Prier…
[1] ce soir, l’énième
« prestation » présidentielle. Je devais ne la regarder qu’au tiers,
emmenant notre fille voir Zootopie.
Epanchement de sénovie (mon ménisque droit en difficulté depuis Juin 2014 mais
du ski normalement l’an dernier et un peu maintenant), apprentissage qu’on peut
(un tout petit peu) en surmonter la douleur et le handicap en tenant la jambe
raide. Au débarqué d’un télésiège, un quidam (slave) plus enveloppé encore que
moi prend appui sur mon épaule et couvre mes skis des siens. Mais la montagne..
mais le récit émerveillé de notre fille et l’approbation de ma chère femme sur Zootopie et sa parabole. Hier
soir, maître de Marguerite pour Batman
contre Superman, que nous croyions devoir être le film de ce soir. Sa
maîtrise de soi, la force de sa logique, supérieure à la mienne, et déjà
démontrée mardi par un jeu ingénieux, d’origine japonaise, se vivant en cabine
à trois pièces et avec compte à rebours.
Il a la vie, celui qui croit. Dieu ne convainc pas, Il accompagne, Il est
présent, Il est ressenti. Ce n’est pas du domaine de l’intelligence, du
raisonnement, du sentiment affectif même, ce seraut encore du dehors. Non… Il
opère du dedans, Il est incommensurable, et pourtant Il nous est tellement
intime, intérieur qu’Il nous fait vivre. S’il y a « opération » de conviction,
des séduction (cf. la tentative radiotélévisée de ce soir), c’est l’Incarnation
et la Croix, la Rédemption … Dieu a tellement aimé le monde… Halte sur la neige ce matin…je comprends que
la preuve de l’existence de Dieu, c’est bien l’homme, c’est notre foi. Exactement
ce que répond Jésus à la foule, à la suite du miracle des pains et des poissons :
travailler aux œuvres, à l’œuvre de Dieu ? c’est que vous croyiez à
Celui qu’Il a envoyé, au Fils de l’homme…
de mémoire. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du
monde. Accessoirement ? la
résurrection de la chair est donc l’essentiel. Promesse de vie, promesse de
revenir et d’aboutir à notre « divinisation », à notre participation
à la vie trinitaire. Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé
ne l’atture, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Notre liberté consubstantielle à notre condition de créature ne peut d’elle-même
entrer dans le dessein de Dieu si l’Esprit ne nous en est pas donné.
Autre
manière de convaincre, d’évangéliser, de rencontrer et d’aboutir… Philippe et l’eunuque
de la reine d’Ethiopie. La Parole, lue par le haut fonctionnaire, l’Ecriture qu’il
ne comprend pas, que Jésus explique à ses disciples du second cercle sur la
route d’Emmaüs. L’Esprit qui transporte Philippe sur une route aussi, puis
replace Son agent sur la route initale de celui-ci. A partir de ce passage de l’Ecriture,
il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus. « Scenario » du départ d’Elie
que perd de vue Elisée. L’Esprit du
Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il
poursuivait sa route, tout joyeux. La
joie n’est ni un bien ni l’objet d’une quête, elle est signe de notre
conversion, de notre habitation. Béni soit Dieu qui n’a pas écarté ma prière,
ni détourné de moi son amour !
Prions
pour les « paumés » de la politique (l’article de Michel JOBERT l’été
de 1974) et pour nos morts au Mali et pour celles et ceux partis rejoindre le « daech »
(600 dont 200 filles, un des moments de tout à l’heure)
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