Le
temps gris et nuageux. Marguerite un peu anxieuse : passage
de la
« fléchette » (au-dessus de l’ « étoile d’or »).
Démarches pour mon genou droit : assurances, visite
médicale, le point
étant surtout d’obtenir un rendez-vous pour ponction à
Vannes dès le début de
la semaine prochaine. – Hier soir, si terne à l’écran et si
artificiel pour le
décor et la disposition du plateau. Quitte à ne pas
démissionner, se faire
oublier et n’éveiller peut-être les Français que par un vrai
succès ni annoncé
ni commenté, mais factuel. Toujours personne dans la gent
politique à poser le
diagnostic, pourtant évident et posé par les Français : il
n’y a pas que
l’économie proche du désastre (la « vente par appartements »
de tous
nos actifs matériels et immatériels, l’agriculture qui a eu
cinquante ans de
Marché Commun pour se maintenir à la première place
européenne puis prendre la
tête de toutes les novations mondiales dans ce domaine et
classique et bio.),
mais la politique : plus rien permettant de discerner et
élire des élites,
la machine à gouverner faussée, la démocratie factice, les
clivages réels ne correspondent
pas à un « échiquier politique » devenu table rase. Un pays
qui irait
au néant, la visite par l’étranger de ce qu’il reste au
frigidaire à boire et à
manger (le Club-Méd. et toutes les chaines hôtelières
en dépendant, devenus
chinois en sorte que l’industrie française du tourisme,
dernier espoir de notre
économie, en dehors de l’aide à la personne…, tourne au
bénéfice de
l’étranger)… Papiers du Point et du Monde : lettres multiquotidiennes internet. Un portrait
féroce et juste
d’un des lecteurs du Monde [1].
Prier
aussi bien pour notre communauté nationale et européenne que
pour nous-mêmes,
et celles et ceux que nous aimons. Sans tristesse, avec la
foi nue et décapée
par les circonstances. L’Histoire et les hommes peuvent se
retourner. Saul
était toujours animé d’une rage meurtrière contre
les disciples du Seigneur [2] et c’est précisément
cette rage
meurtrière qui va le
mener à Damas,
liberté et personnalité. Soudain, la lucidité mais qui
l’aveugle : une
lumière venue du ciel l’enveloppa de sa clarté.. Séquence exemplaire de la conversion, mais
totalement opéré par le
Christ et son Eglise naissante avec un consentement de Paul,
étape par étape, sans
que le texte en soit donné, mais qui est implicite, évident,
pour aboutir à la
profession de foi la plus exemplaire d’énoncé. Qui
es-tu, Seigneur ?
- Je suis Jésus, celui
que tu
persécutes. Relève-toi et entre dans la vile : on te dira ce
que tu dois
faire. Il a été laissé
libre de méditer
et d’anticiper sa mission de persécuteur pendant toute une
longue route.
Soudain, il fut précipité à terre, il entendit une voix
qui lui disait :
« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Application de la parole
du Christ : ce
que les disciples souffriront pour son Nom, c’est Lui-même
qui… « Je
suis Jésus, celui que tu persécutes ». Dieu
ne se présentait, dans l’Ancien Testament, que par référence
historique et généalogique,
à la seule exception du dialogue selon le buisson ardent :
Je suis, et que
reprendra le Christ. Dans le Nouveau, la présentation est
directe : Jésus…
lui-même présenté à Ses contemporains aux grands moments du
Baptême et de la
Transfiguration. Saul, mon frère (le
persécuteur, le spécialiste des rafles dépêché de Jérusalem
à sa demande, est
désormais salué en catéchumène). Mon frère, celui qui
m’a envoyé, c’est le
Seigneur, c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par
lequel tu venais.
Ainsi tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit
Saint. Conclusion : aussitôt
tombèrent de
ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva
puis il fut
baptisé… et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les
synagogues,
affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu. Cela
n’admet, humainement, aucune explication ou question. De
même que l’affirmation
du Christ : celui qui mange ce pain vivra
éternellement. Or la
question était le comment ? Comment
celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? Jésus, comme dans toute notre vie spirituelle –
manière Dieu qui nous
est intime mais que nous pourrions transposer en dialectique
historique pour l’humanité,
pour tout le vivant – place la fin avant les moyens,
n’expose que l’objectif,
la fin et ne raisonne pas les moyens ni le mode opératoire.
Ils se déduiront
naturellement de la fin, de la relation à Dieu. Je suis
celui que tu
persécutes. Je… Tu…
Amen.
[1] -
La tragédie du Peuple
Franchement, un instant arrêtons
nous sur la photo, qui
accompagne cet article. Un homme qui représente, le poste
de président de notre
pays, la France ; mains à plat sur la table, débraillé,
veste de costume
ouverte, sur un ventre qui est a l'aise, cravate de
traviole mal mise, des
poignets de chemise visibles de 10 cm,
une couleur de cheveux qui révèle une tromperie ;
déjà ce personnage offre, volontairement, une image
beaucoup trop décontracté,
vautré ; comment être à son écoute ? Puis le ton, le
rythme saccadé, haché de
ses mots, cherchés dans les éléments de langage, appris
puis régurgités, un
deuxième handicap pour le citoyen qui participe à cette
intervention et là,
voilà qu'il en rajoute : "ça va mieux" Oui pour qui ?
La flamme, l'esprit Mme Cotta, M. Hollande n'a jamais voulu devenir président de la république, c'est un homme brimé, frustré dans son costume si mal porté, son vrai métier, fossoyeur, c'est cette fonction qu'il exerce à l'Elysée depuis 47 mois
La flamme, l'esprit Mme Cotta, M. Hollande n'a jamais voulu devenir président de la république, c'est un homme brimé, frustré dans son costume si mal porté, son vrai métier, fossoyeur, c'est cette fonction qu'il exerce à l'Elysée depuis 47 mois
[2]
- Actes des Apôtres IX 1 à 20 ; psaume CXVII ;
évangile selon
saint Jean VI 52 à 59