Les
mondes auxquels nous n’appartenons pas (heureusement).
Tranquille, la
spéculation et la culture de l’argent sans rendement que
lui-même. L’apparence
d’une Bismarck recevant la Grèce en terrain tiers, Riga, ne
doit pas tromper,
tous les Etats sont menacés par ce système qui veut leur
disparition comme
dernier obstacle au nivellement de leurs serviteurs. Les
puissances temporelles
sont d’un autre ordre que nous. L’énorme Chine et le daech ont
comme point
commun la psychologie des images, le Qatar à petite échelle,
lui aussi. Nous n’impressionnons
plus, nous ne sommes bons qu’à être impressionnés. Même nos
apparences nous
sont volés, tout est otage, tout est marqué de notre
impuissance. Collective et
donc individuelle. Personnelle Notre France et sa Croisette
pour un festival
devenu dérisoire où la maîtresse en titre du président régnant
se fait refuser
des entrées, s’achète : une boîte dite Kering
« sponsorise »
le tout, les
changements de nom ne sont
pas à l’Officiel,
celui du gaz ou de
l’électricité non plus, ne pas laisser de traces, Vivendi et Thalès avaient organisé la sinistre série des interdictions
de mémoire. Sochaux
et son club à la Chine puisque les voitures s’y vendent, le
capital familial
aussi – le salut d ans la servitude et dans le consentement à
l’état de toutes
choses, puisque nous sommes au bas de la pente. Palmyre aux
iconoclastes puisque
nous y tenions, en vieux adeptes de la culture universelle
classique, et nous,
en primaire, selon les canons d’une ultime tentative de
rénover notre
démocratie et ses frontons tandis que la République est
recélée par un parti
proposant aux siens d’en accaparer l’étiquette. Alain JUPPE
qui il y a vingt
ans avait mis dans la rue – droit dans ses bottes – trois
millions de Français
pour inaugurer la pratique de tous les dogmes d’aujourd’hui –
serait seul
capable de battre Marine LE PEN, mais je vois mal Nicolas
SARKOZY jeter l’éponge
ni un président régnant se soumettre au vote des militants
quand il en reste
dans un parti dont il est dit qu’il a rendu la carte… ce qui
est politiquement
évident. – L’Esprit Saint, une image, la colombe au-dessus du
Jourdain, les
langues de feu se séparant pour illuminer chacun des Apôtres.
Le Christ, à la
veille de sa mort humaine, image de Dieu s’il en est qu’un
humain en croix !
ne prend aucune comparaison, aucune image. L’invisible
s’éprouve mais ne se dit
ni ne se voit. Le Fils de l’homme au centre de la révélation
trinitaire : je
vous enverrai… témoignage en ma faveur… j’ai encore beaucoup de
choses à vous
dire… Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi…
Tout ce que
possède le Père est à moi… l’Esprit reçoit ce qui vient de moi…
ainsi parle l’homme qui va
mourir à des
hommes qui mourront, à nous qui naissons, vivons, mourons. [1].
Cette soif de
connaissance, cette curiosité tout humaine d’Eve, dont Adam
l’inerte semblait n’être
pas capable, n’a pas été satisfaite, même à peine de mort. La
voici comblée
parce que le nouvel Adam sera mis à mort. Et notre destin
change et notre vie
trouve son utilité, la communion des saints et la résurrection
de la chair, c’est
nous qui allons la proclamer, la propager. Vous aussi,
vous allez rendre
témoignage, car vous êtes avec moi depuis le commencement. Comment et que connaître ? Je vous enverrai
d’auprès du Père,
lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père… Quand il viendra,
lui, l’Esprit de
vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière… Eve et nous : exaucés. Aucune invention, aucune
improvisation, le
Christ à notre portée : j’ai encore beaucoup de choses à
vous dire,
mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Alors l’Esprit Saint, cette personne – Dieu – de la
Trinité, que nous
connaissons le mieux, car nous l’éprouvons quotidiennement.
C’est l‘Esprit qui
nous donne foi au Christ et à la Parole qu’ont transmise les
Apôtres. L’Esprit
en nos coeurs, nos âmes, nos intelligences, notre chair. Et
moi douloureux de
vieillesse, de diminution dans ma chair et dans la durée de ce
qui m’est échu,
je puis – par grâce – me tenir parmi les Apôtres et entendre
le vent et être
couronné de la flamme divine. Moi, tous, mes aimées et les
inconnus, les
rencontres d’hier et de demain, les défaillants et les nantis.
Ce qu’il
aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera
connaître. Le temps et le
néant sont subjugués. Ceux
qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair avec ses
passions et ses
convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la
conduite de l’Esprit. Prier, à genoux, dans la demande
d'espérance. Seigneur, je crois. Je Vous crois.
[1]
- Actes des Apôtres II 1 à 11 ; psaume CIV ; Paul aux
Galates V
16 à 25 ; évangile selon saint Jean XV 26.27 & XVI 12 à
15
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire