En
fin d’après-midi, hier, « partage » d’évangile à six sur le texte qui
sera lu dimanche. Evidence de l’enrichissement mutuel et aussi d’une âme
collective… Je perçois ces temps-ci une grave faille dans la « pastorale »
du collège de notre fille pour sa profession de foi, et je le vérifie avec un
des élèves de troisième que Marguerite et moi rencontrons à la messe du mardi :
un enseignement scolaire, mais pas une introduction à la vie spirituelle, pas
un discernement de ce qu’opèrent le goût de la prière, sa nécessité et le « ressenti »
de la présence de Dieu en nous et dans notre histoire personnelle, sinon dans
les événements les plus profanes… J’en ai parlé hier à notre fille. Sans doute,
la vie dans la foi est-elle une grâce directe de l’Esprit Saint : ma femme
et moi ne sommes que des incitateurs et si possible des exemples de ce qui est
essentiel et de ce qui est accessoire pour qu’une vie soit complète et ait sa
force. J’essaierai de rédiger pour notre trésor une page en lignes courtes sur
la vie spirituelle, la prière, les moments où manifestement l’Esprit-Saint s’empare
de nous et en demande la confirmation par nous : c’est-à-dire l’accueil et
la reconnaissance jubilante, puis paisible, assurée. Dans notre lit hier soir, c’est
déjà après la vérification que son récit en anglais d’une de ses journées-type
était au point, nous avons un peu déblayé et avoué, en attendant ma chère femme
(émission sur les indemnités de résidence et les ambassades thématiques :
enquête au Quai d’Orsay pour Arte)… Essayer d’en parler avec la responsable.
Equipes où dès notre approche de Saint-François-Xavier, j’ai demandé à être in
tégré surtout pour les terminales et les préparations : peine perdue.
Comme pour la propédeutique précédent une décision plus précise d’orientation
vers le sacerdoce… Communiqué des Jésuites de la province de France, faisant
écho à ceux de l’épiscopat et à un commentaire de presse au Vatican. Le
Provincial, que j’ai rencontré à trois reprises, vainement, sur la mémoire écrite
du Père LAPLACE (les Exercices spirituels donnés pendant cinquante ans) et aussi sur l’accusation de pédophilie
portée contre le père spirituel, Jésuite, de mes débuts de vie spirituelle :
erreur à mon sens de citer l’ancien élève de Franklin qui a allumé la mèche et
s’est plaint par diverses circulaires auprès des anciens… J’attends toujours
les faits et les dates.
Une
construction qui n’avance pas, ne se conclut, dépérit avec les intempéries –
jen sais quelque chose pour notre propriété, végétation comprise. C’est ce qu’il
se passe avec l’Union européenne : les décisions que prennent des
institutions mal comprises de la population et loin des nécessités de celle-ci
la font détester, et l’on retrouve les clivages de 1960-1961 avec l’A.E.L.E.,
le cercle anglo-saxon autour de Londres. La Suède suivrait l’Angleterre si
celle-ci s’en va. La neutralité de quelques-uns des Etats-membress ne peut
trouver sa solution dans une défense déléguée à l’Alliance atlantique, et ainsi
de suite… Le pacte budgétaire avait été le vrai sujet (mais non traité) de notre
campagne présidentielle en 2012, le traité transatlantique devrait être celui
de 20017. Il sera éludé au bénéfice de la question : Marine LE PEN est-elle
vraiment éligible à l’Elysée ? La dissertation du Monde sur le sujet
oublie cette question de légitimité ou d’exclusion, surtout elle néglige que le
Front national ne sera pas en seconde mais en première position. Reste pour moi
que tout demeure inconnu : le tenant du pouvoir peut toujours prendre une
initiative éclatante, je ne me fais pas faute depuis… 2006, de le suggérer aux
impétrants, et d’autre part la table rase pour ce qui est du fond des analyses
et des propositions informées et réfléchies, la table autour de la quelle croûtent
ensemble politiques et journalistes, est rase pour tout le monde, Front
national compris. Rien ne ressort nulle part, en revanche des Français,
encartés nulle part, ou définitivement déçus par l’offre quelle qu’elle soit,
se creusent la cervelle – Nuit Debout ou autre (cet appel aux « cahiers d’exigences »
– pour provoquer un appel d’air…
Prier,
les textes nous placent tout autrement que dans la spéculation ou devant la
boule de cristal. Il s’agit d’identité : qui est qui ? [1]extraordinaire
diptyque : le Précurseur…ce que
vous pensez que je suis, je ne le suis pas, et
le Christ : je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ;
ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Et cette question d »’identité réglée,
appelle une solidarité, une chaîne de liaison de l’homme à Dieu. Thème possible
d’un approfondissement mutuel et au moins d’une discussion qui ne soit pas
irénique, avec les musulmans : l’envoyé, envoyer, être envoyé… qu'est-ce à
dire ? qu’est-ce à vivre ? qui accueillons-nous ? par qui
sommes-nous enseignés et entrainés ? Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie,
il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a
envoyé. Théologie au plus haut degré de
la communion aux espèces du pain et du vin. Et enracinement historique de cet
Envoyé (le Christ). Les textes, les Actes ne sont pas une réflexion
philosophique, ce sont des faits, c’est la reprise de discours et de disputes
qui ont été effectifs, avec la notation des relèves qui se font entre
propagateurs de la Bonne Nouvelle : itinéraire de Paul, Paphos, Pergé
en Pamphylie. Mais Jean-Marc les abandonna pour s’en retourner à Jérusalem. Une idée qui m’est venue depuis au moins
une décennie : Rome certes, les bureaux, le martyre de Pierre et celui de
Paul, mais initialement, c’est bien à Jérusalem que se fonde l’Eglise. Fidélité
aujourd’hui autant que réponse aux signes du temps : le pape résidant à
Jérusalem et forçant, ainsi, en grande part, la paix, les paix au Proche-Orient.
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