présidentielle. Celle-ci n’a pas cessé depuis
l’automne de 2012, alors qu’il y a à réfléchir sur une reprise complète des
domaines d’indépendance autant qu’à propos de nos solidarités entre
Etats-membres, que nous sommes à nouveaux questionnés sur l’euro à propos de la
Grèce et sur le fond de notre alliance par la possible sécession de
l’Angleterre laquelle, cependant, n’a jamais complètement adhéré à la
Communauté puis à l’Union. Le plus grave est cependant le plus matériel : notre
patrimoine, il apparaît qu’EDF sur
laquelle adosser Areva en faillite,
est elle-même en difficulté financière. Evidence du rôle néfaste des grands
dirigeants, surtout occupés à leur fortune personnelle : PROGLIO,
exemple-type, mais sans doute aussi LAUVERGEON et peut-être Clara… (celle-ci,
le pouvoir et les feux de la rampe, davantage que l’argent). Il me semble
enfin, quand il est discuté pétrole, cours et réserves et qu’il apparaît que
les Etats-Unis vont fonder leur économie énergétique sur le gaz de schistes,
que le refus français est peut-être une erreur majeure pour un siècle ou au
moins plusieurs décennies : débat très peu délibéré, tant le libellé
actuel de l’écologie interdit toute question dans certains segments du débat
public, pour être totalement oubliée dans d’autres. Tandis qu’on démantèle un
de nos avantages majeurs depuis le choix du rapport MONTJOIE en 1973 pour
l’énergie nucléaire : je ne vois pas en quoi celle-ci est polluante. – Avec
Marguerite, je ne sais quel magazine en attendant mon podologue :
expérience en cours, non pas reconstituer le génome du mammouth et donc en
faire ressusciter quelques spécimens, mais en combinant l’éléphant d’Asie et
des souches d’il y a trente ou quarante mille ans, créer un hybride qui aurait
les comportements et les propriétés du mammouth. Résistance aux grands froids,
mode de vie, tels que le nord sibérien serait protégé des changements
climatiques : démonstration très détaillée d’une de mes intuitions de plus
en plus ancrée en moi. L’écologie, ce n’est pas de l’anthropocentrisme et de
l’économie, c’est l’alliance de tout le vivant pour protéger notre planète, Les
animaux et les végétaux sont bien plus inventifs et efficaces, dans ce registre
que l’homme.
Prier…
petitesse, fragilité… révélation de la ladrerie de certains, pourtant de
caractères si généreux, confirmation de la cruauté d’autres, cruauté sur le
plan affectif et quand il y a main tendue, toujours ce sont les mêmes qui…
pourtant il y a aussi de l’imprévu… complexité de la dialectique de charité, de
compassion, quand il ne s’agit plus ni de figure ni de mots… et la chance en fin
de ma vie, quand tout se réunit pour me faire douter de ma fécondité et de ma
longévité (après des années de panne et de mon productivité, il en est temps…)
d’être entouré par ma chère femme et notre fille, et que Dieu continue de me
vouloir disciple et croyant… Merveille aussi des attentions et de la
disponibilité d’une de mes cousines, chère à longueur de nos vies.
La
Trinité, les œuvres. Le Christ, selon saint Jean, nous les apprend, les
approfondit autant qu’il est humainement possible et que des mots peuvent porter
de tels mystères (qui ont pourtant une forte et souvent évidente logique). [1] le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres.
Croyez-moi : je suis dans le Père et le Père est en moi ; si vous ne
me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres. Mas le « discours après la Cène » n’est pas le « sermon
sur la montagne », il est dialogue. Ce sont même les disciples qui
« poussent » le Christ à complètement s’exprimer : « vous
connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant, vous le connaissez et vous l’avez
vu. ». Philippe luit dit : « Seigneur, montre-nous le Père et
cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que
je suis avec vous, et tu ne me connais pas Philippe ! Celui qui m’a vu a
vu le Père… Accueil des propagateurs de
ce message et de ces réalités à Antioche. L'Esprit Saint touchant les uns
tandis que d’autres s’embrigadent ou jalousent,
païens et juifs… Les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole
du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent
croyants… les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint. La
pesanteur et la grâce… Chacun
en prière porte le monde, accepte d’en être responsable, d’en répondre, autant
que de soi-même.
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