Hier en fin d'après-midi
La
messe dominicale, retardée au lundi. La chapelle, la
décoration, des
reproductions de retable et de la statuaire d’autres églises
savoyardes. Messe
de baptême, et vraiment messe de baptême. L’héroïne, la vie,
les parents, les
parrain et marraine, un bonheur familial contagieux, ou bien
relativement peu
nombreux étions-nous à un titre ou à un autre apparentés par
des amis d’amis.
C’est notre cas. C’est l’héroïne qui met l’ambiance avec le
sourire du
célébrant ouvrant la célébration de la messe et annonçant
qu’un baptême y sera
donné : alors ? on y va… Deux moments d’une théologie
tranquille,
renouvelée, ainsi l’eau n’est plus le lieu de mort où nous
sommes plongés, mais
bien la vie du Christ dans laquelle nous sommes plongés,
l’huile consacrée et
parfumée, c’est l’effusion du Saint-Esprit. La couleur
blanche, pas la pureté,
mais l’accompagnement divin, la vie éternelle. L’homélie, la
pêche miraculeuse,
mais surtout les trois interrogations du Christ : Pierre,
m’aimes-tu ? et la troisième réponse : tu sais que je
t’aime.
Développement pour l’enfant, la fillette qui chahute,
parfois ne tient plus en
place, qui…, échange de formulations d’actions de grâce en
forme même de
demandes d’être les parents nécessaires, attendus et
libérant, respectueux, en
forme aussi de remerciement : beaux textes. Un développement
familial, les
enfants détendus, les cierges. – Une invention dans la
fidélité, tout
simplement par cette liberté qui est respirée, de chacun,
pendant cette messe. Il
y faut le jeune célébrant, il y faut l’union familiale et le
rayonnement des
amitiés. Notre paroisse bretonne est aux antipodes,
vraiment. Malheureusement,
notre Marguerite, fatiguée par sa journée de ski. A quand un
pape
d’Extrême-Orient, des vocations qui valent exil puisqu’au
Vietnam, il y a un
quota à ne pas dépasser pour l’affectation du clergé. Pour
le Père André, la
paroisse, c’est donc la Tarentaise, et notre nouvelle
baptisée, c’est la quatrième
génération des fondateurs de la station. L’amitié dans le
plain-pied, la mise
de nos âmes en essentiel. Symbole
de
tout cela… la bassine d’eau bénite dont à trois reprises il
est puisé pour le
rite du baptême-même… la future baptisée s’y trempe les
mains à plusieurs
reprises, puis les enfants de son âge et en partant, tout
naturellement, j’y
mets aussi la main pour me signer.
Ce matin
Eveil
vers cinq heures, après m’être couché plus tard que mes
aimées :
compilation des messages d’Ousmane et repérage des photos
annexes de mon
message à circuler tout à l’heure, dès que nous aurons
correspondu pour que je
puisse assurer les chiffres. Sensation pas ressentie depuis
des mois :
merveilleuse dormi, d’une traite, avec un rêve qui m’a échappé
ensuite d’une
grande douceur. Me bougeant, j’ai eu la main gauche aussitôtt
saisie par ma
chère femme. J’ai récité un Je vous
salue Marie, tant j’étais
comblé :
le baptême hier soir, le travail pour Ousmane, mes aimées
regardant, faute que
fonctionne la télévision, des séquences du « youtubeur »
Cyprien
(notre Marguerite classant admirablement ses videos, ainsi
suivons-nous en Inde
Enjoy PHENIX, excellente photographe et racontant bien). – Je
ne skierai que
demain : avoir terminé la circulaire pour Ousmane (bien
évidemment trouver
des solutions pérennes pour vraiment le lancement de sa petite
entreprise
agricole, qui dans l’état est menacée de mort faute de
terminer les
investissements, et ne sera rentable et ne gèrera vraiment de
la trésorerie
pour le minimum alimentaire de chaque jour, que sans doute
abondée par un
élevage de poussins) et ma note pour le PDG d’YNOV. Enfin, je
me suis habitué à
l’altitude. Je n’en avais nullement souffert l’an dernier. Et
mes pieds et
jambes vont à peu près. L’ensemble de ces situations, les
nôtres y compris nos
finances et nos recherches d’appoint à nouveau, tout ce que
nous vivons et
cotoyons, me donne sans doute et seulement maintenant quoique
ce soit encore
flou, la dialectique et les moments du livre que m’a suggéré
Guillaume S. –
Situation française. Le Point à
l’automne de 2010, notamment sur la compagnie aérienne Emirates.
