Pas
encore le chant des oiseaux. J’appréhende
ces huit-dix jours parisiens, j’aspire au repos et au
rythme que je n’ai
toujours pas su prendre depuis ces vingt ans qu’a duré mon
exil intérieur (mon
rappel du Kazakhstan, le fiasco de projets matrimoniaux
dont j’ai sans doute
été protégé ainsi que d’autres il y a cinquante ou
quarante ans :
puissè-je avoir été utile dans mon exercice professionnel,
utile à mon pays,
utile à ces pays, amis et peuples qui m’ont accueilli,
puissent ces rencontres
et ces pulsions-éternités d’amour avoir fait quelque bien,
très intime, peut-être
jamais dicibles, en tout cas non dits…). Rythme simple :
écriture et
jardinage, permis et bénis par la stabilité physique et
sentimentale qui me
sont donnés. – Prier… mentalement, rien à « faire »
qu’être ouvert et
confiant, Dieu de toutes forces… lui,
vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce
que je vous ai dit. Truchement
des Apôtres, éveil et réveil par
notre Eglise, visitations improvistes en nous par cet
Esprit qui nous amène à
Dieu, nous Le fait même ressentir. Présence de Dieu à
nous-mêmes, et aux autres.
Où donc est leur Dieu ? interrogation
qu’entend le psalmiste chez les « païens », mais sa
réponse est
incomplète, même si elle est de l’ordre probatoire – chant
des oiseaux – :
notre Dieu, il est au ciel ;
tout ce qu’il
veut, il le fait… le ciel, c’est le ciel du Seigneur (nous en pénétrer, oui, tout est à Lui et de Lui,
ce que dit je ne sais
plus quel chant, avec justesse) ; aux hommes, il a
donné la terre. [1] La
foi, pas tant du miraculé, que de Pierre, Jean ou Paul,
truchement du miracle. Affirmer
en soi et vis-à-vis de tous la guérison qui va se faire !
au risque, selon
nous, d’être démenti par l’inertie des faits… Il le dit,
et n’y arrive pas … Il
y avait un homme qui était assis, incapable de se tenir sur
ses pieds. Infirme
de naissance, il n’avait jamais pu marcher. Cet homme
écoutait les paroles de
Paul. En réalité, ce
n’est pas le
thaumaturge qui opère, mais le malade, même quand le
thaumaturge est le
Christ-même. Le malade, parce qu’il a reçu la foi, parce
qu’il croit. Celui-ci
le fixa du regard et vit qu’il avait la foi pour être sauvé.
Alors il lui dit d’une
voix forte : « Lève-toi, tiens-toi droit sur tes pieds ».
L’homme
se dressa d’un bond ; il marchait. Réactions
à faux de la foule. Les Juifs voulant couronner Jésus qui
venait de multiplier
les pains, les gens de Lystres divinisant Paul et Barnabé,
arrivés d’Iconium où
on avait voulu les lapider… questions
autant « à côté » de la part des disciples : est-ce à
nous
que tu vas te manifester (Il est pourtant
parmi eux, ce Fils de l’homme), et non pas au monde ?
La réaction de tout
vivant face à la Vie, à
Dieu, c’est la reconnaissance certes pour la vie que nous
recevons, mais bien
davantage pour la foi, l’espérance et la charité, la
communion et l’éternité
qui nous sont possibles, qui nous sont promises et qui, en
nous et en autrui,
commencent à chaque instant. Nous viendrons chez lui
et, chez lui, nous nous ferons une demeure. L'aménagement est de
Dieu...
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