Prier…
l’Ascension, article de foi mais aussi nécessité logique,
autant que la
virginité de Marie et de son Assomption. La question du corps
est résolue. Il y
a eu un tombeau mais vide dès le troisième jour. De même,
admettre des sœurs et
frères, au sens actuel, serait (cf. Da
Vinci code) pousser à la recherche éperdue des
descendants collatéraux
du Fils de Dieu fait homme. Paul et l’hymne syriaque
développent bien mieux
cette étape de notre rédemption. L’Ascension est un témoignage
factuel de
l’humanité du Christ autant que de Sa divinité. C’est
évidemment – la tentation
pour nous de localiser « le ciel » et le Royaume, à défaut de
l’historicité de celui-ci ou de l’espérance pratique et
politique des
contemporains de Jésus – un mystère dont nous ne faisons pas
le tour, tout au
plus l’énonçons-nous, comme nous récitons également : il est descendu aux enfers.
Prier… la
conclusion
de l’évangile de Marc et l’universalité de la mission
apostolique : toute
la création ! est pour
moi décisive
dans sa lettre, tout le vivant, tout le créé, donc tout
l’existant, et d’abord
nos chers compagnons à quatre pattes, nommément, est
justiciable du salut et de
la résurrection (de la chair…). Comme au tombeau, voici
que, devant eux, se
tenaient deux hommes en vêtements blancs,
et parlant d’une seule voix comme le mystérieux trio abordant
Abraham à Sichem,
puis repartant vers Sodome, mais à deux. [1]Récit
de Luc dans son
histoire des débuts de l’Eglise, les anges dans les écrits de
Luc. Marc
mentionne-t-il autant que Jean, l’Esprit Saint. Formule sobre
pour caractériser
les commencements de la mission apostolique : le Seigneur
travaillait
avec eux. Directement le
dire et le comportement
de Jésus en ministère public, la parole et le signe. Le
Seigneur
travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui
l’accompagnaient, et nous
en venons… d’où notre comportement
quotidien qu’en pasteur aimant nous recommande Paul : vous
conduire d’une
manière digne de votre vocation. Ayez beaucoup d’humilité, de
douceur et de
patience, supportez-vous les uns les autres avec amour, et – élévation théologique – ayez soin de garder
l’unité dans l’Esprit
par le lien de la paix.
Nos vies peuvent
et doivent être la théologie la plus pratique, la plus
« voyante »,
donc le premier mode opératoire de la contagion chrétienne…
Amen. La nuée
divine, celle de l’Exode, celle du Mont Thabor. La foi nous
met devant le
mystère et alors nous laisse devant le voile, celui de cette
chair à
ressusciter mais qui ne l’est pas encore. Les Apôtres le
regardaient, il s’éleva
et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. L’Ascension et sa logique, sa nécessité humaine selon
nos sens et selon
les modes d’existence qui sont actuellement le nôtres, mais
c’est Jésus qui
nous en donne la dialectique, Son départ est le préalable à
l’effusion de l’Esprit,
à la Pentecôte et donc au dévoilement intime, en chacun de
nous, de la
compréhension sinon de la totalité du mystère divin. Comme
votre vocation
vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un
seul Corps et un
seul Esprit. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul
baptême, un seul
Dieu et Père de tous, au-dessous de tout, par tous, et en tous. Communion des saints,
corps mystique.
Totalité de chacun de nous.
[1]
- Actes des Apôtres I 1 à 11 ; psaume XLVII ; Paul aux
Ephésiens
IV 1 à 13 ; évangile selon saint Marc XVI 15 à 20
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