Le
Monde.fr hier : Nuit Debout. Enfin, le mouvement,
peut-être ni durable, ni
structurable, mais qui au moins témoigne que nous sommes
encore en vie :
c’est une attaque globale en morale, en simple mais
péremptoire morale. Je
compte courieller à JPJ d’ici demain matin les questions et
constats, en fait
le sommaire d’accusations à porter contre FH. Les
justifications et les promesses
ne peuvent plus tenir. Le service à rendre est de démissionner
avec au mieux
les explications de ses défaillances personnelles. Et
d’expérience, dire
comment il a mené la gauche, la sensibilité de gauche depuis
cent cinquante
ans, à sa mort. Qu’au moins, il nous aide à comprendre la
nécessité de la
novation non en allant vers un centrisme gestionnaire et
a-idéologique, mais
bien vers un approfondissement de ce que sont le service
public, le bien
commun, la solidarité. L’énergie pour la générosité.
L’inventivité pour les
procédures et les manières de répartir les ressources, que
l’impôt soit juste
et efficace. L’énergie pour une Europe intelligente et surtout
très forte.
Evidemment démocratique. La démocratie directe. Appel au
peuple, droit de
pétition et obligation que celle-ci soit mise en œuvre et au
suffrage.
Prier…[1]
le « discours sur
le pain de vie » suivant la multiplication des pains. La
révélation du
Christ n’est pas seulement celle de l’identité trinitaire,
elle est la
théologie de la rédemption : Jésus se consomme, corps et sang
sont
nourriture et boisson. Ce « pain de vie », qu’est Jésus de
Nazareth,
descendant de David par son père nourricier, Fils de Dieu fat
homme, est envoyé
du ciel pour nous, comme la manne. Don de Dieu, et Dieu-même
est le Père de
Celui qui vient de nourrir les foules, et discourt maintenant
sur la vie, la
vie totale et aboutie, la vie éternelle. Réponse du
thaumaturge à ceux qui,
sans foi, Le presse, non de leur donner la foi, mais de leur
fournir à
répétition des preuves, des « signes ». En réponse, clarté
extrême et
tranquille : celle de l’incroyable et pourtant si factuel. Ce n’est pas Moïse qui vous a donné le
pain venu du
ciel, c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Et qu’est-ce pain ? Le
pain de
Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au
monde. Demi-compréhension
de la foule qui appelle
de Jésus la précision définitive, suprême : Seigneur,
donne-nous
toujours de ce pain-là. – Moi, je suis le pain de la vie. Celui
qui vient à moi
n’ »aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais
soif. Exposé en
profondeur de la
« transubstantation » : le pain est bien la Personne de Dieu
fait homme.
Face
au mystère, Etienne le martyr et Paul inconscient encore de
son fabuleux
destin. Mais premier élément de sa vocation propre :
l’ « entièreté » de ses comportements et de ses convictions.
Etienne continue de continuer… son divin maître. Puis se mettant à genoux, il s’écria
d’une voix
forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après
cette
parole, il s’endormit dans la mort. Quant à Saul, il approuvait
ce meurtre. Dans le
mystère. Etienne, au cœur de son
procès : « Voici que je contemple les cieux ouverts et le
Fils de
l’homme debout à la droite de Dieu »…
Moi, je suis sûr du Seigneur. Ton amour me fait danser de
joie. Sur ton
serviteur, que s’illumine ta face : sauve-moi par ton amour. La paix, la joie, qui sont
des dons, et dans
leur perfection et leur éternité, des dons de Dieu, ne sont
pas des buts pour
l’homme, pour le dévot, pour le contemplatif, et dans nos vies
quotidiennes : ce sont des signes.
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