Prier…
tous les peuples,
battez des mains,
acclamez Dieu par vos cris de joie ! [1].
Sortie de messe hier soir,
vers dix-neuf
heures trente, à Saint-Romain de Roue, l’église sans recul,
jouxtant la gare,
des sourires quand même, des égards pour une personne en
fauteuil roulant à côté
de son fourgon béant, quelque chose de très communiant dans un
couple pouvant
approcher mon âge, des jeunesse. Le deux, le être deux, à deux
pour la vie quotidienne
et pour la vie, nécessité ? bonheur ? nature ? le fait
tellement
constaté et d’apparence si diversifiée. Je passais en voiture,
lunettes de
soleil, arrivant du quai de Paris, l’appartement et
l’existence, l’héroïsme de
ma nièce, si particulière et généreuse, arrivant de Paris
capitale et de ma
journée mauritanienne pas loin de l’avenue Foch et de cette
attente oubliée,
mais tendant ma chère femme, de ce rendez-vous conclusif, qui
ne m’est toujours
pas donné. Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la
peine (comparaison avec
les douleurs de l’accouchement
et le bonheur de toute mise au monde : la responsabilité
féminine, le
féminin sacré alors que le masculin est second : protection,
gagne-pain
mais aussi garantie de ce sacré de l’autre par excellence
qu’est la femme, l’épouse,
la mère à distraire mais jamais effacer, par le jeu de rôles
des amours, des
caresses et des joies), mais je vous reverrai et votre cœur se
réjouira. Enfantement,
retour et totalité de toute connaissance. En ce jour-là (de joie), vous ne me
poserez plus de questions.
Le rêve d’Eve, un rêve
actif jusqu’au
péché, celui de la connaissance, et le ministère public du
Christ, comme ses
confidences aux disciples : je
vous
ai fait connaître… l’Esprit Saint vous fera connaître… nul ne
peut connaître
le Père, sinon… Ce dire et
cette promesse
du Christ débute comme le Magnificat, le contraste entre le
présent et ce qui
vient, entre le pauvre et le riche, puis l’inversion des destinées
et du
quotidien. Le retournement de toute situation par la
Rédemption. Son paroxysme
pouvant être l’Ascension, celle-ci commentée avec une
ingéniosité et une
logique éblouissante par les Pères de l’Eglise, ainsi Léon le
grand tel que
nous pouvons le lire aujourd’hui. Le monde se réjouira,
vous serez dans la
peine mais votre peine se changera en joie. La
connaissance vient ultimement, dans la joie, par la joie et
non dans l’anxiété
ou la souffrance physique, morale. Les tribulations de Paul…
Gallion, proconsul
en Grèce, a l’attitude qu’aurait pu ou dû avoir Pilate, mais
il ne fut pas
autant mis sous pression. S’il s’agissait d’un délit ou
d’un méfait grave,
je recevrais votre plainte à vous, Juifs, comme il se doit. Mais
s’il s’agit de
débats sur des mots, sur des noms et sur la loi qui vous est
propre, cela vous
regarde. Etre juge en ces affaires, moi je m’y refuse. Suite… et
il les chassa du tribunal. Le
délateur
reçoit une raclée de ses co-religionnaires et affidés tandis
que Gallion
restait complètement indifférent. Grandeur
de Rome, de ses élites et de ses institutions, leçon pour
notre « bel aujourd’hui »,
gavé d’informatique et de moyens de communication ou
d’investigation. Chemin
pérenne de Dieu, nous inspirer, nous avertir. Le Seigneur
dit à Paul dans
une vision : »Sois sans crainte, ne garde pas le silence. Je
suis
avec toi et personne ne
s’en prendra à
toi pour te maltraiter, car dans cette ville j’ai pour moi un
peuple nombreux ».
Dieu vivant. Dieu et les
Siens :
nous.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire